• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Pierre Régnier

Pierre Régnier

Je suis né en 1938, quelques semaines avant Munich. J’ai milité jadis à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), plus tard au PSU et à la CFDT. Au sein de cette confédération j’ai été, juste avant le démantèlement de l’ORTF en 1974, l’un des Secrétaires Nationaux du syndicat de la radio-télévision de service public. J’ai publié en 1986, en collaboration avec deux amis, "Le Gâchis audiovisuel" aux Editions Ouvrières (devenues Editions de l’Atelier). A de nombreuses reprises pendant des années j’ai tenté, par la proposition de libres opinions à la presse, de convaincre qu’il faut "désacraliser la violence religieuse". J’ai constaté un triple refus (des responsables religieux, politiques et médiatiques) de prendre en compte cette nécessité selon moi évidente. C’est seulement sur des sites Internet (citoyens, républicains, laïques, religieux individuels) que j’ai réussi à l’exprimer.

Tableau de bord

  • Premier article le 16/11/2007
  • Modérateur depuis le 13/11/2009
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 42 6383 2039
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 769 646 123
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 14 novembre 2009 11:46

    @ Nico

    Il me semble que c’est clairement sous-entendu dans la phrase du point 9, surtout à la suite des 8 points qui précèdent : CEUX DES CROYANTS qui sont contre la violence religieuse doivent exiger DES INSTITUTIONS de leur religion qu’elles se débarrassent de la violence théologique sacralisée, et encore plus de la culture, de l’enseignement, de la transmission aux générations suivantes... de cette violence.

    Mais ça passe évidemment par une première étape consistant à grossir le groupe des croyants non-violents pour peser sur le comportement des RESPONSABLES. C’est toujours comme ça qu’ont été acquis les progrès les plus importants de l’humanité. Surtout ceux qui ont été acquis PACIFIQUEMENT, par la pratique de la démocratie.



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 13 novembre 2009 23:36

    Bonjour Markoff

    Ça ne me dérange pas d’être tutoyé, mais ça me gêne un peu de ne pas deviner par qui. Parce que, si nous nous sommes rencontrés, je ne m’en souviens pas. Il ne faut pas trop compter sur ma mémoire et puis, il y en eut tant, des rencontres, à cette époque ! Nous avons pour point commun que le PSU fut le seul parti où nous avons adhéré l’un et l’autre, mais je suppose que nous ne sommes pas les seuls à avoir cette particularité. Et puis aussi : nous étions deux homonymes au PSU. L’autre Pierre Régnier, « Pierrot » pour ses camarades, qui fut je crois membre de la direction nationale est, je crois, décédé depuis longtemps.

    Sur le fond :

    C’est très important pour moi. Depuis que je milite (16 ans tout de même ouvertement, publiquement) contre les bases de la violence religieuse je me retrouve toujours enfermé (par les autres) entre ces deux positions que je refuse (voir ci-dessous le point 7 des 9 propositions que je diffuse depuis 3 ans) : tout rejeter de la religion, ou tout garder en faisant les acrobaties mentales les plus stupéfiantes pour croire conciliable la pire criminalité « de Dieu » et sa plus merveilleuse bonté.

    Bien sûr, dans ce second cas le résultat est forcément une forme de schizophrénie. Fort heureusement celle-ci n’entraîne pas toujours la violence effective mais, lorsqu’il y a violence effective, ELLE VIENT MANIFESTEMENT DE LÀ.

    Bien sûr, si je tenais à choisir je me retrouverais sur la première position puisque je ne suis plus croyant (et je suis d’accord avec ta dernière phrase : « La violence - je préciserais »de Dieu« - dans la Bible c’est la preuve que c’est bien l’homme qui a créé Dieu, et non l’inverse ») mais je ne veux pas choisir (plus précisément je ne veux pas choisir DANS LA VIE DE LA CITÉ parce que ça n’a aucune importance, la posture publique des uns et des autres, par rapport à l’enjeu : faire disparaître, le plus tôt possible, la violence religieuse effective).

    Beaucoup de croyants s’interrogeront toute leur vie sur leurs croyances intimes multiformes alors que, c’est ce que je prétends, que j’affirme contre vents et marées, il faudrait peu de temps pour amener la plupart des croyants à abandonner les seules bases de la violence sans forcément abandonner le reste… pourvu qu’on le leur demande.

