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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • easy easy 26 janvier 2013 20:28

    Cet incipit (puiqu’il paraît qu’il y aura une suite) me semble bien fumeux et peu parlant 

    Je vais donc dire deux mots à ceux qui n’ont jamais vu cette chose de près.

    Sans aucun complexe, je vais zapper tout mysticisme pour en venir à un fait flagrant.

    On pourrait certainement relever bien des choses de cet art martial, toujours sur le plan très pratique. Pour ma part, ce que j’ai relevé de plus clair et de plus facile à raconter c’est le concept de déplacement, surtout lorsqu’on a été saisi, mettons au poignet

    Un gus nous saisit le poignet et que faisons-nous sinon tirer dessus en le ramenant vers nous ?
    Le résutat de ce tiré vers soi n’est pas bon puisque celui qui nous a chopé le poignet s’attend très parfaitement à ce geste de notre part et il fait ce qu’il faut en conséquence, il serre fort.

    Et bien l’aïkido est génial en ce qu’il nous apprend à réagir différemment et c’est très efficace

    Faites donc le test avec un pote ou un conjoint (mais lentement)
    Il vous saisit le poignet gauche de sa main droite.
    Ne tirez pas du tout dessus mais déplacez-vous (en pas glissés si possible) sur son flanc D (tout en restant donc très près de lui) 
    Il y aurait d’autres détails à ajouter pour parfaire l’opération mais déjà votre agresseur (qui est resté planté au même endroit), se retrouve avec la main D qui forme un angle fort par rapport à son bras. Au lieu d’avoir sa main dans le prolongement de son bras, il se retrouve avec son poignet cassé et aussi avec son bras D ouvert.
    Il persiste à ne pas lâcher, il s’efforce de serrer encore voire plus.
    Or il est impossible de serrer fortement alors qu’on a la main désalignée.

    Alors que nous n’aurons jamais cherché à récupérer notre main, nous voilà tout contre son épaule Gauche et notre agresseur a déjà mal à son poignet. Il suffit alors de deux détails de gestes de plus pour qu’il subisse une forte torsion. Il devra alors se rouler au sol pour se dévisser.

    C’est en exploitant ce principe dans lequel celui qui nous saisit se retrouve en torsion uniquement parce qu’il persiste à nous tenir que nous pouvons le trimballer où nous voulons.
    Il aurait le réflexe de nous relâcher immédiatement, il échapperait à notre torsion. 

    Selon les cas, nous aurions même avantage à utiliser notre main libre pour envelopper la sienne, pour la maintenir sur notre poignet, pour l’empêcher de nous lâcher


    Etant entendu qu’on peut prendre l’initiative de saisir l’ennemi par quelque bout et le mettre en torsion, toujours sans engager de force, uniquement parce qu’on se sera déplacé autour de lui.

    Ce n’est pas en restant planté que je vais bien tordre le bras de l’ennemi que je viens de choper parce mon bras sera aussi tordu que le sien. Je vais mieux tordre son bras (et l’obliger à s’abaisser pour soulager la torsion) en le saisissant puis en me vissant autour de lui tout en conservant mon bras en bonne position.

     

    Le grasping reflex que nous avons bébé, des chasseurs l’exploitent pour choper des singes. 
    Ils installent une sorte de cage de bambou avec un passage de petite main et y placent une banane. Plus tard, un singe passe par là, il voit le passage, il y glisse sa main, il chope la banane mais son poignet devenant gros, il ne peut pas retirer sa main. Comme il ne lâche pas la banane pour s’enfuir, on vient le prendre tranquillement pendant qu’il hurle sa mère.



    Bon bin, je vais me faire gronder par le maître, je cours me planquer





  • easy easy 26 janvier 2013 19:11

    Je suis bien d’accord Sabine

    Et on peut effectivement en profiter pour évoquer ce qui se passe constamment sur ce site (Qui est un des rares où, à partir de la position d’auteur, des gens se plaignent, de tel gosse qui s’est mal comporté vis-à-vis de lui, de tel conducteur qui lui a fait une queue de poisson, d’une atteinte à sa fragilité) 

    Il y a, surtout depuis le Net, une sorte de modus vivendi consistant à se faire l’écho de. 

