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Pierre Régnier

Pierre Régnier

Je suis né en 1938, quelques semaines avant Munich. J’ai milité jadis à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), plus tard au PSU et à la CFDT. Au sein de cette confédération j’ai été, juste avant le démantèlement de l’ORTF en 1974, l’un des Secrétaires Nationaux du syndicat de la radio-télévision de service public. J’ai publié en 1986, en collaboration avec deux amis, "Le Gâchis audiovisuel" aux Editions Ouvrières (devenues Editions de l’Atelier). A de nombreuses reprises pendant des années j’ai tenté, par la proposition de libres opinions à la presse, de convaincre qu’il faut "désacraliser la violence religieuse". J’ai constaté un triple refus (des responsables religieux, politiques et médiatiques) de prendre en compte cette nécessité selon moi évidente. C’est seulement sur des sites Internet (citoyens, républicains, laïques, religieux individuels) que j’ai réussi à l’exprimer.

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  • Premier article le 16/11/2007
  • Modérateur depuis le 13/11/2009
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Derniers commentaires



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 20 juin 2010 21:58

    @ non667

    J’ai milité au défunt PSU parce qu’il rassemblait ceux des communistes et des socialistes qui n’avaient pas suivi le fascisme stalinien (toujours pas appelé par son nom en 2010). J’ai cru qu’un véritable altermondialisme était porté par ATTAC et j’y ai adhéré. Dès ma première réunion locale j’ai vu que ce n’était pas le lieu de réflexion et de proposition que j’avais imaginé. Peu de temps après, lorsqu’ ATTAC offrit une tribune à Tarik Ramadan lors d’une grande réunion militante, j’ai eu la preuve d’une évidente complaisance (pour le moins) de ce mouvement envers l’islamisme. J’en suis donc sorti.

    Je n’étais déjà plus tout jeune et je n’ai pas cherché un autre parti ou mouvement politique. Jusqu’à maintenant, de toutes façons, je ne l’aurais pas trouvé.

    Je reste pourtant convaincu qu’un autre mondialisme est possible et absolument nécessaire, convaincu que la catastrophe mondiale va être gigantesque s’il n’est pas rapidement mis en place. Convaincu aussi que, comme toujours, ce sont ceux qui subissent déjà le plus durement la situation actuelle qui en souffriront le plus.

    Vous me demandez ma stratégie et mon programme mondialo-socialiste. Je n’ai pas de stratégie mais je pense que toutes celles qui visaient à l’établissement d’un monde plus juste ont échoué parce qu’elles ne respectaient pas suffisamment le peuple qu’elles prétendaient servir. On peut le dire autrement : les partis qui voulaient un monde plus juste croyaient qu’il fallait, au moins provisoirement, dissocier la politique de la morale et de l’humanisme.

    Le mondialo-socialisme n’a rien d’original. Il ne peut être que l’extension au monde entier du vieil idéal socialiste, selon moi toujours totalement valable. Une phrase de Sartre (je crois) peut résumer ce qui doit constituer sa base : "Le point de vue le plus juste sur les choses est celui du plus déshérité". Sartre ne voulait certainement pas dire que ceux qui sont dans la pire misère pensent mieux que tous les autres les nécessités politiques. Il pensait probablement, comme Marx, que le sous-prolétariat est « condamné » à son autodestruction (par exemple dans l’alcool pour oublier sa situation, la supporter chaque jour jusqu’au lendemain…). Je crois que ce que voulait dire Sartre c’est qu’il faut « se mettre à la place » des plus miséreux pour penser le changement politique. Autrement dit : le socialiste doit toujours vouloir que chacune de ses interventions dans la politique apporte D’ABORD une amélioration du sort des plus malheureux.

    J’ai été long, et j’ai l’impression de n’avoir pas dit grand chose… mais, précisément, c’est dans les partis politiques de gauche ("l’intellectuel collectif" que voulait Marx) que devrait se poursuivre ce genre de débat.



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 20 juin 2010 10:24

    @ alchimie

    Les nouveaux pratiquants de la presse du type « Je suis partout » (« ça », comme vous dites) je les ai vus moi aussi et je l’ai dit ici, il y a quelques jours :

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-18-juin-bien-particulier-76966#forum2591303


    Face à la réalité de la situation de la France actuelle on peut réduire tous les débats à des étiquettes et à des logos, ça ne fait guère avancer les choses. 