    Et cela même si, j’en conviens, ça les ferait rentrer dans une autre forme de contradiction, puisqu’ils devraient au moins abandonner la tricherie dogmatique sacralisée. Mais cette contradiction-là ne serait plus dangereuse du tout, et je suis convaincu que la grande majorité des croyants accepteraient de considérer que cette contradiction devrait devenir leur seule affaire personnelle. Il suffirait, pour obtenir ce résultat, qu’il soit demandé, exigé par les laïcs, les agnostiques et les croyants pacifiques par tempérament, DONT C’EST LE DEVOIR DE L’EXIGER quand ils ont une responsabilité dans la vie de la cité.

    Une preuve, pour moi, qu’on fait fausse route en s’enfermant dans l’opposition binaire énoncée plus haut c’est que, alors qu’on voit des livres entiers, et des pages entières sur Internet traitant de la validité des croyances dans l’abstrait on constate qu’une institution provisoire comme la Coordination de la « Décennie UNESCO pour la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde », une organisation, donc, dont ce devrait être LA PREMIÈRE, LA PLUS IMPORTANTE préoccupation que de détruire la théologie criminogène, compte tenu de ses effets catastrophiques très concrets ici et maintenant… N’A MÊME PAS SONGÉ À L’INSCRIRE À SON PROGRAMME !

    Il y a de nombreux croyants qui sont des gens formidables même s’ils sont enfermés dans des contradictions philosophiques manifestes. Ils sont disponibles, de par leur bonté, leur sincérité, leur générosité pour effectuer cette destruction de la théologie criminogène… et on ne leur demande même pas de le faire ! Et cela parce que ceux qui veulent éliminer la violence effective veulent d’abord résoudre les contradictions philosophiques.

    Ça fait 3000 ans que ça dure. Ça aussi c’est pour moi une preuve qu’on ne pose pas le problème de la violence religieuse de la bonne manière.

    NEUF PROPOSITIONS POUR SORTIR DE LA VIOLENCE RELIGIEUSE

    1/ La violence religieuse effective est toujours à la fois épouvantable ET BANALE puisque les religions continuent d’enseigner que Dieu la commande ou l’a commandée

    2/ Ce sont les institutions religieuses qui continuent de croire FONDAMENTAL de maintenir INTÉGRALEMENT sacrés leurs textes contenant les bases de la violence religieuse

    3/ La nécessaire désacralisation de la violence religieuse suppose une radicale révision, PAR LES INSTITUTIONS RELIGIEUSES, de leur propre interprétation de leurs propres textes sacrés

    4/ Le maintien de la conception criminogène de Dieu, jadis sacralisée, et celui de la théologie criminogène qui la dogmatise ne sont nullement fatals

    5/ La paix et la protection des Droits de la personne humaine sont impossibles sans le rejet de la théologie criminogène

    6/ Les sociétés défendant les Droits humains doivent exiger des institutions religieuses qu’elles rejettent officiellement et sans ambiguïté la théologie criminogène

    7/ Le combat pour la désacralisation de la conception criminogène de Dieu N’EST PAS UN COMBAT CONTRE LE TOUT des religions

    8/ Le CHOC DES CONCEPTIONS (pacifiste et criminogène) AU SEIN DES RELIGIONS est le plus sûr moyen d’éviter le choc des civilisations

    9/ C’est en exigeant d’abord la désacralisation de la violence dans leur propre religion que les croyants pourront entraîner les pacifistes des autres religions dans la même exigence.

    Pierre Régnier, décembre 2006



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 13 novembre 2009 15:35

    heu... juste un détail : publier un article un vendredi 13 rajeunit l’auteur de deux années. Ce serait agréable à croire mais « les artères » de l’auteur lui rappellent avec insistance qu’il a maintenant 71 ans et non plus l’âge de sa première publication sur AgoraVox. 


    P.R.


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 10 novembre 2009 09:31

    @ Patrick

    Vos remarques me paraissent justes, mais elles ne permettent pas de s’attaquer au problème réel, qui est celui du respect des acquis de la nation contenus dans le pacte républicain, l’une des composantes essentielles de la culture nationale.

