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Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

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  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
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Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 15 mars 2007 11:24

    Il y a dans cet article un juste équilibre entre l’analyse personnelle et l’interprétation des faits vérifiables. Belle rigueur de ton et d’approche.

    Je retiens surtout cette excellente réflexion : Dire que tout est équivalemment bon revient, en définitive, à considérer que nous n’avons plus besoin d’autrui pour progresser dans la recherche d’une vie meilleure et que, contrairement à l’attitude d’Hérodote et d’autres grands fondateurs de la tradition occidentale, nous n’avons plus besoin des cultures extérieures pour y confronter nos valeurs et s’inspirer d’éléments extérieurs.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 15 mars 2007 10:54

    Pour bien comprendre la philosophie qui a présidé à la création de ce ministère québécois de l’immigration, il faut se reporter à la doctrine cullen-couture. Voici en quelques mots en quoi consiste la politique d’immigration du Québec.

    Au Canada, l’immigration est, en vertu de l’article 95 de la Constitution, un domaine de compétence partagée entre les gouvernements fédéral et provinciaux. Ce n’est toutefois qu’à partir de la fin des années 1960 que le gouvernement du Québec a commencé à exercer ses pouvoirs en ce domaine. Avec la signature de l’Entente Cullen-Couture en 1978, le Québec a acquis les premiers pouvoirs lui permettant d’influencer de façon significative l’immigration lui étant destinée. C’est alors qu’il s’est doté d’outils de sélection et qu’il a entrepris de planifier l’utilisation de ceux-ci en fonction d’objectifs spécifiques liés à la capacité d’accueil du Québec ainsi qu’à la composition de l’immigration qu’il souhaitait accueillir pour une période donnée. La décision du gouvernement du Québec d’intervenir dans la gestion de l’immigration se destinant à son territoire procède de la conviction que l’immigration peut et doit servir d’instrument de développement de la société québécoise. Dans cette optique, la planification des niveaux d’immigration doit prendre en compte les enjeux auxquels est confrontée la société québécoise.

    Seule collectivité majoritairement francophone en Amérique du Nord, la société québécoise attache la plus haute importance à la pérennité du fait français, car s’il ne résume pas à lui seul le caractère distinct du Québec moderne, le fait français n’en demeure pas moins l’élément le plus significatif. C’est en ces termes que l’Énoncé de politique en matière d’immigration et d’intégration, publié en 1990, exprimait la volonté gouvernementale de préserver l’identité culturelle de la société québécoise et d’assurer la pérennité du fait français sur son territoire. Près de quinze ans plus tard, le consensus en la matière demeure ferme au Québec : la préservation de l’identité culturelle de la société québécoise et la pérennité du fait français représentent toujours un enjeu majeur de développement pour le Québec.

    Des pénuries importantes de main-d’œuvre se profilent donc à l’horizon, dans presque tous les secteurs d’activité et dans un bon nombre de régions du Québec. L’immigration, parce qu’elle permet un apport direct et immédiat de jeunes travailleurs qualifiés et, éventuellement, d’entrepreneurs et d’investissements, est en mesure de contribuer à atténuer ces pénuries.

    La dynamique démographique québécoise (faible natalité, vieillissement rapide de la population, déclin conséquent de la population en âge de travailler dès le début de la décennie 2010, etc.) plaiderait en faveur de l’admission de contingents considérables d’immigrants, se situant bien au-delà des niveaux actuels d’immigration. En outre, pour répondre aux impératifs d’ordre démographique, la politique québécoise d’immigration devrait maintenir pendant plusieurs décennies ces forts volumes d’admission. En revanche, d’autres enjeux associés à l’immigration peuvent militer en faveur de niveaux d’admission plus modérés. C’est particulièrement le cas pour l’enjeu économique qui commande que les volumes d’immigration, mais également le profil socioprofessionnel des immigrants admis, correspondent aux besoins spécifiques du marché du travail et de l’économie du Québec. L’objectif ayant trait au maintien d’une certaine proportion, au sein de l’immigration, de personnes connaissant déjà le français au moment de leur admission, influence aussi la fixation des volumes d’admission planifiés, notamment dans la mesure où la disponibilité, dans les bassins internationaux de sélection, de candidats francophones présentant un profil professionnel favorable, demeure limitée.

