@Joséphine Les choix politiques de Jane Birkin et ses prises de position sont l’exact opposé des vôtres. Elle était une féministe assumée qui s’est engagée pour le droit à l’avortement et elle a mené sa vie avec une liberté peu commune à son époque. Vous l’aimiez tant mieux, moi aussi mais vous ne retenez d’elle que ce qui vous arrange et ne remet pas en question vos obsessions d’extrême-droite.
@Tolzan Beaucoup d’erreurs dans cette diatribe à commencer par les mariages mixtes supposés « impossibles entre musulmans et chrétiens » alors qu’ils pèsent presque un tiers des mariages en France et concernent aujourd’hui essentiellement des africains du nord. Vous avez des certitudes mais vous ne connaissez pas vraiment l’histoire de l’immigration en France. Les polonais par exemple sont venus massivement dans les années 20 à l’initiative des charbonnages et des sidérurgistes. Certains sont repartis dans les années 30, renvoyés dans leur pays en raison de la crise économique et beaucoup d’autres sont partis après 45 attirés par la propagande d’une Pologne communiste qui leur promettait une vie de rêve. L’intégration de ceux qui sont restés n’a jamais été aisée. La plupart vivaient dans des cités ouvrières contrôlées par leurs employeurs qui fournissaient logement, meubles, chauffage, payaient le curé polonais, etc... Cela permettait de vivre entre soi sans apprendre le français avec un clergé qui considérait la France comme un pays de mécréants où il n’était pas question de s’installer durablement. Les consulats polonais tenaient le même discours, on était de passage mais on ne resterait pas. Rien n’a été fait pour faciliter l’intégration en dehors du relatif confort fourni par les employeurs qui maintenait les familles polonaises dans une « bulle ». L’intégration s’est faite à la seconde génération par l’école et par les 30 glorieuses pendant lesquelles le travail était abondant. On a donc un contexte qui n’a rien à voir avec celui des grands ensembles et des banlieues, une religion identique qui n’a jamais été un support d’intégration, un contexte politique défavorable et une intégration qui s’est faite en « creux » faute de mieux (très vite les polonais repartis en Pologne ont dissuadé les autres de revenir) qui a bénéficié de la plus forte croissance économique de l’histoire de notre pays. Les choses ne sont jamais simples et ne peuvent pas être résumées en 3 mots. Chaque migration a ses particularités, son histoire. Vous vous contentez de slogans haineux, je préfère la connaissance pour essayer de comprendre.
@C’est Nabum « En conservant le modèle capitaliste. Pure folie. » Jusqu’ici les modèles anticapitalistes qui ont été testés ont donné des résultats écologiques catastrophiques (URSS, Chine, Corée du Nord par exemple). En plaçant l’abandon du système capitaliste comme préalable à tout changement écologique possible, vous vous comportez comme un adepte du « tout ou rien » ce qui inévitablement conduit au rien. Mon opinion est différente. Les idées et les changements de comportements évoluent lentement. Il faut que cela infuse. La suite, nous ne la verrons pas de notre vivant mais pourquoi serait elle pire qu’aujourd’hui ? Nous n’en savons rien. Contentons nous d’agir sur ce que nous pouvons en restant optimiste, c’est à dire du côté de la vie.
@Tolzan En voilà un grand humaniste ! Si on vous suit, ce « parasite social » méritait de mourir puisque « toute sa vie » (17 années) il a vécu de « trafic et autres méfaits ». Je suppose que vous disposez de sources sûres qui établissent qu’à peine sorti du ventre de sa mère ce gamin versait déjà dans la délinquance... Contrairement à ce que vous affirmez les historiens de l’immigration ont montré que les immigrés polonais, italiens, espagnols ou portugais ont eu du mal à s’intégrer et ont fait l’objet du même mépris que celui que vous montrez à l’égard des maghrébins. Ces mêmes immigrés que vous louez peuplaient alors les prisons françaises où ils étaient surreprésentés. Les asiatiques font moins de vagues pour de multiples raisons la principale étant qu’ils vivent dans des structures souvent très communautaristes qui règlent les affaires en interne. Une société qui dézingue un gamin sans raison valable perd toujours quelque chose.
@Adèle Coupechoux Les bâches en plastique qui recouvrent les talus me désolent. Dans les cités pavillonnaires certains en mettent partout. Pour beaucoup de gens laisser un jardin pousser en se contentant de gérer raisonnablement les choses fait « sale ». Notre pays a un rapport à la nature qui est celui du jardin à la française (Versailles en gros). Les allemands par exemple ont une vision très différente. Dans les parcs urbains on marche sur les pelouses et il existe plusieurs types de pelouses de la plus sophistiquée jusqu’à l’herbe à vaches où l’on peut venir faire son barbecue. Là bas les parcs sont des lieux de vie où être au milieu du végétal est l’essentiel, faire « joli » n’est pas la priorité.