    Or se faire l’écho de quelque chose c’est faire le miroir ou le bouclier de Méduse ; c’est se placer derrière la chose et la renvoyer vers les autres
    Nous semblons ignorer que nous avons à faire notre part d’éponge ou de chambre anéchoïque, que nous avons à absorber notre part de mauvais coups.
    Pour les auteurs d’AVox, ce site est une maman à qui se plaindre



    Pendant le WTC, comme le drame était hors normes, même les plus dévolus à encaisser, mettons donc les hommes, je les ai vus se regarder, chercher dans les yeux de l’autre quoi faire ou quoi dire ou quoi penser de l’évènement.

    Il est très difficile de constater un drame et de le digérer en silence.
    Les psys ne cessent de nous chanter qu’il nous faut nous vider 
    Pour nous vider, nous nous vidons mais le résultat de ces vidanges intempestives, je ne le trouve pas constituant, constructif.

    Il est très difficile de regarder le WTC et de prendre sur soi, sans crier My God !
    Mais il faut s’y entraîner sinon chaque drame ne cesse de réverbérer, de résonner et le bruit nous rend dingues

    10 ans, 15 ans, 30 ans après on verra encore des gens vibrer d’émotion première en relatant encore et encore le WTC de manière hystérique. 


    Ce que je dis allant totalement à l’encontre de la théorie psy et de la pratique commune, j’ai forcément tort.

    J’aimerais beaucoup que l’auteur de ce papier nous dise si, après réflexion, il convient qu’il puisse être discutable d’avoir joué le miroir dans ce cas précis de la vieille dame (qui pourrait avoir constitué, pour lui, ce jour là, une sorte de goutte d’eau de trop vis-à-vis d’un pack d’autres réflexions du genre) 



  • easy easy 26 janvier 2013 17:50

    C’est un sujet sur lequel j’aurais des raisons d’être chatouilleux mais cette femme m’aurait répondu ça, je n’y aurais pas vu d’arrogance.
    J’aurais considéré qu’en lui faisant la leçon, parce qu’elle ne se sentait peut-être pas assez sûre de sa bonne position morale, elle aurait senti que je cherchais à l’accuser d’incivilité. Elle aurait donc lâché son assertion en sorte de contradiction à une attaque

    Elle s’était retrouvée prise la main dans le sac comme dans son enfance. Elle n’a pas eu beaucoup de temps pour y réfléchir. Elle a pondu une expression toute faite venue du fond des âges.

    C’est une chose que chacun paranoïse mais si chacun dramatise des paranos des autres, c’est pour le coup qu’on va finir par se taper dessus.

    Il est de la responsabilité de chacun de faire éponge, non miroir ou bouclier de Méduse.




  • easy easy 26 janvier 2013 13:18

    **** Avez-vous déjà connu des responsables politiques qui s’abstiennent de faire de la rhétorique ?****

    La pensée de l’animal consiste à calculer l’autre (ce qui est épatant de projection)
    La pensée de l’homme consiste à calculer l’autre et à se calculer. Elle est réflexive

    La parole, l’idiome, sert à dire le calculage de l’autre et le calculage de soi
     
    Tout n’est que calculage, évaluations (à tort ou à raison, peu importe ici)
    Alors l’idiome, surtout chez les peuples très réflexifs (Cf la posture du Penseur de Rodin) est forcément influent du calculage de chacun. Et comme il y a compétition d’influence, il est rhétorique chaque fois qu’il vise à quelque sorte de coagulation.

    Lorsque je dis « J’ai les cheveux qui poussent » il y a peu de volonté à coaguler qui que ce soit derrière. Mais quand je dis « L’école est une bonne chose », je commence une rhétorique.
     
    Un politique ne parlant jamais de lui, ne disant au public que ce qu’il faudrait faire ensemble, il est forcément dans la rhétorique.







  • easy easy 26 janvier 2013 12:40

    Je me dis déçu
    Or, se reconnaître déçu (de tout, de rien de particulier) c’est être passé de l’autre côté des illusions, c’est ne plus risquer la moindre déception, c’est ne plus ressentir la déception. Se dire déçu c’est ne plus être déçu.

    Les deux citations que vous commettez sont vraies à mon sens, à condition que soit considéré le principe qui recouvre toutes les vérités humaines, celui de la majorité ou d’autorité (par exemple représentative ou déléguée, officielle ou non). 

    La perception de majorité n’étant pas forcément liée au nombre ou démocratique et étant plus souvent d’Autorité, une seule Voix supplantant ou dirigeant ou coagulant des millions de voix, ce qui est le cas de celle d’un Moïse, d’un roi, d’un Cicéron, d’un pape ou d’un Nobel

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