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Les commentaires de velosolex



  • velosolex velosolex 9 mars 2011 18:18

    Les statistiques ne disent que ceux qu’on veut leur faire dire. Ce sont de simples chiffres et des courbes qui n’analysent pas les causes. Comme par exemple de prendre en photo un ciel bouché, dont on ne sait si c’est à la faute du climat ou de la pollution..

    Toute cette spirale économique a été effectivement crée de toute pièce, afin de ruiner l’idée d’état, pour faire place aux intérêts et aux monopoles privées.

    Une multitudes de morpions et de parasites en tout genre qui veulent sucer le sang de la bête, et qui au bout du conte finiront bien c’est vrai par lui faire la peau.
     Le problème, c’est qu’ils ne se rendent pas compte que, eux aussi finiront alors par crever.
    C’est toute la bêtise des organismes saprophytes.

    Leur idée de l’état soi-disant moderne, qui va chercher ses sources derrière des concepts plutôt moyenâgeux, de classe et de monopole, mais surtout d’enrichissement personnel, n’est absolument pas en adéquation avec les grands enjeux à venir. 

    Pollution de la planète, gestion des ressources et des déchets, réchauffement climatique, problème de l’eau...N’en jetez plus ! Il est temps de faire revenir Louis seize au pouvoir pour régler sans doute tous ces menus problèmes ! 

    A mourir de rire, les deux pieds dans la vase !

    L’arrogance extraordinaire de tous ces bling-bling et de leurs chiens de garde rappellent néanmoins la situation pré révolutionnaire, ou celle de l’église catholique et de ses prélats se prélassant dans l’excès, voir l’orgie, avant que ne survienne Luther.

    Mais la myopie et la suffisance caractérisent les gens qui sont trop sûr d’eux.

    Inutile alors de leur demander d’être des prophètes. Ils sont déjà morts.



  • velosolex velosolex 8 mars 2011 18:58

    L’indignation d’un homme en colère vaut bien la réflexion d’un autre en chaussons !



  • velosolex velosolex 6 mars 2011 19:11

    Recette pour écrire un article suscitant des réactions :
    - Privilégier la facette bling-bling de la société ; ces grands princes au-dessus du commun, n’ayant par leur fortune et leur condition de compte à rendre à personne.
     Le coté glamour attire toujours la midinette qui est en nous.
    - Prendre un fait de société connu de tous le monde car répercuté par les médias, en montrant nos vedettes sous un jour peu ragoutant ( à l’exemple de Galliano, ou encore du prince Harry, qui cru bon de s’afficher en informe nazi).
    - Prendre le contrecoup de la réaction de rejet universelle, en évoquant pèle mêle le droit à l’expression, le rejet « du prêt à penser », et en utilisant justement ce genre d’expression toute faite, propre à imposer sa propre forme de pensée. (Très utile pour tromper les imbéciles et leur faire prendre des vessies pour des lanternes)
    - Défendre innommable, et se faire l’avocat du diable, en multipliant les sophismes, en mélangeant les genres, le tout dilué dans une ironie de bon aloi, où l« esprit fort se gausse et fait la part des choses, séparant le bon grain de l’ivraie, désignant les bons penseurs et les mauvais.
    - Privilégier l’invective, le point d’exclamation, l’absence de nuance. Ne pas hésiter à enfoncer les portes à coups de pieds. Montrer même sa colère : Merde à cette police de l’esprit. Pas moyen de se laisser à dire n’importe quoi sans se faire filmer. A quand une charte du paparazzi !
    - Ne pas hésiter à convoquer les grands disparus. Céline, toujours au panthéon de incompréhension. Je suis pas sûr que Pierre Desproges apprécierait de ce voir associer à cette tentative de banalisation de la bêtise. »On peut rigoler de tout, disait-il, mais pas avec n’importe qui !"
    Franchement, je crois pas qu’il aurait été rendre sa belle casquette d’officier nazi au prince Harry.
    Arrivé là, je ne sais où il faut placer l’adjectif pacotille.
    Il serait plus intéressant de chercher à comprendre par quel processus ces types perdent le sens commun, tellement sûr d’être au-dessus de la mêlée. De pauvres types qui se prennent pour des dieux mais qui véhiculent une pensée nauséabonde, de ver de terre ( mais je ne voudrais pas diffamer les vers de terre) ,un jour antisémite, l’autre raciste, sexiste, nationaliste. On peut se féliciter qu’un coup de projecteur révèle ces dessous sales, qui se marient mal, c’est vrai, avec tant de dentelles sublimes.



