J’ai connu de très près des écoles professionnelles efficaces, les enseignants y apprenaient à enseigner en présence d’élèves, leurs professeurs prenaient une classe en main devant eux. Les conseillers et inspecteurs d’aujourd’hui se permettent nombreux de conseiller de faire ce qu’ils ne sont pas capables de faire ! (ne pas généraliser quand même)
Le haut niveau d’études dans la discipline enseignée est indispensable. Quand on domine bien son sujet, on est mieux capable de transmettre, ou plutôt d’aider l’enfant à apprendre. Dans apprendre il y a prendre, ce qu’on appelle parfois les méthodes actives.
On apprenait à la fois la connaissance de l’enfant, de l’adolescent, de la dynamique du groupe classe, et les méthodes pédagogiques qui « marchaient » dans ces écoles professionnelles ; les Ecoles normales d’Instituteurs, fermées par Napléon 3, rouvertes par la République, fermées à nouveau par PETAIN, rouvertes par la République, fermées par JOSPIN, avec un maître d’oeuvre particulièrement incompétent ; BANCEL, qui ne rêvait que d’en faire des Instituts de l’enseignement dit supérieur (hélas). J’espère que la République rouvrira ces écoles, car on a même fermé les instituts BANCEL JOSPIN.
Les ENNA (écoles normales nationales d’apprentissage) avaient les mêmes méthodes que les écoles normales d’Instituteurs, appliquées au « Technique ».
Fermées aussi pour remplir les machins JOSPIN BANCEL.
L’école évolue vite, ces formations permettaient aux enseignants de toujours savoir bien faire et d’avoir une autorité naturelle et appréciée, d’accompagner naturellement les évolutions.
Voici une vue des choses qui repose sur pas mal de vécu de ma part :
« Pédagogie et méthodes actives : le lycée de demain ? »
http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=198