Hervé Hum

@Maître Yoda

De mon point de vue, Hitler était un capitaliste pur jus, sauf qu’il différait dans la forme de ce capitalisme.

Ici, il faut d’abord comprendre que le principe du capitalisme, par définition, c’est la possession d’un cheptel, qui est la racine étymologique de capital.

O, le capitaliste, donc, celui qui possède le cheptel quand à décider de son temps de vie, c’est soit le souverain dans le système monarchique ancien, soit le propriétaire dans le système bourgeois moderne.

Au niveau de l’économie humaine, la différence entre le propriétaire d’un troupeau de moutons et le propriétaire d’un outil de production, porte sur la propriété du temps de vie des êtres.

Par rapport au monde animal ou souveraineté, la propriété s’exerce sur tout le temps de vie et qui peut être pris à tout instant.

Par contre, par rapport aux humains dont on part du postulat de l’égalité des droits liées à l’égalité de la condition d’être humain, principe donc d’universalité de la condition humaine, chacun est censé être propriétaire de sa vie sur la base des principes de liberté et d’égalité.

Ce qui oblige à négocier la location de son temps de vie en échange d’une valeur plus ou moins équivalente. Alors que c’est totalement absurde vis à vis d’un animal ou d’un objet, comme l’esclave.

Bref, quand Hitler ordonne et décide de la vie de millions d’êtres humains, avec l’appui de la classe bourgeoise du pays, cela veut dire que c’est plus qu’un capitaliste, c’est un super capitaliste.

le communisme ou socialisme ou même libéralisme universaliste, n’admettent pas la présence d’un ou d’une minorité capitalisant la vie de tous les autres via une forme d’impôt.

La confusion consistant à faire croire que c’est le mot qui définit une relation de causalité permet de faire passer des vessies pour des lanternes, ou si vous préférez, de manipuler l’imaginaire collectif pour faire en sorte que vous allez défendre ceux là même que vous pensez combattre.

Bref, c’est la technique de manipulation pour avoir le maximum d’idiots utiles  !

L’idiot inutile étant celui qui reste passif et l’idiot nuisible, celui qui ne se laisse pas abuser...

@AmonBra

Propos très justes d’Aimé Cesaire. Rien à enlever, mais on peut toujours en ajouter.

Mais ne vous y trompez pas, la Russie de Poutine ou la Chine de Xi Jinping ou le chef de l’Iran, sont des capitalistes et défendent le même modèle économique fondée sur la domination d’un petit nombre, qui fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne« (Voltaire)

Chacun avec des arguments qui ne touchent pas au fond, mais à la forme.

Bref, personnellement, je ne choisi pas entre la peste, le choléra, ou la rage.

La pratique du génocide est le fait de la colonisation de la terre, les israéliens de ce point de vue ne font pas pire que les autres, ils veulent faire pareil.

Ils oublient juste qu’entre temps l’humanité était sensée s’être mise d’accord pour condamner cette pratique et signer la fin de l’ère de la colonisation. Le génocide étant le pire des crimes reconnus contre cette humanité affirmé publiquement. Mais malheureusement, sans cesse bafouée par tous les chefs des pays, des USA jusqu’au Soudan ou Israël. Seuls les citoyens pouvant les arrêter chacun dans son propre pays au lieu de se laisser manipuler pour aller d’entretuer.

Cette condamnation étant le fait du génocide des juifs (ou on oubli très souvent pour ne pas dire systématiquement les autres victimes), le fait même que les israéliens se disant du peuple juif sont accusé de perpétrer ce crime, rendent caduque la condamnation de cette pratique et donc, rendent caduque l’interdiction de contester le génocide juif de la Shoah.

Pour que la condamnation reste valide sur le plan éthique, la condition sine qua non est de condamner la politique israélienne actuelle et donc de joindre les actes à la parole, c’est à dire, décréter un embargo total sur les armes, des sanctions politiques et économiques sévères et devant aller crescendo a mesure que les israéliens poursuivent leur action de persécution et de génocide.

Sans cela, c’est reconnaître une forme de droit supérieur des juifs, les mêmes que Hitler se reconnaissait à lui même et les allemands de »souche" pour éliminer les juifs.

Mais quid de l’universalité de la condition humaine reconnue dans la charte universelle des droits humains ?

@Eric F

Vous confirmez donc votre partialité et votre négation de faits suffisamment établies.