  • velosolex velosolex 4 mars 2011 20:12

    Vous faites revenir un fond de casserole d’amour de saison. ( la casserole est importante, soyez exigeant sur la qualité.( Les casseroles y en a tant en ce moment qu’on a que l’embarras du choix !) Pas trop gras, le gigot d’amour ! Méfier vous parfois on trouve des trucs sur le marché qui se réclame de l’amour, mais qui ne sont que des côtes de basse qualité qui dégoulinent de graisse adipeuse. Salé mais pas trop, ça gâche le gout. Privilégiez plutôt les aromates qui sont l’apanage du regard. Ne pas regarder sur la quantité d’humour pour pas que ça tache au fond. On en met jamais assez ! Évidemment soyez exigeant sur les convives. Il en est qui transforment n’importe quel pinard en nectar immortel, et se font des festins avec de vulgaires plats de nouilles) .
     L’important c’est de ne pas les avoir autour de la table( les nouilles) .
     Car c’est la compagnie qui fait tout ! 
    Ne nous laissons surtout pas impressionné par la rumeur du temps, et par ces modèles pré-mâchés qu’on nous propose. Je connais des héros sans médailles. La plus belle fille du monde habite mon quartier. D’ailleurs, il y a une plus belle fille du monde dans chaque ville ! Voilà, je crois qu’on peut enthousiasmer la vie, sans être pour autant un curé récitant ses évangiles.
    Sans doute nous formate t’on à la désespérance. Une façon de nous faire croire qu’il n’y a rien à faire dans ce monde où tout est pourri, et qu’on ne peut rien espérer changer.



  • velosolex velosolex 1er mars 2011 15:47

    Le combat de la droite contre la gauche, c’est celui de la dérégulation contre celui de l’intervention. Il est étonnant de constater que le capitalisme, qui semble en ce moment avoir gagné la partie, (de façon définitive pour certains qui y voient une fin de l’histoire), est absolument incapable de gérer les défis majeurs qui se présentent. Je parle des grandes menaces dus aux excès de l’homme et de son avidité ( pollution, effet de serre, obscurcissement planétaire et j’en passe), liés précisément à ce besoin de produire, conséquence du système consumériste.
    Personne de sérieux n’est dupe des mesurettes faites pour rassurer la population.
    Une politique digne de ce nom entrainerait une remise en question totale du système : Répartition des richesses, fin de l’obsolescence programmée des biens....
    Le malade obèse ne veut pas entendre parler de régime. Il veut continuer à s’empiffrer et à boire comme bon lui semble, puisqu’il est libre. Et merde au médecin qui doit être un rouge, quand il lui dit qu’il se met en danger et qu’on peut pas vivre longtemps avec une glycémie de 3 grammes et un cholestérol élevé.
    Et même s’il admet qu’il y a un problème, il est sûr que la science le sauvera.
     Il vous dira qu’il croit en l’avenir, sans s’apercevoir qu’il vient d’enterrer son cadavre !
    Ca pourrait être une histoire belge, ou de blonde stupide.
    Tiens, demandez vous pourquoi ce genre d’histoire est tant à la mode aujourd’hui. C’est qu’elles reflètent surement toute la stupidité du monde.
    Le jour de la fin du monde, peut-être bien que les indices boursiers seront au plus haut, et que les bolides de formule 1 continueront à tourner sur leur anneau magique, complètement psychotique.
    C’est cette distorsion entre la conviction et la réalité qui est au cœur du problème. Tellement abyssale que les querelles sur la religion du capitaine qui tient la barre, en fonçant vers les icebergs est devenue ridicule.



