Jean-Paul Foscarvel

La pure goujaterie française !

Cette photo dit tout.

Il y a un moment où, à force d’écraser un peuple, celui-ci finit par ne plus avoir peur de celui qui l’écrase, car de toute façon, il va se faire écraser.

Et ce moment arrivé, la force du peuple devient inexpugnable, pour un temps au moins.

Toute la difficulté est d’atteindre ce point, mais surtout de le dépasser et de le faire perdurer afin de changer les choses réellement, mais aussi durablement.

Je crois que nous n’en sommes pas loin.

On voit bien que la Vième est en faillite !

Donner TOUT le pouvoir à un seul homme (une seule femme), ce n’est pas de la démocratie.
Que serait devenu le pays après l’él(r)ection de DSK ?
Au-delà d’une partie permanente à l’Elysée, une succursale de la libéralisation à tout va ? Avec par-dessus un discours pseudo-social de justification (et encore ?)

NS et DSK avaient en commun un total mépris d’autrui, comme être humain, mais aussi comme entité (un peuple, une population, une nation, comme on voudra).

Et le peuple, justement, l’accepte sans rien dire, sans broncher plus que cela ?
Sommes-nous out à ce point, l’atonie généralisée nous fait-elle accepter le pire en silence ?
Et cela continue via Aubry qui acquiesce à la garde ? Mais qu’ils la gardent, l’américaine au tapis !

Cap au pire et sus aux pauvres !

Je vois ces gens-là comme des hybrides entre Macbeth et Gargantua. Ils veulent tout bouffer, tout avaler, tout acheter, tout prendre, puis tout détruire, tout jeter. Pays, nations Etats, peuples être humains, , tout doit disparaître afin qu’ils puissent se repaître.

L’à tout prix du profit sans borne les fait se comporter comme des prédateurs en soif d’extases financières. Quelles qu’en soient les conséquences. C’est nous qui paierons, quoiqu’il arrive, vote ou pas vote, PS ou UMP.

Il paraît qu’il y a un frémissement à la Bastille ?

Ouattara fut vice-president du FMI au temps ou Camdessus dirigeait.

« On est dans une économie de marché, on ne reviendra pas là-dessus ».

Bon, tout est dit.

C’est justement l’économie de marché via la concurrence à tout prix qui nous envoie dans le mur.

C’est le problème de la société actuelle. C’est le régime imposé par l’Europe qu’il faut remettre en cause.

Que doit rester dans le marché et que doit y échapper ? Comment rendre au public son domaine ? Quelles structures démocratiques peuvent être imaginées pour des entités économiques efficaces et justes ?

S’il y a une question fondamentale à débattre aujourd’hui, c’est bien celle du marché.

C’est comme l’Europe qui stipule en préambule à toute action la libre circulation des biens. Les droits de l’homme eux-même y sont soumis via la juridiction de Strasbourg (droit de grève vs doit des biens à librement circuler).

Alors le reste ...