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Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

Tableau de bord

  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
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Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 5 mars 2007 16:24

    @ Arthur

    Bonjour Arthur

    Il y a aussi un autre côté de la médaille. Il y a ce qui se passe sur le terrain (article fort intéressant que vous nous vous relayé) et ce qui se passe aux États-Unis même. Force est d’admettre que les États-Unis éprouvent des difficultés à rallier des partenaires à leur cause. Et même sur une base interne, la situation est loin d’être rose. Voici ce que relaie Le Courrier international :

    Beaucoup d’employés du gouvernement ont carrément refusé à plusieurs reprises de partir en Irak, d’autres exigeant de n’être affectés qu’à Bagdad et de ne pas être envoyés à l’extérieur de la Zone verte [un quartier de Bagdad sous haute protection militaire] où se trouvent l’ambassade des Etats-Unis et les ministères irakiens. Et, si la secrétaire d’Etat, Condoleezza Rice, a assuré au début du mois dernier que les fonctionnaires du département d’Etat « se portaient volontaires en grand nombre » pour les postes difficiles, même en Irak, on souligne de source proche du personnel que ceux qui sont partants sont généralement des diplomates plus jeunes, qui n’ont pas d’expérience et viennent de démarrer dans la carrière. [...] Le ministère des Affaires étrangères américain a du mal à trouver des volontaires pour ses missions en Irak. Au point de devoir faire appel à l’armée, qui rechigne à effectuer des missions civiles.

    Article à lire de Helen Cooper et Thom Shanker. Très intéressant.

    http://www.courrierinternational.fr/article.asp?obj_id=71335

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 5 mars 2007 15:45

    Au Québec, un débat bouscule certaines idées qu’on ne pouvait imaginer : doit-on refuser un étudiant au niveau universitaire en raison d’un échec en français ? La langue est le moyen de communication, d’éducation, d’appréhension et de formation. Un étudiant, prêt pour le niveau universitaire, en des matières hautement complexes, est incapable de s’exprimer - à l’oral et à l’écrit - correctement. L’alarme est sonnée.

    Faut-il refuser ces étudiants et faire preuve d’un laxisme, voire une certaine complaisance, à leur égard ? Convoiter un doctorat sans être préparé pour rédiger une thèse semble - prima facie - une contradiction évidente. Ce que bien évidemment les regroupements d’étudiants contestent.

    A une certaine époque, au Québec, on ne voyait plus l’utilité d’enseigner la religion dans les écoles. Par la suite, on y a institué un enseignement moral. On ne voyait plus l’utilité d’enseigner l’histoire sur la base d’une mémorisation d’événements et de dates. Le ministère de l’Éducation tente tant bien que mal de réformer cette matière qui heurte de plein fouet les professeurs. On a jeté aux ordures l’enseignement des humanités gréco-latines. On y a installé l’enseignement professionnel et scientifique. D’aucuns pourraient y voir un passéisme de vieille dentelle.

    Mais les résultats semblent éloquents : un taux d’échec en français oral et écrit anormalement élevé.

    Lorsque vous écrivez : Dans cette hypothèse, un tiers de tous les étudiants (psychologie, langues, droit, médecine...) ne disposerait pas d’un bagage culturel suffisamment solide pour obtenir une licence ou un master, c’est malheureusement l’opinion générale qui circule chez nous.

    Désolé de vous avoir exposé ces observations de ce côté-ci de l’Amérique, mais je crois que les préoccupations se rejoignent finalement. Les étudiants finissants sont-ils suffisamment armés pour faire face au marché du travail ?

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 5 mars 2007 15:19

    Comme l’histoire se répète. Sujet rarissime : des villes mises en faillite. Au Québec, nous avons vu ce drame d’une façon différente : le retrait d’une grande industrie du fer dans deux villes a forcé le gouvernement à fermer une ville, Gagnonville, et à restreindre sa présence dans une autre, Sherferville. Ces deux villes étaient situées au nord du 55e parallèle. Ce qui a sauvé Sherferville était la présence de deux communautés autochtones locales, les Neskapis et les Montagnais. Nous avons également un jour contraint des villages de la Gaspésie à fermer pour des raisons économiques.