  • velosolex velosolex 1er mars 2011 10:21

    Bien d’accord !
    On mange simplement ce qui est simplement proposé au menu de la cantine.
    Football jusqu’à plus soif, qu’on finit par regarder et même à apprécier, tout en se reprochant d’être un gogo comme les autres. C’est comme ça, les enfants vous ont emmené un jour au mac Do, et vous avez fini par vous faire à cette nourriture en carton pâte.
    Néanmoins je m’en veux toujours un peu de ces moments de lâcheté et de paresse, que je combat avec le sourire ( je ne suis pas un héros) pour éviter d’avoir des ulcères d’estomac.
    Ces tristes coureurs, pédalant les uns comme les autres, tristes machines programmés pour gagner. Ils nous trompent, ils trompent les enfants hurlant sur leur passage. Seul leur sourire est beau, et la campagne alentour, avec ses clochers identiques à l’imaginaire.
    Bon, c’est le sprint. Taisez-vous !
    Je ne suis pas dupe de mes plaisirs et de mes contradictions.
    Dans le discours, je me venge, je sors ce que j’ai sur le cœur.
    La représentation de la médiocrité n’est pas un choix lié au hasard, ni à la demande du consommateur, qui soi-disant exige ( des prix bas, du commercial, du vulgaire, du sexe, ect...)
    On ne demande pas à l’enfant s’il veut aller à l’école, non ?
    L’état auparavant prenait ses responsabilités et légiférait en ce sens : lois sur la protection des mineurs, programmes culturels à la télé. (il faut se féliciter que Arte existe encore)
    Simplement on préfère des gamins qui bouffent des séries américaines que des choses de qualité (théâtre, musique)
    Ne me dites pas que c’est barbant, qu’ils n’aiment que les frites, alors inutile de leur donner autre chose.
     Le producteur et le politique, se tenant la main ( le premier devant le second maintenant) marchent ensemble pour entretenir la bêtise et le consumériste à tout crin, tout en privilégiant les marges les plus intéressantes.
     Ils entretiennent l’esprit d’aliénation, le chauvinisme, l’outrance, l’absence de tout sens critique, l’idolâtrie. Qualités négatives mais intéressantes pour la fabrication d’un produit bas de gamme, à marge exceptionnelle, susceptible d’être produit en grande série.
    Le sport n’échappe pas à la règle. Et quand le consommateur ( c’est comme ça qu’on nomme maintenant le citoyen) se trouvera devant le produit , il aura le geste compulsif. Maillots bleus fabriqués en chine, pour trois fois rien, et revendus une fortune au gogo qui ne voudrait surtout pas payé moins cher pour prouver aux autres qu’il a les moyens, qu’il fait partie de cette élite de supporteurs inconditionnels et aveugles.
    Même le commerce du patriotisme est délocalisé. C’est extraordinaire, tout de même, l’avidité et le cynisme du système qui ne voit que ses intérêts immédiats et sonnants, sans se préoccuper des dommages. ( Ils nous vendront la corde qui servira à les pendre, a dit un jour un responsable chinois)...
    On part, du sport, et forcément, on arrive au politique, à la globalisation, et à la crétinisation des peuples.
    Mais on peut changer l’ordre des termes, comme une addition. On arrive cependant au même total.

     Inutile de broder encore sur le thème « du pain et des jeux ».
    Il faut tout de même remarquer, à travers toutes les péripéties de tricheries patentes inhérentes surtout au cyclisme et au foot, combien on cherche à nous faire admettre que la fin l’emporte sur les moyens.  Bombage des torses, injures, mépris des règles pour arriver,.
    Voilà ce que c’est le fascisme, dans sa définition la plus primaire, où le « faire »’ l’emporte sur l’esprit. Quand une société s’en remet à de pareils maîtres, il y a de quoi s’inquiéter.
    Bon, sur ce, je vais faire un tour de vélo



