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Pierre Régnier

Pierre Régnier

Je suis né en 1938, quelques semaines avant Munich. J’ai milité jadis à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), plus tard au PSU et à la CFDT. Au sein de cette confédération j’ai été, juste avant le démantèlement de l’ORTF en 1974, l’un des Secrétaires Nationaux du syndicat de la radio-télévision de service public. J’ai publié en 1986, en collaboration avec deux amis, "Le Gâchis audiovisuel" aux Editions Ouvrières (devenues Editions de l’Atelier). A de nombreuses reprises pendant des années j’ai tenté, par la proposition de libres opinions à la presse, de convaincre qu’il faut "désacraliser la violence religieuse". J’ai constaté un triple refus (des responsables religieux, politiques et médiatiques) de prendre en compte cette nécessité selon moi évidente. C’est seulement sur des sites Internet (citoyens, républicains, laïques, religieux individuels) que j’ai réussi à l’exprimer.

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  • Premier article le 16/11/2007
  • Modérateur depuis le 13/11/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 18 juin 2010 23:34

    @ Massaliotte

    Ce 18 juin 2010 un grand écrivain portugais est mort. Après le 11 septembre 2001 José Saramago, qui ne croyait pas en Dieu, avait écrit dans Le Monde que « le facteur Dieu » est « la plus criminelle des inventions ». 

    L’invention continue, aujourd’hui, à faire commettre des crimes. Je ne pense pas, cependant, que ce soit fatal et, sans la lâcheté des politiciens, les croyants pourraient être amenés à rejeter, y compris dans l’islam où elle est la plus gravement bétonnée, la conception criminogène de Dieu.

     

    @ Kitamissa

    @ non 667

    S’il vous plait, cessez de dire « la mondialisation ». Sans adjectif ce mot n’a pas de sens. Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, la « mondialisation de l’économisme » (qu’on nomme aussi, moins justement selon moi, « capitaliste » ou « libérale » mais qu’on nomme surtout « LA mondialisation ») n’était pas fatale. Elle peut toujours, même si c’est plus difficile après les renoncements de la « Gauche » être remplacée par une mondialisation socialiste.

    De la même manière une Europe socialiste aurait pu, et pourrait toujours, remplacer l’actuelle « Europe de l’économisme » et constituer un fort pôle de résistance à l’économisme mondialisé, dont on mesure en ce moment le début (seulement le début) des dégâts.

    Les éléments constitutifs de ce que vous appelez, non667, le "gaullisme anti-mondialiste" me semblent être une bonne base pour cette autre Europe et pour cet autre monde, mais ils ne sont pas suffisants.

    En ce 18 juin 2010 la Droite, qui ose se réclamer de De Gaulle et la »Gauche« , qui ne se réclame plus que d’elle-même (de ses dirigeants démissionnaires) veulent nous faire croire que c’est impossible et c’est là, justement, le plus gros des dégâts. On n’est pas obligés d’adhérer à leur idéologie, le fatalisme.


    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-18-juin-bien-particulier-76966#forum2591235



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 18 juin 2010 12:18

    L’histoire, les situations historiques ne se répètent jamais, mais il y a des comportements qui, face à des menaces différentes, se ressemblent.

    C’est vrai, Bernard Dugué, la donne est moins simple et, aujourd’hui, bien des « agités de la conscience idéologique » qui, comme vous dites "se sont lancés dans un dessein de résistance comme si Sarkozy était Pétain" se comportent en réalité comme des collabos d’un nouveau genre.

    Dans la France de maintenant la menace est bien, comme vous dites, intérieure, mais vous ne voyez pas ses plus évidentes manifestations. Bien que n’ayant pas « l’œil aiguisé de l’aigle intuitif » je trouve que, contrairement à ce que vous dites, l’ennemi "qui se nomme opportunisme, vénalité, cupidité, arnaque, intérêt factieux, lobby, décadence, nihilisme" est parfaitement visible. Mais c’est cet ennemi là qui, apparemment, vous rend l’autre invisible.

    Sur un point vous avez raison, Bernard Dugué. Allez "jusqu’au bout de votre dessein philosophique, ne lâchez rien" mais, à partir des remarques de James par exemple, cherchez un peu et vous verrez ce qui crève les yeux : l’ennemi principal est non seulement très visible, il est très clairement déclaré. 

    Et si l’Etat, comme vous dites, »ne peut satisfaire toutes les demandes" il a au moins, dans une république laïque, le clair devoir de lui résister.

