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Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

Tableau de bord

  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
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Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 7 mars 2007 12:21

    La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse du maréchal Pétain allait s’identifier avec le naufrage de la France." Charles de Gaulle

    Voici la déclaration de Jacques Attati sur son blog :

    En faisant à France Culture la semaine dernière des déclarations favorables à Maurice  Papon et à Bruno Gollnish, Raymond Barre est il atteint de sénilité précoce, ou retrouve t il les idées de sa jeunesse ? C’est finalement sans importance, car cela ne concerne qu’un homme, dont rien ne permettait jusqu’alors de mettre en doute l’intégrité morale. Plus important est la façon dont la société française va réagir à ces propos inacceptables. Passeront ils inaperçus ? Lui demandera-t-on de se rétracter ? Sera-t-il critiqué par d’autres que les institutions juives et quelques mouvements isolés ? Les candidats à la prochaine élection présidentielle, s’ils sont interrogés, se contenteront ils de formules vagues ? L’air du temps, décidément, est bien trouble. Jacques Attali - 2 mars 2007

     

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 7 mars 2007 08:09

    Désolé pour la coquille du début de réponse : Le département américain du Commerce a longtemps accusé le Canada ...

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 7 mars 2007 08:06

    Le département américain du Commerce ont longtemps accusé le Canada de subventionner l’industrie forestière canadienne, tout en affirmant que les entreprises productrices de bois d’œuvre vendaient leurs produits moins cher que leur valeur réelle. En mai 2002, les États-Unis imposent un droit de douane de 27 % sur tout le bois d’œuvre importé depuis le Canada. Au fil des années, ce sera environ 5 milliards que les États-Unis encaissent. À plusieurs reprises, le Canada a contesté l’imposition de ces droits devant des instances relevant de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Une grande majorité des décisions ont été rendues en faveur du Canada. Le 1er septembre 2006, le Canada et les États-Unis signent une proposition d’accord commercial. Dans le cadre de cet accord, les entreprises frappées du droit de douane ont récupéré 4 des 5 milliards USD versés aux autorités américaines, alors que leurs concurrents américains ont reçu environ 500 millions USD.

    L’article de Marsu soulève un voile seulement de la politique commerciale et protectionniste des États-Unis à l’égard de leur voisin, le Canada et le Mexique.

    Je veux le répéter, excellent article. Très informé sur la réalité nord-américaine. Je n’aurais pu faire mieux, moi qui habite de ce côté-ci de l’Amérique.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 6 mars 2007 12:45

    Précision : Vous aurez bien compris que la conclusion : Et dire que 400 000 mexicains tentent tous les ans de franchir la frontière nord-américaine, en vue non pas de poursuivre le rêve américain mais simplement de survivre ! est de l’auteur du commentaire et non d’Oxfam. Ah ces mises en pages !

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 6 mars 2007 12:34

    C’est une horreur  : imaginer que la raison profonde de la crise du maïs que subit le Mexique depuis ces derniers mois, et que le gouvernement se garde bien de dévoiler à l’opinion publique, découle de la spéculation orchestrée par les grandes transnationales de l’agroalimentaire ! Selon Oxfam Canada, les États-Unis fournissent à leurs producteurs de mais 10,1 Milliards$ par an et les encouragent à inonder les marchés mondiaux à des prix artificiellement bas. De nouvelles recherches d’Oxfam démontrent que les États-Unis dépensent entre 105 Millions$ et 145 Millions$ par an de subventions directes à l’exportation du mais destiné à saturer le marché mexicain (Communiqué, 17 août 2006).

    Vous l’avez très bien démontré Marsu

    Je ne cesse de penser au fait que la nourriture dont dépend tout un peuple pauvre puisse faire l’objet de pareilles spéculations. Bien évidemment, je vais éviter de lancer tous les poncifs à l’égard de mes voisins, les Américains. Nous sommes - en Amérique - plongés dans cet Accord de libre-échange nord-américain. Au Mexique ce fut le maïs, chez nous, au Québec, la crise du bois d’œuvre. Aussi éloignés l’un de l’autre, le maïs et le bois ont eu pour propriété d’appauvrir en raison d’une part des augmentations faramineuses sur le maïs, et, d’autre part, en raison des frais de douanes exorbitants imposés par nos voisins sud, les États-Unis. Près de 200 forestiers ont quitté le métier ou ont fait faillite, victimes des droits compensatoires imposés par le gouvernement américain sur les exportations de bois d’œuvre canadien. ET voilà que maintenant on crée une pénurie artificielle, on stocke des tonnes de maïs en attendant que le prix monte pour pouvoir ainsi le revendre au prix fort quelques semaines plus tard. Ces compagnies spéculatrices participent à l’augmentation du prix du maïs et à l’appauvrissement des familles mexicaines.

    Le maïs comme symbole culturel et base de l’alimentation quotidienne : « occupe une place centrale dans l’imaginaire symbolique, culturel, social et environnemental de l’ancienne Méso-Amérique. Depuis des millénaires, l’histoire du maïs et l’histoire de l’homme sont indissolublement liées : selon une des versions de la cosmologie mexica, les habitants de la terre voient le jour après que Quetzalcóatl, le Dieu serpent à plume, ait affronté le seigneur de l’inframonde pour y prendre les grains de maïs rouges, jaunes, blancs et bleus et les redistribuer ensuite aux hommes. Les mythes se rapportant à l’origine du maïs associent l’apparition de l’agriculture au surgissement de la civilisation et créent ainsi la notion d’identité ethnique. Pour les mexicains aujourd’hui, la culture et la consommation de cette plante sont une partie intégrante de leur existence : sans elle, leur vie s’appauvrit et se déforme inexorablement. Quelques 300 millions de kilogrammes de maïs sont consommés tous les jours au Mexique sous forme de galettes, la fameuse «  tortilla » ; soit une consommation de 9 tortillas par jour et par personne. Il existe environ une soixantaine de variétés de maïs au Mexique (à l’époque précolombienne, plus de 250 variétés !!) à partir desquelles sont élaborés les principaux plats mexicains : l’enchilada, le pozole, les tacos, ... »

    Je reprends la conclusion d’Oxfam Canada : « Si les bénéfices du commerce mondial étaient justement répartis - ce que tout le monde prétend vouloir - les pays en voie de développement, comme le Mexique, pourraient protéger les pans les plus faibles de leur économie. Et les pays riches, comme les États-Unis, devraient mettre fin aux subventions massives qu’ils investissent dans leurs exportations agricoles.

    Et dire que 400 000 mexicains tentent tous les ans de franchir la frontière nord-américaine, en vue non pas de poursuivre le rêve américain mais simplement de survivre !

    Pierre R.

    Montréal (Québec)

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