    Votre sujet éveille en moi des souvenirs qui ne sont pas des plus heureux.

    Que Sapporo et Yokohama soient mises devant la même situation est une tragédie.

    Dans le cas de Yubari, il ne reste qu’une population largement vieillissante. Comme vous l’indiquez si bien, la ville a été désertée par des milliers de jeunes qui auraient pu en assumer la relève. Voilà cependant. Comment assurer une relève lorsqu’il n’y a plus d’emploi.

    La particularité de ces villes fantômes réside dans le fait qu’elles vivaient à l’aide de l’industrie minière. Une fois les richesses naturelles épuisées, les compagnies, sans âme, quittent les lieux. Brutalement. Je crains qu’il n’en soit ainsi un jour pour La Guyane dont Shawford a si traité le cas ici sur Agora.

    Pour pallier ces départs, les villes se tournent très rapidement vers une solution touristique. Ce qu’a tenté de faire également Shefferville en y créant des pourvoiries pour riches américains et européens.

    Que Sapporo et Yokohama soient mises devant la même expectative est une tragédie. Nous assistons bien impuissamment au déracinement d’une population. Dans une vie antérieure, je travaillais au sein d’un Office gouvernemental de développement et de planification. J’ai assisté de mes yeux au déracinement de ces populations. Il y a, dans tous les cas de fermeture, tragédie humaine collective et tragédie humaine individuelle. Indescriptible. Et à ne pas revivre.

    Il faudra plus que de l’espoir pour Yubari.

    Excellent article qui soulève que trop rarement ces grands drames que sont les déracinements de populations massifs.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 5 mars 2007 11:00

    Intéressante cette décision judiciaire. Elle démontre bien les tendances qui ont cours entre liberté d’expression et les droits des citoyens. Le débat est réel : peut-on tout dire ? En corollaire, sommes-nous tenus d’accepter tout ce qui se dit ?

    Pouvez-vous imaginer un instant une telle poursuite, selon les mêmes termes, aux États-Unis ? Les indemnités - je crois - auraient presque ruiné Le Canard enchaîné.

    Votre constatation - ce n’est quand même pas la même chose de salir publiquement un magistrat et de ruiner discrètement la vie d’un « anonyme » innocent - est lourde de sens.

    Merci

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 5 mars 2007 10:08

    Le 7 février dernier, Nicolas Dupont-Aignan publiait sur son blog les résultats d’un sondage sur l’indice de satisfaction du public à l’égard des blogs politiques : « Concernant les blogs officiels des candidats, le record va à Nicolas Dupont-Aignan avec un indice de satisfaction de 78%, suivi de François Bayrou (77%), d’Olivier Besancenot et Dominique Voynet (76% chacun), Jean-Marie Le Pen (75%), Nicolas Sarkozy (72%) et Ségolène Royal (69%). »

    Deux questions :

    a) en serait-il toujours ainsi aujourd’hui

    b) d’où viennent ses difficultés à réunir les 500 parrainages ?

    Monsieur Dupont-Aignan attribue notamment au système bipartisan ses difficultés : de très nombreux Maires ou Conseillers généraux hésitent à parrainer car ils savent que le système bi partisans est devenu impitoyable avec les esprits libres.

    http://www.nda2007.fr/blog/index.php/

    D’autre part, est-ce que ce n’est pas le propre de toutes les campagnes électorales d’être centrées sur des questions intérieures plus que sur des politiques extérieures, comme l’Afrique, le Moyen-Orient, la bipolarisation ou la multipolarisation, le développement durable, la protection des écosystèmes ?

    On pourra toujours rétorquer que ce n’est pas le Moyen-Orient qui vote pour les candidats en France mais pour les Français qui élisent leurs dirigeants.

    Intervention faite en tant qu’observateur.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)

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