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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 4 juin 2011 13:54

    Le solaire n’est pas le nucléaire, les risques ne sont pas du même ordre.

    Par ailleurs, rien n’empêche de penser que les dirigeants de ces pays finissent par être intelligents et voir leur intérêt à long terme, surtout si les population s’en mêlent vraiment.

    L’islamisme est comme un mot magique qui interdit de penser tout développement des pays du sud de la Méditerranée. Ce n’est pas simple (cas douloureux de la Libye), mais c’est indispensable.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 4 juin 2011 11:04

    L’Europe est en déliquescence, et le principal vecteur en est l’Allemagne, aidée (par vassalité ?) par la France.

    Le plus grave est le rôle de la BCE. C’est l’Allemagne qui a exigé que la BCE ne puisse pas emprunter directement aux Etats.

    Résultat, les Etats passent par les banques qui déterminent comme elles veulent les taux d’intérêt, quitte à elles-mêmes emprunter à la BCE à des taux très faibles : le public finance le privé.

    Pour rembourser, on demande à des pays en difficulté des intérêts plus grands que la pays qui vont bien.
    Plus les pays vont mal, plus on les taxe. Et plus on les taxe, plus ils vont mal.

    C’est comme exiger d’un coureur qu’il réalise une performance. S’il a du retard, on lui ajoute du poids. Et à chaque tour, il a plus de difficultés, il est en retard, et on lui ajoute du poids. Jusqu’à ce qu’il tombe, bien entendu.

    Et le contrôleur est allemand.

    Si en plus il met des pièges (un concombre masqué, par exemple), il est sûr du résultat.

    La question est de savoir pourquoi l’Allemagne épuise-telle ses partenaires européens ?

    • par idéologie (libéralisme, inflatiophobie) ?
    • à cause des élections (les étrangers sont toujours un bon alibi) ?
    • par arrogance ?
    • pour prendre le pouvoir économique en Europe ?

    Peut-être un mélange de tout cela. Mais ça sent mauvais.


  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 4 juin 2011 10:23

    L’Allemagne, mais aussi, à moindre mesure, l’Espagne, sont très impliqués dans un vaste projet de centrales solaires, et éoliennes, dans le Magheb, en coopération avec ces pays.

    Voir le site ci-joint (en Anglais) :

    http://www.desertec.org/

    Bien entendu, la France en est quasi-absente.

    Les solutions devront être à la fois locales (panneaux solaires, géothermiques), et globales.

    Je crois qu’il faudrait arrêter par ailleurs de privatiser l’énergie, mais d’avoir un organisme commun, à une échelle internationale, sans but lucratif, afin de produire et gérer l’énergie.

    Mais ça, c’est un peu de l’utopie.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 2 juin 2011 14:54

    C’est très intéressant.

    Cela illustre la différence entre la plus-value temporelle et atemporelle.

    J’avais écrit un article là-dessus.

    Notamment :

    " Dans le système classique, cette création de valeur s’effectue à partir de la création de biens matériels. Pour faire simple, un travailleur fabrique des chaises. La plus-value est réalisée par la différence entre le coût du travailleur qui lui permet de survivre, et est fonction du temps de travail accomplie (mais ne représente qu’une partie de ce temps), et la valeur ajoutée via son travail, valeur qui se concrétise par du temps de travail. La plus-value est donc directement liée au temps de travail, elle ne peut jamais lui être supérieure : c’est la plus-value réelle.

    Dans le néocapitalisme, la création de valeur se réalise à partir de la conception. Un ingénieur travaille sur un logiciel. Comme le travailleur classique, il a un coût proportionnel au temps de travail, même si son niveau de compétence est pris en compte. La valeur ajoutée n’est pas liée au temps de travail, mais à la qualité de conception, d’information, intégrée dans le produit, qu’est le logiciel. Une fois créé, celui-ci peut être dupliqué indéfiniment, et la plus-value n’est plus liée au temps de travail, elle est complètement dé-corrélée : c’est la plus-value imaginaire. "

    Je dirais plutôt (après la discussion de l’époque), plus-value atemporelle.

    Dans le cas de la compagnie aérienne, il s’agit de plus-value temporelle, avec de vrais pilotes, de vrais avions, de vrai kérosène.

    Dans le cas de la compagnie télécom, une fois installés, ses relais peuvent continuer. Il n’y a pas de lien direct entre l’usage du téléphone et le coût subit par MT. Il peut faire des profits indépendamment du temps d’usage et donc de travail : il n’y a pas d’opérateur (trice) payé (e) pendant les 6 heures de com.

    La concurrence inter-capitaliste est telle que les taux de profits entre Aéroflop et MachinTélécom doivent s’aligner. Conséquence : les low-costs où tout doit être acheté (y compris l’arrêt pipi) et les salaires tirés vers le bas.

    La limite est la vivabilité sociétale. La limite du système lui-même qui finit pas devenir incapable de couvrir les besoins.

    Seules survivraient les entreprise atemporelles. Ou celles qui incorporeraient un maximum d’atemporel (conception, marketing, etc.) dans leur produit.

    A la fin, on a des entreprises qui ne font plus que du vent, mais le font payer très cher, en nous faisant croire qu’il nous est indispensable. Quant au réel, il serait fabriqué par des esclaves (et encore, les contrôler coûte cher)



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 2 juin 2011 13:49

    Au loin, très loin je vois l’agitation.
    Mais ici, tout est calme dans le repos d’un songe

    Au loin, au loin, les consciences se soulèvent.
    Mais enfin, cela ne nous concerne pas !

    Au loin, là-bas, des cris se font entendre.
    Mais qui sont ces gens si sens dessus-dessous ?

    Au loin, dans un étrange quartier, des mains se sont levées.
    Mais qu’est-ce donc que cette masse qui se presse en hurlant ?

    Au loin, en bas, dans la rue, les voilà qui disent non !
    Mais quels sont ces propos criés dessous nos têtes ?

    Au loin, en face, ils descendent aussi.
    Et j’éteins la télé et les rejoins enfin !

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