Les services israéliens étaient au courant de la préparation de l’attaque du 7 octobre et connaissaient même la date. Plusieurs services étrangers les ayant prévenus à l’avance.

Votre argument d’avoir délaissée la frontière où sont passés les combattants terroristes du Hamas ne tient pas, puisque cela faisait partie du plan israélien.

L’histoire totalement mensongère des bébés était sans doute déjà depuis longtemps préparé. Tout comme parler de génocide et de pogrom faisait partie d’un plan parfaitement prémédité.

Ce que vous écrivez à la fin est ridicule, cela n’a aucun sens, sauf pour ceux qui veulent se conformer à la doxa.

Dommage que vous vous enfonciez ainsi dans la négation et acceptez de vous soumettre à la propagande. l’effet milgram sans doute.

@Hervé Hum

addendum

"ertains se font construire des bateaux de croisières privés de plus de 100m de long, s’offre une excursion dans l’espace, voyage en jet privé, etc..

« 

Et à coté de cela, les grands médias qui sont la propriété de ce petit nombre qui se refuse rien, expliquent via les salariés aux ordres, au grand nombre qu’ils polluent, détruisent »la planète" qu’ils doivent donc consommer avec mesure, voir, de manière austère et donc, leur apprennent à réduire leur besoins et même à s’en passer.

@Marc Dugois

Mon commentaire répond pourtant à votre objection qui est toute à fait exacte. Je ne l’ait jamais remise en question !

Je me suis surtout attaché à décrire le mécanisme par analogie à l’énergie électrique.

Sachant qu’un principe est fondamentalement (dans ses conditions d’existences) invariant quel que soit le domaine ou l’échelle auquel on l’applique, seule sa forme change et d’autant plus radicalement qu’on change de domaine ou d’échelle.

Autrement dit, si la monnaie et le travail humain sont tout deux de l’énergie liés par relation de causalité, je dois retrouver les mêmes conditions d’existences, mais une forme totalement différente (expliquant l’erreur de penser qu’il s’agit d’un autre principe appliqué).

Autrement dit, vous semblez faire l’impasse sur le fait que la monnaie est égale à l’énergie sous forme électricité, tandis que l’énergie humaine est sous forme de joule et que la transformation de l’énergie électrique en joule consiste à faire fonctionner les machines et qu’une machine délivre une puissance maximale au delà de laquelle le moteur grille. Et une puissance minimale en dessous de laquelle elle ne fonctionne pas non plus. Bon, je pourrai faire le développement jusqu’à en faire une thèse, mais ce n’est pas mon but.

Ce que je souligne, c’est le fait que ce n’est pas tant la quantité de monnaie disponible qui importe, mais sa disponibilité et son adéquation avec le rapport offre/demande. Je vous ait donné l’exemple de celui qui contrôle un barrage hydroélectrique avec une réserve importante, mais réservé à son seul usage.

Ainsi, il y a d’un coté la masse monétaire circulante et la masse monétaire non circulante qui représente la majeure partie de la masse monétaire. Il me semble que cela représente plus ou moins 95% de la masse monétaire totale.

Si cette masse monétaire est strictement réservé à l’usage d’une toute petite minorité, je peux vous garantir qu’il n’y a pas de problème de déséquilibre entre la masse monétaire et l’énergie humaine disponible. Bien au contraire, puisque cela veut dire qu’une masse d’énergie humaine très importante est disponible pour satisfaire les besoins de cette minorité qui possède cette masse monétaire pléthorique. Seulement, elle la libère de manière très sélective et avec parcimonie, maintenant donc une tension très élevé, mais avec une intensité plus ou moins faible. Voilà pourquoi l’industrie du luxe ne connaît pas la crise. Certains se font construire des bateaux de croisières privés de plus de 100m de long, s’offre une excursion dans l’espace, voyage en jet privé, etc..

Bref, le problème sur lequel vous insistez est valable uniquement lorsque la masse monétaire est libéré en grande quantité dans l’économie de la grande majorité des gens qui dépensent quasiment tout, où l’intensité étant alors grande, il y a risque de surchauffe et où alors ce n’est pas forcément la disponibilité de l’énergie humaine qui fera défaut, mais la disponibilité de la matière première, nécessaire à la production de biens de toute sortes.

C’est donc la recherche d’équilibre qui fait qu’une économie est pérenne et cela passe par une refonte totale des réglages de la circulation monétaire et de la gestion des ressources.