  • velosolex velosolex 1er mars 2011 08:53

    Le progrès est un mythe moderne, inventé par l’homme et destiné à lui-même. Mais la terre souffre, et pour les animaux, le présent est terrible et l’avenir s’annonce encore plus sombre. Que peut dire cette toute petite rubrique, pas grand chose pour défendre la vie de ces êtres vivants, à qui ont a retiré toute reconnaissance. Les batteries où vivent les volailles sont effectivement une abomination. J’ose espérer qu’un jour le monde aura assez évolué pour que l’on trouve notre conduite stupéfiante. Animaux domestiques ou sauvages, tous ont vu leur qualité de vie, et même leur espoir de survie en tant qu’espèce, de plus en plus menacé, au fur et à mesure que l’homme prenait possession du vivant, décidant de l’avenir du monde à l’égal des dieux. Il y a encore quelques siècles, l’oiseau ne pouvait être abattu que pour un archer habile. Les pesticides et la défenestration ne menaçaient pas encore ses cycles de migration et de reproduction. Les animaux de la ferme étaient respectés, les hommes vivant au milieu d’eux et par eux. Le rapport au sacré n’était pas cassé par le consumériste et le productivisme à tout crin. Comment faire pour reconquérir le terrain perdu ?



  • velosolex velosolex 24 février 2011 23:18

    Mon angoisse, ce sont les machines à voter
    J’ai vérifié, quelqu’un d’assez petit peut se glisser dedans

    Avec un sac Hermès plein de tickets gagnants
    Et changer notre vote

    en ticket de jack pot
     
    Il parait que le nain jaune

    serait capable de faire une OPA sur l’état

    Et monter ainsi, comme dans une fusée

    Jusqu’en haut des champs elysées


    Quelqu’un m’a dit

    Que ce serait bien

    De ne pas passer par la case départ

    De refuser de prendre des jetons à l’entrée du casino

    Où les bandits manchots gagnent à tous les coups

     

    Il ne faut pas faire confiance aux croupiers

    Les jeux de cartes sont trop compliqués

    A part celui de la bataille

    On se fait toujours avoir

    De connaître trop ou pas assez les règles

    Ou comme au jeu de Monopoly

    De ne pas posséder la banque

    Et sans cesser passer par la case départ

     

    Peut-être faudrait il faire comme en Arabie

    Tous ces enfants qui jouent à la marelle

    Et sautent sur leurs pieds

    En lançant leur caillou vers le ciel

     



  • velosolex velosolex 24 février 2011 22:05

    C’est nul, en effet. Comme s’il était besoin de comparer Dracula au croquemitaine pour faire comprendre aux enfant se ne pas approcher du monsieur.



  • velosolex velosolex 22 février 2011 19:03

    Point n’est besoin d’aller si loin pour ramener de si flagrantes platitudes
    Et polluer la planète. Que ce soit du haut d’une Harley-Davidson. Ou sur les ailes d’un jet !
    Une page que l’on croirait extraite d’un album de Bretecher ! Il ne manque plus que les petits dessins et les bulles.
    Cela ne vaut pas trois sous six baths !
     La touriste ramène les images complaisantes de son voyage, qu’il tente de superposer avec les clichés. Ce qui est de moins en moins facile, et nécessite un enthousiasme et une absence de sens critique touchant à la crétinerie.
    Qui peut se faire charmer par un tel récit, pétrit de vanité et de petits quant à soi dérisoires.Les kilomètres et les noms de ville lointains n’impressionnent pas plus que le nom des stations du métro Parisien ’ Stalingrad, Sébastopol, Kremlin-Bicètre.... Il ne suffit pas de faire des kilomètres pour devenir remarquable. Bien au contraire. Partout les même aéroports, les mêmes enseignes de supermarchés, les même regards avides des enfants repérant le gogo occidental, se croyant révolutionnaire, mais prêt à faire de bonnes affaires. Pour ce coup, le voyage reste un formidable révélateur de la médiocrité bavarde, qui s’épanche comme un loukoum au soleil .
    On est plus charmé en écoutant sa vieille voisine racontant sa journée, faite de petits rien teintés d’élégance et d’ironie, qu’elle n’irait pourtant pas mettre en prose : "Mais qui ça intéresserait mes histoires ?"
    Le monde s’est rétréci à toute allure, et l’on en vient à regretter celui d’hier. Mais l’aventure reste plus que jamais au bout de la rue, et dans la qualité du regard.
     Un voyage d’un an fait dans les années 70 fait en parcourant l’asie m’a vacciné à jamais contre ce genre de récit. Exotisme de pacotille, négation du réel des gens, volonté d’être le petit malin qui s’en tire, qui fait des affaires. L’esprit colonial est tout là.
     Un conseil. Lisez Stevenson : Son voyage avec un âne à travers les Cévennes. Ou encore Flaubert, avec son voyage en Bretagne fait avec Maxime Du Camp ( Voyage par les monts et par les plaines). Du reste ces belles régions continuent à se conjuguer au présent et restent de formidables terrains d’exploration, par encore trop touchés par la mondialisation. Bien sûr, au retour, ce sera peut-être moins facile d’impressionner les gogos. Mais est-ce là l’essentiel ?
    Mais chut, il ne faut le dire à personne. Gardez le secret.
     Et laissez les partir pour la chine !


