Jean-Paul Foscarvel

Aujourd’hui, j’ai autant de répugnance à le voir qu’à l’époque Sarko.

C’est comme si, las de Findus, on nous donnait du Picard, sauf que c’est exactement la même chose, à l’intérieur ! Ça reste mauvais et toxique !

Cela a surtout commencé par une visite à Merkel et au G20, dès qu’il a été élu, quasiment avant qu’il ne puisse dire un mot.

Pour moi, cela signifie qu’il est allé prendre les ordres de ses nouveaux chefs, et s’est empressé d’oublier ses promesses qui n’étaient là que pour nous faire élire le nouveau chargé des basses oeuvres des financiers-décideurs.

Il n’y a qu’un système, un dogme, et la population n’a de fait aucun choix.

Le seul régime admis est la ploutocratie capitaliste, et si la population n’est pas d’accord, elle sera remise au pas, coûte ce que cela coûte.

Nous ne sommes plus dans la démocratie.

Au fond, nous avons suivi les anglais.

Thatcher avec Sarkozy, Blair avec Hollande.

L’essentiel étant que la politique anti-sociale, nommée « libéralisme », dictée par les grands financiers internationaux, soit suivie à la ligne près.

Plus les résultats sont catastrophiques, plus ils continuent dans la même voix.

Ils sont aussi souples avec leurs dogmes que l’était l’inquisition avec les siens.

Il leur faut enfourner la tête des peuples dans la machine à les broyer, et Chavez représentait le refus.

Très bel article ! Et très émouvant !

L’intelligence auraît-elle fuit au PS pour qu’ils se complaisent à ce rôle de porte drapeau UK-US-UE ? La Troïka du pire.

Ce qui génait chez Chavez, c’est son côté social, justement. Il leur faut enourner la tête des peuples dans la machine à les broyer, et Chavez représentait le refus.

Les dictatures mercatiques, tirent sur ce qui leur résistent en criant « Dictature ! », la supercherie devient palpable lorsque ces opposants sont suivis par une population qui ose résister aux escrocs financiers internationaux.

Selon l’idéologie en vigueur, tout ce qui est social est une contrainte pour les marchés, tout ce qui est social nuit à la compétitivité, tout ce qui est social entrave la concurrence, tout ce qui est social doit être éliminé !

Il est drôle de constater (sauf que c’est tragique), que souvent les meilleurs opérateurs des politiques anti-sociales sont les socialistes. Ils pourraient se renommer eux-mêmes anti-socialistes !

Après avoir allongé l’âge de la retraite, diminué les salaires réels, attaqué le droit du travail, réduit les pensions, détruit l’enseignement public, anéantit la santé publique, privatisé les services publics et les avoir rendus inaccessibles aux plus pauvres, il ne leur restera, comme à Chypre, qu’à prendre directement le reste d’argent et le remettre aux banquiers internationaux.

Il leur faudra juste assez de fonds pour payer les forces du désordre à tirer sur les foules en colère. Et les parquer dans des camps. La démocratie libérale sera alors à son comble. Son point optimal de réussite, puisque tous les hommes libres seront du côté du système libéral...