    Rejoignez ceux qui, de plus en plus nombreux, exigent qu’il le fasse.



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 17 juin 2010 23:39

    @ Annie

     

    Je veux bien croire que, comme Antoine Diederick, vous ne voyez vraiment pas de quoi il s’agit ici. Peut-être que vous êtes jeune et que vous êtes mal informée. Ce n’est pas le cas des personnalités très médiatisées que j’accuse de lâcheté dans mon texte. Si ces gens se contentaient de rester silencieux dans leur aveuglement volontaire je ne les aurais pas éclairés comme je l’ai fait. Mais certains d’entre eux deviennent franchement écoeurants quand il s’agit de présenter, par exemple, l’action et les militants de Riposte Laïque.

     

    Je considère que cette action est indispensable, très noble et d’une urgente nécessité. Et les militants de RL sont d’autant plus méritants qu’ils sont bénévoles, que leurs moyens sont faibles et, surtout, que sont ligués contre eux, dans la mauvaise foi, des individus bien installés dans le confort que leur procurent les énormes moyens médiatiques dont ils disposent.

     

    La situation, cependant, est en train de changer. Riposte Laïque fédère maintenant beaucoup de français lucides qui veulent agir pendant qu’il est encore temps, et qui sont indignés par l’attitude des puissants du pays, au pouvoir ou dans l’opposition.

     

    Ceux de la « Gauche » sont d’ailleurs en train de préparer le renouvellement, en 2012, du premier tour des élections de 2002. Même si ce n’est pas la principale motivation de mon engagement, ayant milité toute ma vie à gauche je considère que c’est tout de même très grave.

     

    Ne tardez pas, ouvrez les yeux.



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 3 juin 2010 08:27

    J’ai, moi aussi, sur certains points, quelques divergences avec certains articles de Riposte Laïque, où j’ai l’honneur d’être publié de temps en temps. Simplement, je n’oublie jamais l’essentiel : je crois, comme le croient les animateurs de ce média de résistance, que l’islamisation de la France et de l’Europe est l’un des plus grands dangers de notre époque. Je soutiens donc fermement Riposte Laïque, et souhaite que se poursuive l’élargissement actuel de son audience. 

    Il est bon que, même si c’est pour combattre RL, des émissions comme « Arrêt sur images » ne puissent plus longtemps ignorer son existence et son impact.

    Je ne suis pas sûr que ceux (celles surtout) qui, partout dans le monde, sont persécutés au nom de l’islam trouvent absolument indispensable de savoir s’ils le sont vraiment par l’islam lui-même ou seulement par des islamistes. Est-ce, par exemple, la question essentielle que se posent en ce moment les bahaïs d’Iran ? Voir ici :

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/05/28/l-iran-continue-sa-persecution-contre-la-communaute-bahaie-par-foad-saberan_1364073_3232.html )

    Pierre Régnier 

    (politiquement « proche du Front National » à peu près comme, physiquement, de Mars ou de Vénus)



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 26 décembre 2009 17:22

    @ l’auteur Philippe Bilger

     Parce que vous êtes une personnalité influente (et parce que je considère que c’est à juste titre) je veux espérer que, durant l’année qui vient, vous serez de ceux qui feront avancer l’UNESCO sur un point selon moi extrêmement important, et directement en rapport avec le sujet que vous traitez ici.

     Cette année 2010 sera la dernière de la Décennie UNESCO de la Promotion d’une Culture de la Non-violence et de la Paix « au profit des enfants du monde ».

     Je rappelle que, durant les neuf années précédentes, et malgré les très nombreuses violences effectivement commises au nom de Dieu, non seulement les institutions religieuses n’ont pas rejeté leur conception violente de Dieu, mais elles ont même refusé de réfléchir à la nécessité de ce rejet. Les animateurs de la belle Décennie ne leur ont pas demandé de le faire.

     J’ai alerté sur ce gâchis notamment dans deux textes diffusés par Internet, et qu’on peut considérer comme deux volets d’un même article publiés à deux ans d’intervalle :

     « La Décennie »au profit des enfants du monde« va finir en catastrophe » (déc 2007) :

    http://www.centpapiers.com/la-decennie-au-profit-des-enfants-du-monde-va-finir-en-catastrophe/1633/comment-page-1/

     "Irina Bokova voudra-t-elle pacifier les religions ?" (nov 2009) :

    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/irina-bokova-voudra-t-elle-64907

     Vous y verrez mis en évidence le rôle très négatif de Benoît XVI en la matière. Mais j’insiste sur ce point faible de votre article (très présent d’ailleurs chez de nombreux observateurs) : Jean-Paul II n’avait pas « fait de la morale une politique ». II n’est pas maintenant le bon pape à opposer au méchant Benoît XVI car il partage avec celui-ci la responsabilité de ce qu’il a fait de pire. Ce sont ces deux papes qui ont réanimé, re-justifié, « re-sacralisé » même, en quelque sorte, dans le nouveau catéchisme de l’église catholique, la conception violente, criminogène de Dieu, cultivée depuis toujours dans toutes les religions monothéistes.

