docdory

@Gruni
Pas d’accord, je respectais sans problème le 90, vitesse à laquelle j’étais habitué depuis longtemps. Mais il y a une très grande différence entre 90 , vitesse à laquelle on a quand même l’impression d’avancer, et le 80, vitesse à laquelle on a vraiment l’impression de faire du sur-place ! 
Il y a un compromis à faire entre liberté et sécurité, ce compromis était acceptable à 90, mais ne l’est plus à 80....
C’est un peu comme pour le covid 19, avec lequel il faut faire un compromis entre les exigences délirantes et inacceptables des épidémiologistes et le besoin de liberté des citoyens. 
Il n’existe pas de monde parfait, et il faut accepter que la sécurité routière parfaite n’existera jamais non plus. 

@ Gruni

Il y a quelques mois, il m’est arrivé la chose suivante : je devais rentrer du Havre à Rouen par l’autoroute vers 19 heures un dimanche soir. Manque de pot, par distraction, j’ai loupé la sortie menant à l’autoroute, et je me suis retrouvé à prendre la nationale 13 bis, que je n’avais pas prise depuis au moins 40 ans. 

C’est à l’entrée de celle-ci que j’ai vu avec horreur le panneau de limitation de vitesse à 80 km/h. Je me suis donc retrouvé sur cette belle nationale au revêtement quasiment neuf, qui alterne les passages à deux voies larges et à trois voies. Stoïquement j’ai commencé à respecter la vitesse à 80 km/h pendant cinq minutes. La route était totalement vide ( j’ai du croiser deux ou trois voitures pendant les 80 km du trajet ).

J’étais de plus en plus énervé par le ridicule de la situation, me traîner lamentablement à 80 dans une magnifique route vide était plus que je ne pouvais supporter. Cela m’a rapidement mis en rage, et du coup j’ai accéléré à 100 ou 110, estimant avoir déjà assez perdu de temps. Au milieu des champs, il n’y avait aucune place pour un quelconque radar planqué, je me suis donc contenté de ralentir à 50 à chaque village supposant que si radars il y avait sur cette nationale, ils devaient y être planqués.

Fort heureusement je n’ai eu aucun contrôle de vitesse.

Si la vitesse avait été limitée comme avant à 90, je serais resté calme et j’aurais bien sagement suivi cette limitation à 90 sans me livrer à ces excès dont je ne suis absolument pas coutumier.

Le résultat de cette limitation n’a donc eu pour effet que d’augmenter fortement ma vitesse moyenne. Je suppose que tout le monde a du faire la même chose que moi, puisque je n’ai doublé personne pendant le trajet ! 

Autrement dit, il y a des limites à ce que peut supporter l’esprit humain, et quand l’on établit des contraintes réglementaire inacceptables, non seulement elles emmerdent tout le monde, mais en plus elles ne sont pas respectées et aboutissent à des comportements inverses à ceux espérés par le législateur.

@Iris
Insultant pour quoi ? Pour le stalinisme ?

Pour que la gauche puisse fédérer ses forces, encore eût-il fallu qu’elle eût encore des forces.

Or, que sont les forces d’un parti politique ? Ce sont ses idées. 

Or bien des idées qui étaient naguère portées au pinacle par la gauche suscitent maintenant son horreur.

L’exemple-type, c’est la liberté d’expression. Il y a 50 ans, la droite, c’était la censure et la gauche, c’était la liberté d’expression, comme en témoigne ce clash télévisuel célèbre de 1971 ( cinquante ans déjà ! )

Maintenant, la gauche, c’est la cancel culture, qui est une nouvelle version du stalinisme. Cette cancel culture qui entraîne des restrictions catastrophiques de la liberté d’expression aux USA, au Royaume uni et en Suède, a malheureusement touché la France, ou l’on observe la censure de pièces de théâtre ou de conférenciers dans les universités, et la multiplication des procès intentés pour tel ou tel dérapage.

Il y a 50 ans, la gauche c’était la laïcité tandis que la droite était noyautée par nombre de grenouilles de bénitier. Maintenant, la gauche, c’est toujours la laïcité contre toutes les religions sauf l’islam, qui y fait malheureusement l’objet d’une véritable islamolâtrie, et il n’y a plus guère en France que le RN et DLF à défendre la laïcité

S’il reste encore quelques partisans de la laïcité au PS, les « Verts », en revanche, sont devenus une véritable cinquième colonne de l’islam. L’exemple-type en est le maire Vert de Lyon, qui un jour refuse de participer à une réjouissance annuelle lyonnaise sous prétexte de la présence d’un membre du clergé, et qui peu après se rend à l’inauguration d’une mosquée.

Citons aussi le Maire Vert de Strasbourg qui a essayé par tous les moyens de financer pour 2,5 millions d’euros l’édification d’une mosquée émanant de l’association islamiste turque Milli Görus, et a finalement du abandonner ce consternant projet anti-laïque sous la pression de la « vox populi » . Le « vert » de EELV est devenu bien plus le « vert » de l’islam que celui de l’écologie, hélas.Ne parlons pas de la « France insoumise » , qui est presque aussi pire que les Verts en matière d’islamolâtrie, et qui est totalement noyautée par l’idéologie indigéniste.

Donc, deux des valeurs fondamentales de la gauche sont maintenant méprisées et foulées aux pieds par celle-ci.

Maintenant, mettez vous un instant à la place des électeurs : 

Voter EELV, c’est voter pour l’islam, pour la couverture du territoire par de très disgracieuses éoliennes alors qu’il suffirait de rajouter quelques réacteurs nucléaires à côté de ceux qui existent déjà pour assurer la consommation électrique des français. Voter EELV, c’est voter pour la voiture électrique, dont on sait très bien qu’elle pollue autant que la voiture à essence, mais ailleurs ( il faut bien des centrales électriques à pétrole, à gaz ou nucléaires pour faire marcher des voitures électriques !.)

Voter pour le PS, c’est voter pour des gens ressemblant à Anne Hidalgo ou à Christine Taubira, donc c’est voter pour des rats et des ordures non ramassées dans les villes, des élucubrations boboïdes, et c’est également voter pour le laxisme judiciaire sans limite.

Voter LFI, c’est voter pour une hausse massive de tous les impôts et pour une l’instauration d’une sorte de stalinisme dans sa version Chavez. On en voit le brillant résultat au Venezuela.

Bref, voter à gauche c’est maintenant voter pour la catastrophe. Les électeurs le savent, y compris les électeurs de gauche ( dont j’ai fait partie pendant très longtemps )... Il y a déjà assez de catastrophes comme ça, inutile d’en rajouter !

La seule qui me donnerait envie de voter à gauche, c’est Céline Pina. Hélas, elle est tellement minoritaire au sein de son propre parti que ses idées n’auront jamais la moindre chance d’être appliquées...

Certains ayant classé « the Shaggs » comme plus mauvais groupe de rock de tous les temps, je pense qu’ils n’avaient pas entendu le premier 45 tours de « the Germs », avec sa consternante première face intitulée « forming » et sa catastrophique face 2, un live intitulé sexboy . On reste étonné que, un jour dans le passé, ça ait été publié et vendu en disque ! Un monument d’anthologie indépassable dans le genre ...