@rogal Pour un chrétien l’amour de Dieu est infini, donc il nous proposera toujours le salut. Mais vivre une éternité dans l’amour de Dieu pout avoir des inconvénients pour quelques-uns. On ne peut répondre à cet amour de Dieu qu’en aimant à notre tour, pas seulement aimer Dieu et nous-même, mais aimer toute l’humanité comme Jésus l’a demandé. Dans ces conditions notre orgueil risque d’être un terrible obstacle car il est possible que nous n’arrivions pas à pardonner et à demander pardon. Comment serait-il possible de vivre une éternité à côté de personnes que nous ne pouvons supporter ? Dans ces conditions, le refus du salut peut être une option et l’enfer la seule porte de sortie. Saint Augustin disait que l’enfer est le paradis des orgueilleux. Mettez deux orgueilleux ensemble et vous avez la guerre. La peur de l’enfer est un moteur puissant largement utilisé par l’islam, mais il n’en n’est pas question dans le christianisme. Lors du concordat, l’Etat avait demandé à l’Eglise d’enseigner la peur de l’enfer et l’acceptation de la souffrance ; il en reste encore des traces dans l’inconscient collectif.
@Com une outre C’est vrai que remplacer la religion par tout un tas d’idéologies avec des injonctions qui vous disent ce que vous devez faire, c’est mieux. Mais dans tout cela, le christianisme, c’est d’abord la liberté. Personne ne peut vous imposer de vous convertir et si vous demandez le baptême, on va prendre deux pour bien discerner votre volonté propre. Par ailleurs, les commandements d’amour qui sont les commandements demandés par Jésus n’ont de sens que pour une hypothétique vie après la mort. Donc, c’est vous qui voyez. Si vous voulez savoir, ne me demandez pas, car je peux me tromper. Demandez directement à Jésus qui vous répondra si la question est sincère et lorsque vous serez prêt à entendre une réponse qui n’est généralement pas là où nous l’attendons. Jésus ne nous dit pas « vous devez faire » mais plutôt, « vous aimerez faire » mais cela implique parfois un changement de vie radical lorsque nous sommes loin de ses commandements d’amour.
Il est toujours commode de chercher des boucs émissaires à l’extérieur de l’oumma, mais tous ses problèmes sont bien internes. Il existe au moins une cinquantaine d’obédiences différentes dans l’islam qui sont toutes nées de conflits pour la prise de pouvoir sur l’oumma. Et chacune prétend posséder le véritable islam alors même que l’islam est né des mensonges des califes pour prendre le pouvoir. Le Coran, puis plus tard la sunnaʰ sont autant d’excuses pour justifier le pouvoir des califes et chacun y a ajouté une strate pour se justifier.
Il faut dire que la place de calife est convoitée, le Coran plaçant subtilement le calife au niveau de Dieu lui-même. Mais un Dieu dont les 99 noms conviennent tout autant à un calife ou à un dictateur ne peut pas être Dieu car Dieu ne peut qu’être au-dessus de tous les hommes, califes compris.
@charlyposte Rendez à César... De tout temps, le pouvoir temporel a cherché à maîtriser le pouvoir spirituel et les exemples ne manquent pas dans notre histoire. Mais l’enseignement de Jésus ne va pas du tout dans ce sens. Cherchez qui a les armes pour comprendre ce qui peut bien se passer... L’islam ne fait pas de différence entre ces deux pouvoirs et est bien plus conciliant.
En tout cas, Constantin n’a jamais été catholique. Pourquoi polémiquer ?