    Je vous rappelle tout de même que, parmi ceux qui, dès le début, ont rejoint le combat de la France libre après avoir entendu le discours du 17 juin de Pétain puis, plus tard, celui du 18 de De Gaulle, il y en avait qui venaient de l’extrême droite.

    Comme disait Sartre « l’important ce n’est pas ce que la vie a fait de nous, c’est ce qu’on fait de ce que la vie a fait de nous ».

    On peut vous le dire autrement : non seulement il est encore temps pour vous d’ouvrir les yeux mais il sera TOUJOURS temps.

    Au plaisir de vous retrouver bientôt parmi les résistants à la nouvelle soumission de la France et de l’Europe.





  • Pierre Régnier Pierre Régnier 20 juin 2010 09:19

    @ Christine

    Comme vous, durant un certain temps j’ai oublié de mettre à jour le petit texte présentant mon « profil » d’auteur sur Agoravox. Dans mon cas ça ne concernait pas une ex-appartenance au mouvement de Dupont-Aignan, désormais EX-républicain démissionnaire, ça concernait mon âge : j’avais éternellement le même, ce qui était plutôt agréable.

    Mais l’important c’est l’avancée du mouvement populaire de défense de la république et de la laïcité. Merci d’y contribuer activement.

    Ne le perdons jamais de vue : le plus important c’est l’avancée chez les jeunes. Ils sont encore trop peu nombreux, leur génération subissant très durement un lavage de cerveau d’un nouveau genre. On peut dire, même, un très officiel, bien que très grossier, décervelage (souvent alimenté, comme ici, par des « gauchistes » n’ayant pas résisté à l’épreuve).




  • Pierre Régnier Pierre Régnier 19 juin 2010 14:53

    @ non667


    ma réponse est à la suite du nouvel article (de Frep) sur le Rappel du 18 juin


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 19 juin 2010 14:48

    Suite aux commentaires de la tribune libre « Rappel du 18 juin 2010 »


    @ non667

    Est-ce que je n’ai pas été assez clair sur la mondialisation socialiste ? Il est évident que, telle que je l’évoque, elle est à l’opposé de la conception de ce qui s’appelle encore parti « socialiste ».

    Sur la religion, je suis bien d’accord avec vous, elle contient le pire mais aussi le meilleur. J’aime votre comparaison avec l’énergie nucléaire : "on n’est pas obligé d’en faire des bombes". Tout le monde ou presque admet qu’il faut combattre l’UTILISATION meurtrière du nucléaire et ne prendre que ce qu’elle apporte de bénéfique aux humains, dans la médecine par exemple.

    La comparaison s’arrête là : on ne peut pas détruire ce que l’énergie nucléaire contient POTENTIELLEMENT de nuisible, épouvantable, puisque c’est dans sa nature même. Dans la religion, au contraire, on pourrait très bien rejeter ce qu’elle contient potentiellement d’épouvantable et ne garder – pas seulement n’utiliser - que le meilleur. On pourrait rejeter la conception violente, criminogène de Dieu, puisque la religion est une création de l’esprit humain.

    Or, non seulement on ne veut pas le faire mais on ne veut pas même y réfléchir. Chaque fois que je propose de le faire on me répond (croyants ET athées) que ce n’est pas possible, que c’est DANS LA NATURE de la religion que de cultiver la conception criminogène de Dieu. Après 17 ans maintenant que j’ai commencé de combattre publiquement cette fataliste manière de voir je ne comprends toujours pas.

    Plus exactement, je comprends qu’on veut rester « religieusement correct » (même chez les athées !) et ne pas s’en prendre aux INSTITUTIONS religieuses, qui continuent de cultiver la conception criminogène de Dieu. Par exemple le pape Benoît XVI (à l’époque cardinal Ratzinger), l’a fait inscrire dans le nouveau catéchisme et le pape Jean-Paul II l’a approuvée, et les catholiques l’acceptent. Les « bouffeurs de curés » aussi. La seule chose qui intéresse ces derniers c’est la destruction de la religion dans son ensemble, pas seulement de ce qu’elle a d’horrible.

    Que l’islam soit désormais le seul des trois grands monothéismes à considérer que la prétendue criminalité de Dieu reste APPLICABLE dans le présent et le futur n’innocente nullement le judaïsme et le christianisme lorsqu’ils prétendent qu’elle ETAIT juste et applicable au temps de l’Ancien Testament.

    Mais, comme dans le monde de la politique laïque, c’est le fatalisme qui domine ici. Nous vivons un temps dans lequel ne pas penser librement est considéré comme une vertu.

     



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