Jean-Paul Foscarvel

En Europe, la « toxic food » est au mieux.

Les organismes de contrôle, les accréditeurs, effectuent leurs analyses sur dossier du fabriquant lui-même. La plupart des labels sont de responsabilité industrielle.
Un organisme comme l’EFSA (il a récemment décrété l’Aspartame comme innofensive en réfutant une á une les études sérieuses par des arguties tarabiscotées - hallucinant) est complètment phagocité par les industriels.

Bien sùr, les OGM sont sans dangers pour les commisaires (eux-mêmes doivent manger bio, ou des produits de la ferme dont ils connaissent personnellement l’exploitant).

Ils viennent justement d’autoriser la nourriture de farines animales pour les poissons ! Quand on mangera du saumon, il sera nourri au porc !

Bref, ce scandale ne les arrêtera pas. L’EU, c’est le profit à tout prix. Et ce prix, c’est nous qui le payons. Ce sont nos vies qu’ils mettent en jeu.

Le film de Moretti comme prémonition géniale !

Il fallait être italien pour faire un tel film. Et choisir Piccoli comme Souverain Pontife ! Génial !

On est loin du poncif.

Peut-être est-ce en voyant le film que le vrai Pape a eu cette idée ?

Le film de Nanni Moretti « Habemus Papam » serait-il prémonitoire ?

Pour ceux qui veulent connaître les arcanes du Vatican, ce film est à recommander.

La séance de psy avec le Pape et les Cardinaux qui écoutent est très drôle.

C’était bien parti, la réflexion sur le modèle, son choix, etc.

Mais à partir de la zoophilie et de la critique de Berger, l’article est devenu n’importe quoi.

Comme quoi le débat n’est pas rationnel, mais émotionnel.

Mais alors, pourquoi refuser aux autres le droit d’être autre que ce que l’on est ?

Le mariage gay ne deviendra pas obligatoire pour tous, que je sache. Il change l’idée a priori que l’on a d’une famille, pas la réalité de la plupart ce celles-ci.

Dans les magazines du soir, le « rendez-vous », voire « la dispute », c’est pas mieux.

On fait venir n’importe qui, de la porno-star qui vient de faire un film-docu à des chanteurs de rock en passant par des animateurs branchés. Parfois de vrais artistes, mais, noyés dans une masse de médiocrité auto-satisfaite, ils ne peuvent pas dire grand chose.

Dans la dispute, ils ne savent pas faire la différence entre la musique commerciale et la musique exigeante. Les critiques sont plutôt subjectives, sans analyse profonde.

Le problème est qu’à force de dire que tout se vaut, on finit par avoir une chaîne où tous se vautrent.

Mais heureusement, il y a parfois de bonne surprises. L’émission « à voix nue » est très souvent de bonne qualité. Ils donnent le temps d’une vraie réflexion.