Laissons les crétins proférer leurs insultes dérisoires et revenons à nos moutons.
Une remarque pour commencer, que j’aurais due faire plutôt :
La formule « Etat ghetto », contenue dans le titre de l’article pour désigner l’Etat d’Israël est une insulte raciste envers les juifs et leur Etat national. Le mot ghetto a une signification bien précise et les juifs connaissent le sens de ce mot mieux que d’autres, notamment mieux que les chiens qui les ont enfermé dans des ghettos au cours de l’Histoire, que ce soit en Europe ou au Moyen-Orient.
Il est important de souligner qu’Israël n’est nullement concernée par la création d’un Etat arabe en Palestine, puisque cette création était expressemment prévue dans la réslution des Nations-Unis de 1948 qui prévoyait la création de 2 Etats. Pourquoi les arabes de Palestine n’ont-ils pas créé leur Etat ? C’est une question qu’il faudra leur poser et à laquelle ils devront apporter une réponse détaillée.
Israël ira donc les mains dans les poches aux futures négociations de paix qui s’annonce avec l’OLP, car elle n’a aucune revendication à faire valoir :
1) Les frontières entre les deux Etats sont déjà parfaitement définies. Elles résultent de la Résolution de 1948, mais aussi des résultats sur le terrain des guerres illégales, parfaitement contraires à l’esprit et aux termes de la résolution de 1948, que les arabes ont cru bon d’imposer aux juifs et qu’ils ont perdu avec une régularité de métronome.
2) Jérusalem est dores et déjà la capitale d’Israël et le demeurera. Les arabes disposeront d’un accès libre à l’esplanande des mosquées, ce qui conviendra parfaitement à des gens qui n’avaient pas cru bon de laisser l’accès libre au Mur des Lamentations en son temps, sans doute parce qu’ils pensaient que le Mur des Lamentations avait été construit par des arabes.
Et non par des juifs, 2000 ans avant l’arrivée des envahisseurs arabes dans la contrée.
3) Il n’y aura aucun retour de « réfugiés ». Les juifs ne réclament même pas l’indemnisation des bien juifs qui ont été spoliés ou occupés par les arabes, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, après 1948, lorsque les juifs ont du fuir leurs pays de naissance pour éviter d’être égorgé comme des Harkis.
Par conséquent les soi-disant réfugiés palestiniens iront se faire voir chez les Grecs.
A moins que la communauté internationale ne décident d’indemniser les deux parties et ne souhaitent procéder à un compensation, basée sur la valeur réelles des biens perdus par chacune de ces parties.
Dans ce cas les juifs obtiendront un solde largement positif.
4) Israël ne prendra sûrement pas l’Etat palestinien à sa charge, ni sa population. Il est exclu d’employer à l’avenir en Israël les dizaines de milliers de travailleurs qui venaient autrefois y travailler tous les jours.
Dans l’avenir, les juifs se passeront sans aucune peine, de bombes qui ont été placées dans leur autobus.
Par conséquent la communauté internationale devra prendre cette population et cet Etat à sa charge. A perpétuité et sans aucun espoir de voir cette situation changer un jour.
Par conséquent encore, la cloture de protection qui courre le long des rontières d’Israël restera en place.
Voilà, c’est tout. Et maintenant de deux choses l’une : soit on règle toutes ces questions maintenant, soit on reporte tout dans cinquante ans et on en reparle quand la manne pétrolière sera épuisée.
Et je le répète encore une fois : toute autre interpétation des choses est nulle et non avenue, elle ne pourrait résulter que de rêveries d’ânes bâtés ayant perdu le sens des réalités pour des causes inconnues.
J’ajouterais que la gauche sociale et démocratique, qui est l’héritière des lumières, ne peut pas se mêler à la gauche de Pierre Laval (député radical-socialiste), de Marcel Déat (député socialiste SFIO) et Jacques Doriot (député communiste), à la « gauche » totalitariste, anti-sémite (pardon, je voulais dire : « antisioniste ») et antilibérale de la collaboration, qui a fait des petits aujourd’hui.