     Je rappelle par ailleurs que c’est Jean-Paul II qui a décidé, en septembre 2000, de béatifier son lointain prédécesseur Pie IX, celui-là même qui, au 19e siècle, avait égaré l’église catholique dans l’invention de l’infaillibilité papale et de nouveaux dogmes stupides, celui qui condamna la liberté de conscience, l’école laïque, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, celui qui, même, persista dans la justification ecclésiale de l’esclavage. Selon ce pape béatifié par Jean-Paul II l’esclavage pouvait en effet « avoir plusieurs raisons justes » qui "se réfèrent à des théologiens approuvés« , il »n’était pas contraire au droit naturel et divin pour un esclave, qu’il soit vendu, acheté, échangé ou donné« .

     Les mauvais papes sanctifient leurs mauvais prédécesseurs en espérant pouvoir être sanctifiés eux-mêmes à l’avenir. Pie XII n’est assurément pas Papon mais Benoît XVI, même s’il est parmi les « théologiens approuvés » est un théologien très dangereux, un de ceux qui s’entêtent à maintenir l’église dans ses pires conceptions obscurantistes. Qui tout particulièrement, en maintenant sa conception violente de Dieu, contribuent à la schizophrénie des croyants de tous les monothéismes et, par suite, au passage à l’acte criminel de certains d’entre eux "pour le bien de l’humanité« .

     Il faut insister avec force sur le fait que ce maintien n’est nullement fatal.

     Il faut aussi remarquer que bien des adversaires du pape actuel contribuent à le maintenir dans son comportement réactionnaire. Parce que, contre toute évidence et pour des raisons démagogiques, ou/et de basse politique, certains d’entre eux veulent absolument faire passer l’islam pour une religion de tolérance et de paix, une religion qui ne pose pas de problème, ils vont jusqu’à accuser le pape des pires intentions quand il suggère que ce n’est pas vrai. Ainsi de stupides protestations se sont élevées quand Benoît XVI, à juste titre cette fois, fit indirectement et mollement remarquer à Ratisbonne que l’islam est une religion violente.

     Pour tout observateur honnête et un peu attentif l’islam est une religion beaucoup plus violente aujourd’hui que le judaïsme ou le christianisme. Mais ceux-ci n’en restent pas moins eux-mêmes, partiellement et indirectement, responsables des violences encore commises au nom de Dieu.

     Vous avez raison, Philippe Bilger, »d’oser un peu d’impudence« . Comme nous tous vous avez le droit de vous  »immiscer« dans le »formalisme forgé par les siècles" et="et" qui="qui" a="a" conduit="conduit" les="les" religions="religions" tant="tant" avec="avec" agnostiques="agnostiques" croyants="croyants" pacifiques="pacifiques" de="de" toutes="toutes" y="y" compris="compris" ceux="ceux" la="la" plus="plus" violente="violente" nous="nous" devons="devons" tout="tout" faire="faire" pour="pour" amener="amener" raison="raison">

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     La volonté de Benoît XVI de béatifier Pie XII confirme « l’imperméabilité cultivée » du pape actuel aux vrais besoins de l’humanité. S’il va jusqu’au bout de sa démarche en 2010 il enfoncera encore un peu plus son église dans l’impasse de la théologie dogmatisée et de la violence sacralisée. Je souhaite aux catholiques de trouver les pacifiques moyens de l’en empêcher.

     Je souhaite, pour vous-même Philippe Bilger comme pour tous les internautes qui se sont exprimés ci-dessus, que 2010 soit l’année du basculement définitif vers une véritable culture de la non-violence et de la paix.

     Et je souhaite que les animateurs de la Décennie UNESCO comprennent enfin, avant qu’il ne soit trop tard, le rôle qu’ils ont à jouer auprès des religions pour que cette belle initiative des Prix Nobel reste dans l’Histoire une décennie consacrée VRAIMENT au profit des enfants du monde.

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