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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 24 novembre 2012 12:37

    L’interlocutrice, Elisabeth de Fontenay, n’est pas citée dans votre article.

    Pourtant elle a bien montré les contradictions du loup.

    Souffrance des animaux, torturés pendant la corrida, caractère archaïque de style aristocratique décadent, où l’apparence l’emporte sur l’être, dans une quête virile à la toute puissance. C’est aussi le seul spectacle où la mort est mise en scène, comme au temps de Rome l’ancienne.

    Spectacle dont l’issue est connue, puisque la mort attend forcément le taureau, abattu en cas de blessure grave du torero.

    Les espagnols ont encore à prendre conscience de la nécessaire préservation de l’environnement et de la défenses des animaux, influencés par l’Église Catholique qui considère qu’ils n’ont pas d’âme, donc qu’ils n’ont ni conscience ni souffrance.

    Les animaux souffrent, torturés par la seule espèce prédatrice universelle, l’homme.

    Ce spectacle est destiné à ceux qui croient encore que l’homme peut tout se permettre, dans le massacre sans fin d’une nature dont l’agonie un jour sera aussi la sienne.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 24 novembre 2012 11:53

    La prochaine étape : la fabrique de l’enfant.

    Il est en effet anormal, c’est une discrimination insupportable, que les femmes portent des enfants, et pas les hommes.

    Dans la séparation progressive de l’homme vis-à-vis de la nature, la société en viendra à réclamer l’égalité dans ce domaine aussi.

    La société fabriquera alors des machines à enfanter, entièrement artificielles.

    L’égalité homme-femme sera parfaite, et puisque nous serons en ère libérale, les enfants seront achetables sur catalogue par la SEEE (Société Européenne d’Elevage des Embryons), ou la société World Nativ.

    Dans ce cas, le mariage, la sexualité, et la reproduction, seront complètement distincts. Le mariage sera un contrat, la sexualité libre, et la reproduction décorporéisée.

    Le seul lien sera, peut-être, que les enfants seront élevés par des couples. Mais ça non plus, ce n’est pas obligatoire ou inscrit dans notre essence.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 24 novembre 2012 00:14

    L’Eglise a ses dogmes qui la regardent. En gros, la sexualité, qui est pêché, n’est permise que dans le cadre de la procréation. Toute jouissance hors procréation est de la luxure.
    D’où l’interdiction du sexe hors mariage, et de toutes les pratiques qui ne permettent pas la procréation (dont la contraception), ainsi bien sûr que l’homosexualité.
    Ils sont donc logiques avec eux-mêmes. Vous ne puvez pas interdire à un groupe d’avoir une pensée cohérente. Par contre, vous pouvez la contester. On peut dire qu’elle est globalement archaïque et qu’elle ne reconnaît pas la déconnexion entre le plaisir et la reproduction.
    Quelque part, elle ne reconnaît pas la nature particulière de l’homme qui lui fait être indépendant de la nature et de l’instinct.

    C’est sur cet aspect d’éloignement de l’homme par rapport à la nature que je voudrais réfléchir. L’homme est un animal contre-nature, disait Moscovici (un sociologue des organisations). La question du mariage unisexe est bien celle de la nature de l’homme et de ses limites. Nous considérons par là que l’on peut avoir des enfants sans passer par la sexualité, par la relation sexuelle.

    C’est-à-dire qu’au nom du plaisir, et de l’amour, que ressentent deux personnes de même sexe, on demande à la société de leur permettre d’enfanter, ce qui est physiquement impossible. Adoption, procréation assistée ou couveuse, mère porteuse, c’est d’une façon ou d’une autre la société qui produit pour ces couples des enfants qu’ils ne peuvent avoir par eux-mêmes, au nom de leur affection.

    C’est un profond changement de paradigme dont on ne mesure pas les conséquences, et dont on ignore les enjeux pour un débat où chacun traite l’autre d’intolérant. C’est un vrai choix de société qui devrait se faire, non dans la précipitation et la confusion, mais dans la réflexion. 

    Quel type d’humanité voulons nous dans l’avenir. Dans quel type d’humanité voudrions-nous que les générations futures se développent ?

    Je dois dire n’avoir pas de réponse, et si des anticipations orwelliennes peuvent nous effrayer, dont la fabrication d’enfants par des entreprises spécialisées, il se peut également que cette modification n’aboutisse pas à la catastrophe annoncée par les démons de l’Eglise orthocatholique.

    Il se peut aussi que le classes dominantes choisissent un type de rapports humains détachés, tandis que les pauvres resteraient dans les rapports classiques, faisant naître deux classes devenant deux espèces progressivement incompatibles.

    Mais en tout état de cause, je crois que les bonnes questions sont tues au profit d’accusations plus ou moins fondées. Cela ressemble aux querelles internes à un parti que je ne nommerai pas par pudeur.

    Triste époque où l’émotion, la rancoeur, la jalousie, la peur de l’autre, remplace la réflexion approfondie. On comprend pourquoi l’Europe veut se débarrasser de la Grèce, qui fut à l’origine de la pensée moderne.

    L’époque vit et agit sans penser.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 12 novembre 2012 23:42

    Coïncidence ? Un autre « Bruno » sur Av répond à la question : ici

    De même sur Wiki.

    Donc, jusqu’à 0,9 %.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 12 novembre 2012 23:11

    C’est une des questions que pose cette autorisation :

    Il n’y a pas d’étiquette spécifique OGM.

    Donc, à moins de connaître soi-même le producteur, ou si celui-ci écrit spécifiquement qu’il n’y a pas d’OGM, nous ne pouvons pas savoir si ce maïs contient, ou non, des OGM !

    Le consommateur n’a aucun moyen de faire un choix qui lui correspond, qu’il soit pour, ou contre. S’il est contre, rien ne le lui indique, en tout cas.

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