L’instauration d’une dose de 20% de proportionnelle sur un seul tour permettra de s’assurer que le PS, qui ne fait même pas 30% des voix au premier tour, ne pourra jamais revenir au pouvoir à la faveur du scrutin majoritaire à 2 tours.
Quant aux autres partis de gauche, qui ne font même pas 5% des voix, ils n’auront aucun représentant à l’assemblée. Y compris le parti communiste, puisqu’il n’y aura plus de second tour et il ne pourra donc plus faire élire ses candidats avec les reports socialistes.
Le scrutin proportionnel aura également pour conséquence de provoquer l’éclatement du PS. En effet il n’y aura plus de majorité possible à gauche qu’avec une alliance programmatique avec le Modem.
L’extrème gauche antilibérale, « antisioniste » et antieuropéenne se retrouvera donc isolée de la gauche social-démocrate.
D’ailleurs ces deux gauches n’ont rien à faire ensemble et c’est le scrutin majoritaire à deux tours qui les maintient collées l’une à l’autre (et qui favorise aussi la stratégie « d’union de la gauche » avec les communistes).
Pourquoi croyez-vous que Martin Hirsh, DSK, Lang, Bockel, et bien d’autres qui s’y préparent, ont pris d’ores et déjà leur distance avec le PS ?
Ils sont plus malins que d’autres, semble-t-il, ils ont compris que le PS allait éclater.
Que la gauche antidémocratique les insulte aujourd’hui à qui mieux mieux ne doit leur faire ni chaud, ni froid. Bien au contraire : Il faut que les choses soient claires en politique, la confusion et les alliances contre nature n’ammènent jamais rien de bon.
Au fait, il y a beaucoup de juifs parmi eux, vous ne trouvez pas ? On pourrait y ajouter Finkelkraut, Adler, Glucksman, et d’autres intellectuels qui ont pris aussi quelque distance.
Peut-être n’ont-ils pas envie de redescendre à la cave un jour.
A moins que le clivage de « la gauche » ne recouvre plusieurs lignes de fracture :
La fracture entre les partisan du libéralisme et les partisan du collectivisme.
La fracture entre les « antisionistes » et les partisans d’Israël.
« Mais ils vont de défaites en défaites, des défaites de plus en plus cinglantes et dangereuses pour la communauté internationale. Irak, Liban ... la liste est longue ! »
La liste est longue, en effet, mais on ne dira pas de quelle liste il s’agit.
Voici la liste des interventions de la communauté internationale, depuis un certain 11 septembre :
Intervention en Afghanistan, qui a permis de balayer le régime fasciste religieux des Talibans.
Une grande victoire de la démocratie dans le monde.
Intervention en Irak, qui a permis de balayer le régime fasciste raciste anti-chiite et anti-kurde de Saddam Hussein.
La libération des chiites et des kurdes est une grande victoire de la démocratie. Ceux qui pleurent la mort du dictateur sanglant arabe sunnite ne peuvent pas cacher leurs origines : Apparemment, ils ne sont ni kurde, ni chiite.
Intervention des Ethiopiens en Somalie avec l’aide des services spéciaux français et américains, qui a permis de balayer le régime fasciste des « tribunaux islamistes ».
Encore une grande victoire des démocrates, contre l’obscurantisme religieux musulman.
Intervention au Liban-Sud, installation des forces internationales mandatées par l’ONU à la frontière israêlienne après que Tsahal ait vaincu les fascistes du Hezbollah.
Les prochaines interventions de la communauté internationale dans le monde musulman sont déjà dans le tuyau :
1) à Gaza afin de museler les fascistes du Hamas.
2) au Darfour, afin de mettre un terme au génocide que commettent en ce moment même les fascistes musulmans à l’encontre des populations noires du Soudan.
Le remodelage de l’ensemble du Moyen-Orient est donc en cours, les deux seules questions qui restent pendantes concernent le sort qui sera réservé aux régimes pourris et sanglants de Bachir al Assad en Syrie et des Ayatollahs en Iran.
Le crime du 11 Septembre a incontestablement eu un bon côté : il a réveillé les démocraties et les a conduit à intervenir, enfin, au beau milieu de la pétaudière moyen-orientale.
La solution du problème palestinien était à ce prix.