    En somme, l’exercice de planification des niveaux d’immigration consiste donc à trouver le point d’équilibre optimal entre des besoins et des contraintes, sachant que le consensus social, par rapport à l’immigration, dépend en grande partie de l’atteinte de ce point d’équilibre. (Source : LA PLANIFICATION DES NIVEAUX D’IMMIGRATION - 2005-2007, Ministre des Relations avec les citoyens et de l’Immigration)

     

     

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 12 mars 2007 12:05

    Je n’ose imaginer cette première garde à vue, voire première mise en accusation, d’un citoyen journaliste qui aurait filmé une violence policière et qui, comble du défi, l’aurait mise en ligne sur Youtube ? Si tous les blogs de France se donnaient la main pour diffuser - un même jour - une vidéo - en reprise - d’une violence policière, le jour même de l’élection - si tant est qu’il en sorte gagnant - de monsieur Nicolas Sarkozy ... bon faut pas rêver. Est-ce qu’un simple lien, sur un blog, à une vidéo qui relate un cas de violence, est également punissable devant la loi française ?

    L’autre question : les citoyens journalistes de France accepteront-ils de défendre leurs droits jusqu’au bout de leurs convictions, comme le jeune américain Josh Wolf : « Le blogueur et journaliste indépendant, Josh Wolf, âgé de 24 ans, est l’auteur d’un documentaire sur une manifestation contre le G8 qui s’est déroulée à San Francisco en 2005. Au cours de cette manifestation, des actes de violence ont été commis sur un agent de police, ce qui a conduit à l’ouverture d’une enquête. Josh Wolf croupit dans une prison américaine, depuis plus de 200 jours, parce qu’il a refusé de livrer ses archives vidéo à la justice fédérale dans le cadre de l’enquête d’un grand jury sur les dégradations présumées d’une voiture de police pendant les événements. »

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 12 mars 2007 10:52

    Bonjour Michel. Avez-vous suivi l’expérience de l’Estonie ? Comme vous le savez sans doute, l’Estonie, premier pays au monde à organiser un vote sur internet, est aussi l’un des plus pauvres de l’Union européenne. Ce pays balte compte 1,3 million d’habitants. 30’000 personnes ont voté à l’aide de leur ordinateur personnel ou celui de leurs bureaux, premier vote électronique au monde dans un scrutin législatif. Pour ce faire, il suffisait d’être muni d’une carte d’identité à puce électronique - ce qui est le cas d’une grande majorité de la population -, d’acquérir un lecteur idoine pour l’équivalent de quelques euros et de le connecter à un ordinateur. Après avoir inséré la carte dans le lecteur, il n’y avait plus qu’à s’identifier au moyen d’un mot de passe pour procéder au vote. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) était chargée de surveiller le bon déroulement des opérations. Son bilan fournira quelques éléments permettant de savoir si le procédé est aussi sûr que l’affirment les autorités estoniennes qui s’appuient sur le succès de banques en ligne pour défendre le système électoral. L’Estonie fait partie de l’Union européenne depuis le 1er mai 2004 et a prévu d’adopter l’euro le 1er janvier 2008. Elle est membre de l’OTAN depuis le 29 mars 2004.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 9 mars 2007 15:05

    Excellent article.

    Je vis de ce côté-ci de l’Amérique. Pour un pays qui ne vit pas dans la misère, le Canada ressent tout de même, parfois brutalement, les effets de l’Alena. Les États-Unis sont très protectionnistes, quoiqu’ils en disent. Imaginons maintenant un Alena élargi avec le Mercosur ou une grande partie de l’Amérique latine.

    L’aide internationale se faisait couramment nord-sud. Puis est-ouest (avec la chute de l’Union soviétique et l’énergence des anciens pays de l’Est). La création de la Banque européenne de développement (dirigé un temps par Jacques Attali) démontrait bien l’importance de ce nouvel axe de développement.

    L’Amérique latine - pendant très longtemps - a été oublié. Puis, les pays ont semblé négliger l’Afrique pour se tourner vers l’Amérique latine, notamment le Chili. Pays très prometteur.

    Je m’interroge le plus sérieusement du monde sur l’opération qu’entend mener Georges W. Bush. La basculement à gauche d’une partie de l’Amérique latine a certes de quoi inquiéter les États-Unis. Vous avez raison, Lula maintient le cap et évite - malgré ses antécédents à gauche - de stigmatiser les pays donateurs et investiseurs. Il est incontournable.

    J’ai été surpris de sa réélection. Les classes populaires se sont senties oubliées. Elles ont maintenu leur confiance à Lula. Un parcours sans faute pour Lula.

    Reste à voir les résultats de la visite de Bush et le changement de stratégie politique qu’entraînera dans sa suite cette visite.

    Merci

    Pierre R.

    Montréal (Québec)

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