    Ce problème est bien lié à celui de l’immigration, laquelle est un résultat de la scandaleuse répartition, dans le monde et dans chaque pays, des produits de la nature et des fruits du travail humain. Mais si l’on fait du problème de l’immigration un problème d’étrangers face à des citoyens français « blancs, chrétiens… » on crée de la xénophobie, du racisme et de la tension inter-religieuse.

    L’identité ne se définit pas contre l’islam radical mais, en ce moment, c’est bien lui la principale menace puisqu’il c’est lui, principalement, qui affiche son mépris de la démocratie, des droits humains (surtout féminins) et des acquis républicains, notamment de la laïcité. C’est lui aussi qui, partout dans le monde aujourd’hui, provoque et entretien la violence religieuse.

    Je crois cependant que la violence actuelle inhérente à l’islam, radical ou pas, est la simple continuité de la violence judéo-chrétienne plus ancienne. Il est donc indispensable de lutter à la fois contre les effets concrets, en France aujourd’hui, de la culture religieuse de la violence et contre cette culture elle-même.

    Il faut lutter contre la conception violente de Dieu dans toutes les religions (je rappelle que, pour le pape actuel, c’est bien Dieu qui a commandé les massacres qui lui sont attribués dans l’Ancien Testament : bel exemple de pacifisme donné aux musulmans !) C’est pourquoi j’insiste sur la nécessité de réfléchir à cette conception, pour la rejetter définitivement, dans le cadre d’une belle initiative de l’ONU, confiée à l’UNESCO pour son organisation pratique : la « Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde ».

    C’est pour ne pas vouloir s’attaquer à la fois au problème de la répartition des richesses et à celui de la théologie criminogène que le gouvernement, mais aussi les formations politiques, dont celles qui se prétendent de gauche, créent un faux problème « d’identité nationale ».

    En 2010 la belle Décennie de l’ONU arrivera à son terme. J’espère bien que les initiatives seront nombreuses pour qu’on y réfléchisse enfin aux moyens de rejetter réellement « au profit des enfants du monde » cette théologie désastreuse tritimillénaire. Cette réflexion devrait avoir lieu depuis 9 ans déjà mais on l’a jusqu’à présent évitée. La prise de fonction, en ce moment, de Madame Irina Bokova à la direction de l’UNESCO est une excellente occasion de revenir sur cette lamentable erreur.

    Voir ici :

    http://www.centpapiers.com/la-decennie-au-profit-des-enfants-du-monde-va-finir-en-catastrophe/1633/

    Bien cordialement.

    Pierre Régnier



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 9 novembre 2009 17:33

    Cher Thomas


    On est donc bien en DÉsaccord sur le fond. Si vous lisez ma tribune libre du 6 novembre ça vous paraîtra évident :

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vouloir-identitaire-aboulie-64509

    L’un des plus importants problèmes, en France aujourd’hui, est bien, pour moi comme pour Blackwater si je l’ai bien compris : comment amener les citoyens musulmans français à rejeter fermement, publiquement, sans ambiguïté, ce qui, dans leur religion, est incompatible avec nos plus précieux acquis démocratiques et républicains ? 

    A fortiori : quels PRÉALABLES doivent accepter clairement ceux qui, musulmans ou non, veulent devenir citoyens français ? Ces préalables doivent être valables pour tout le monde mais il est manifeste aujourd’hui, puisqu’ils le proclament eux-mêmes, que ce sont avant tout des islamistes qui méprisent profondément nos plus précieuses valeurs nationales.

    Quand on aura trouvé la manière de faire respecter ces valeurs par ceux qui, AU NOM DE L’ISLAM COMME ILS LE PROCLAMENT, n’en veulent pas, on aura apporté un énorme soulagement à tous les musulmans pacifistes qui, eux, les veulent.

    Il ne faut pas se voiler la face : les renoncements, en termes de croyances, auxquels les uns ET LES AUTRES devront renoncer sont énormes. Il ne peut s’agir seulement de quelques « accomodements » superficiels puisque l’incompatibilité entre l’islam et la république laïque sont inscrits et verrouillés dans le Coran.




Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv