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Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

Tableau de bord

  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
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Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 9 mars 2007 13:34

    En date du 7 mars 2007, il y a deux jours, le quotidien Le Monde faisait état d’un sondage que voici : « Les trois quarts des Américains (74%) estiment que les valeurs morales aux États-Unis sont plus faibles qu’il y a vingt ans et 66% pensent que les jeunes ont moins le sens du bien et du mal que leurs aînés, selon une étude de l’Institut Culture et Media qui a interrogé 2.000 personnes en décembre 2006. Pour 87% des sondés, ces valeurs sont celles du travail, de l’entraide, de l’honnêteté et de la gratitude primant sur l’appât du gain. Quasiment tous les Américains (87%) affirment pourtant croire en Dieu mais 36% seulement reconnaissent faire passer les principes religieux avant leurs propres besoins ou désirs. [...] L’étude divise la population américaine entre un tiers d’"orthodoxes" (31%), très religieux et plutôt conservateurs, un petit cinquième (17%) de "progressistes" et près d’une moitié (46%) d’"indépendants", qui se positionnent parfois dans un camp, parfois dans l’autre ».

    Devant une telle baisse des valeurs morales américaines, comment toute l’Amérique attendrait-elle une clémence qui viendrait tout droit du bureau ovale, pour service rendu au bénéfice du doute et du prétexte si utile au Président guerrier ?

    Selon l’article de Murray Waas paru dans le National Journal du 19 février 2007, Lewis Libby a déclaré devant le grand jury fédéral que Cheney et d’autres responsables de l’administration Bush l’avaient encouragé et autorisé à révéler des informations classées secrètes à l’été 2003. En réponse à cet article, repris par les médias nationaux et internationaux, le sénateur Ted Kennedy avait rendu publique la déclaration suivante : « Le peuple américain a le droit de savoir si le Président était au courant que des informations classifiées servaient à cette fin et s’il en a donné lui-même l’autorisation. En outre, il est en droit de recevoir l’assurance que l’affaire ne sera pas étouffée par le gouvernement lorsque les décisions seront prises quant à la déclassification des documents nécessaires pour le procès. »

    En cours de procès, le député démocrate John Conyers, membre de la commission Judiciaire de la Chambre, avait rappelé qu’en septembre 2003, Bush s’était engagé à « prendre des mesures conséquentes » contre toute personne de la Maison Blanche coupable d’avoir révélé des informations classifiées. « Êtes-vous toujours tenu par cette promesse du Président, et si oui, quelle mesure comptez-vous prendre ? » Une résolution du député Conyers propose de créer une commission d’enquête chargée de déterminer si les actions de l’administration Bush, avant et après l’invasion de l’Irak, ont enfreint les clauses constitutionnelles et constituent ainsi un motif de destitution.

    Face à la majorité des Démocrates, comment toute l’Amérique pourrait-elle s’attendre à une clémence qui viendrait tout droit du bureau ovale, pour service rendu au bénéfice du doute et du prétexte si utile au Président guerrier ?

     

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 9 mars 2007 12:26

    Monsieur West

    Je ne cherche pas de querelle avec vous. Je vous ai posé une simple question. Je m’adresse à l’auteur de cet article. Ma question aurait été posée pareillement à n’importe quel autre auteur. Ai-je le droit d’être informé sur au moins une source qui viendrait appuyer cette affirmation que vous faites : toute l’Amérique attend désormais cette clémence qui viendrait tout droit du bureau ovale, pour service rendu au bénéfice du doute et du prétexte si utile au Président guerrier . Ce n’est pas rien, monsieur West. Vous en conviendrez.

    Est-ce possible qu’un citoyen puisse poser une simple question à un auteur et en débattre de façon civilisée ? Je m’adresse à vous en tant qu’auteur. Pourriez-vous me dire où vous avez lu qu’il y aurait une manoeuvre en sous-main pour amorcer un pardon présidentiel ? Je n’ai lu nulle part cette nouvelle.

    Merci de répondre avec courtoisie à ma question.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 9 mars 2007 12:04

    Libby peut encore aller en appel du jugement. C’est son droit. Dire que toute l’Amérique attend une clémence du président pour service rendu est hautement spéculatif. Une telle rumeur - s’il elle était avérée - aurait fait les manchettes, vous n’en doutez pas.

    Le président américain serait bien avisé d’attendre la fin de tous les recours en justice de monsieur Libby. Un pardon présidentiel est en général un dernier recours, à ce que je sache. Un des jurés aurait dit que d’autres jurés avaient éprouvé de la compassion pour Libby. A la Maison Blanche, George Bush s’est dit attristé par le verdict et Dick Cheney se borne à déclarer « que Lewis Libby est un individu d’un talent extraordinaire ».

    Nulle part j’ai lu ce que vous affirmez : toute l’Amérique attend désormais cette clémence qui viendrait tout droit du bureau ovale, pour service rendu au bénéfice du doute et du prétexte si utile au Président guerrier relève de l’imagination et non des faits. Je suis prêt à vous accorder le bénéfice de vos sources. IL faut être prudent.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 7 mars 2007 22:23

    @ À tous

    Il y a erreur sur la personne qui a cité Valery. Elle provient de (IP:xxx.x9.73.200) le 7 mars 2007 à 17H41.

    Mes excuses.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 7 mars 2007 21:34

    @ Marsu

     smiley

    Pierre R.

    Montréal (Québec)

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