  • velosolex velosolex 21 février 2011 20:56

    En fait de pyschopathique, c’est le ton de l’article qui l’est, de façon très manipulatrice, en mélangeant des choses qui n’ont rien à voir les unes aux autres, et en n’en tirant ainsi une conclusion abracadabrante, propre à endormir. L’auteur suit un raisonnement étrange, dont j’ai du mal à comprendre la finalité et le bon sens, quand par une étrange inversion des valeurs,  il prétend que ce serait la psychiatrie qui rendrait les gens criminels. Citant Tony Meilhon : " Il n’avait jamais commis de crimes comparables à celui qui coûta la vie à la jeune Laetitia auparavant" .
    Tout cela est digne de La palisse qui disait que cinq minutes avant de mourir, le conte était bien vivant .... 


    Non, sérieusement, ça ne tient pas debout. Il y a là sans doute une vraie douleur, et un compte à régler avec la psychiatrie. Des expériences personnelles peuvent être difficiles à dépasser, mais ce n’est pas une raison pour dire n’importe quoi.

    Les traitements ne sont pas une solution miraculeuse, mais ils aident les gens simplement à s’en sortir. Associés à d’autres thérapeutiques, même s’ils ont parfois des effets secondaires, dosés judicieusement, ils ont fait leurs preuves 


    N’importe qui peut être hospitalisé en psy, suite à un accident de la vie, à une difficulté plus ou moins grande. Il n’y a pas d’un coté les malades, et de l’autre les gens qui seraient normaux. La frontière est parfois ténue. Une chose vraie : la psychiatrie n’est pas une science exacte
    Criminels et malades n’ont pas forcément à voir les uns avec les autres, et le fait d’être aussi hospitalisé ne transforme personne en malade à vie, irresponsable de ses passages à l’acte, meurtrier où non. Ce serait injurier les gens qui sont ou ont été hospitalisé, en leur ôtant leurs possibilité de résilience.

     Bien sûr il y aura toujours des petits malins pour tenter de s’exonérer de leur responsabilité, et mettre la culpabilité de façon pratique sur le dos des autres, en particulier des gens qui auraient du, selon eux, mieux les aider, changer le logiciel qu’ils avaient dans la tête ou je ne sais quoi encore. Les gens ont tendance en se moment à se transformer facilement en victime, et à trouver des bouc émissaires, plutôt que de prendre leur problème à bras le corps. Mais ce n’est pas en tirant sur l’ambulance que vous sauverez les malades. il existe encore dans ce pays des institutions et des gens qui aident les personnes en détresse. Même si le nombre de lits a été divisé par trois en vingt ans, ça continue plus ou moins encore à fonctionner.

    Deux ou trois choses que je veux dire encore

    -  Il est exacte que des personnes fassent des crimes, barbares ou non, et soient jugés irresponsables. Cette irresponsabilité sera validée par une expertise, en tenant compte de divers éléments, liés au patient, à sa maladie, etc…Le fait d’être ou d’avoir été hospitalisé en psychiatrie ne jouent évidemment pas. On peut être soigné en psy pour tout un tas de choses différentes.

    Ce n’est pas l’acte qui fait le malade : Même si l’on a communément l’habitude de dire, c’est un acte de fou, il faut qu’il soit enfermer. Le mal et le sadisme existe, et aussi la perversion. Il obéissent à des choix que font les individus, en toute responsabilité. Ce serait trop facile d’être absout en faisant un crime atroce.. C’est un mécanisme de défense compréhensible devant quelque chose que l’on ne peut admettre. Mais le mal existe, Adolph Hitler et tant d’autres n’étaient pas des malades, simplement des monstres. Mais ce n’est pas du tout la même chose.



  • velosolex velosolex 18 février 2011 13:54

    Il arrive parfois que la censure rate son coup, et donne une écho médiatisé à un événement qui serait passé inaperçu. C’est l’exemple même de cette campagne d’affichage interdite. Il semble bien que les politiques ont cédé une fois de plus à la pression du lobby agricole. Pour mémoire, il faut tout de même se souvenir que le Mardi 6 mai 1986 : le ministère français de l’Agriculture diffuse un communiqué « historique » : "Le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radionucléides consécutives à l’accident de la centrale de Tchernobyl". En conséquence, on est encore à se demandé combien de cancers sont dus à l’ingestion des produits agricoles et du lait mis abusivement sur le marché, alors que dans les autres pays riverains ils ont été détruits. La levée des politiques actuelle, de tous bords politiques, est un révélateur effrayant de la protection dont bénéficie les agriculteurs. Yves Le Drian, président du conseil de Bretagne, n’en peut plus de protester, et se dit choqué par cette pauvre campagne de protestation, tuée dans l’œuf. Elle ne tient pas compte nous dit-il, des efforts sans pareil pour lutter contre les algues vertes. Il n’y aurait plus que quatre plages touchées.... Ca serait à mourir de rire si l’on n’était pas touché dans sa vie et dans son quotidien par les autres conséquences de la montée des nitrates. Car c’est bien de ça qu’il s’agit. Les déchets azotés dus à la prolifération des porcheries ( voir le site terraecho.net) On ne sait plus que faire de toute cette merde qui file vers les cours d’eau en l’empoisonnant ( en Bretagne ce n’est pus la bouteille de pinard que vous trouverez sur les tables, mais la bouteille d’eau de source achetée à la supérette du coin). Les algues sont la dernière conséquence de cet empoisonnement des sols. Depuis l’an passé, l’état règle la facture du ramassage des algues, de bon matin, avant que les touristes arrivent, ceci pour faire taire les élus qui n’en pouvaient plus de payer. La dilution savante des captages fait que l’eau est en Bretagne en moyenne la plus chère de France, et qu’elle ne serve guère qu’à l’usage de la chasse d’eau et de la machine à laver. Ainsi le scandale demeure, et s’amplifie même. Vous voilà en vacances à Saint-Michel-en-Grève dans les Côtes d’Armor. L’an passé, un cheval est mort ici même et son cavalier s’est évanoui. Le conducteur d’un camion ramasseur semble avoir suivi le même sort. Après la côte nord, c’est maintenant à la côte sud d’être touché. Mais chut, il ne faut pas que ça se sache, que les touristes continuent à venir, et que les affaires continuent.



  • velosolex velosolex 3 février 2011 14:13

    Coquille de ma part. J’aurais du me relire . il s’agit de 617 euros par an d’impôt par an, et non par mois payé par un smicard. Mon propos vise à mettre en relief un des aspects de cette réforme, qui est de présenter de façon caricatural l’esprit du quotient conjugal, de façon passéiste et rétrograde, voir d’asservissement des femmes. Il me semble qu’il y a là une manipulation qui mérite qu’on la désigne. Si ce projet de réforme est bon, il n’est pas besoin d’utiliser des arguments fallacieux pour nous convaincre. Bien sur, il y a pour autant de bonnes idées dans ce projet, quand à la refonte et à la progressivité de l’impôt. Néanmoins, il faut garder l’esprit critique et admettre des garde feux, pour qu’effectivement, comme il le dit, la totalité des personnes ayant peu de revenus ne voient pas leur imposition augmenter.
    Content d’avoir déclencher enfin une polémique, sur des propos que tout le monde écoutait comme du petit lait.



  • velosolex velosolex 1er février 2011 15:50

    Journal de france 2, affaire Contador : Radio vélo, ce qui change de radio trottoir. Un béotien lambda monté sur son vélo, casque et équipement, ce qui semble donner un certain sérieux quant à l’avis éclairé nous explique que tout ça n’est pas très grave, vu qu’ils sont tous dopés, et par conséquent sur un pied, ou plutôt une pédale d’égalité.
    Problème : On sait très bien que le dopage n’agit pas pareillement sur tous les individus. Que l’un va voir ses potentialités multipliés, alors que sur l’autre ça ne lui apportera pratiquement rien. Je parle là du dopage scientifique, réservé aux champions. Les autres pratiqueront un dopage sauvage, à leur risque et péril. Ce sont bien sûr ces seconds couteaux qui se feront avoir. Contador n’aurait jamais du être pris. mais il arrive que la science prenne pour un temps un peu d’avance sur les tricheurs.



  • velosolex velosolex 31 janvier 2011 18:51

    La ministre des sports est parfaitement dans son rôle. Elle n’a sans doute de compétences au niveau sportif, mais au niveau éthique elle a parfaitement le droit d’intervenir. A partir du moment qu’on représente une équipe nationale, pas besoin d’être grand penseur pour voir que ça coince. Que ces deux zozos soient blancs, noirs ou jaunes ne changent rien à l’affaire, car la couleur de leur maillot est bien bleue. Qu’on arrête de faire le coup du front national pour tenter de manipuler les foules. Le front national peut penser ce qu’il veut de cette affaire, comme tant d’autres. Doit-on prendre la martingale opposée ? Alors c’est le mettre en position d’arbitre de sa propre pensée. Le jour où le front national sera contre la peine de mort, je ne changerais pas d’avis sur le sujet. Je continuerais à être contre moi aussi. 

    Quand au football, la passion amène l’excès plus qu’ailleurs. Franchement, je préfère voir une équipe de France qui ressemble à quelque chose perdre, mais de façon honorable, que de gagner en poussant la balle à l’aide de la main dans les filets. Tant qu’à s’inspirer du handball, il conviendrait de le faire au niveau de l’esprit de cette belle équipe.


  • velosolex velosolex 14 décembre 2010 20:04

    Je ne sais plus quel chef politicien chinois a dit, en souriant, à propos des occidentaux : « Ils nous vendrons même la corde pour les pendre ! » Il avait tort et raison. Tort, car les vendeurs auront quitté le navire ; et raison, car ce seront les petites gens qui seront au bout de la corde. Ils le sont déjà, et dupes souvent des politiciens sensés représenter leurs intérêts, et qui en fait, ne s’occupent que des avantages d’une classe financière et bourgeoise qui n’a plus de patrie.
    BCE, FMI, voilà les fers de lance des intérêts d’un capitalisme débridé, seulement attentif aux intérêts de son oligarchie. Demain, la fin du monde. ils s’en foutent. Ces gens là comptent trouver une autre planète quant la notre ne sera plus recyclable. Obama, Bernard Kouchner, François Pinault, Berlusconni, Catherine Deneuve, tutti quanti, gens adulés du journalisme, du show business et de la politique. Voilà les gens qui seront demain dans la belle fusée, sensée représenter la quintessence de l’élite humaine. Ces gens là ont des connivences évidentes, parlent la même langue, l’anglais, demain le chinois, se filent les bons tuyaux, passent leurs vacances ensemble. Ils s’en foutent bien que la France ou l’’Espagne coule, car eux vivent le meilleur de la mondialisation, jouant au jeu des chaises musicales, de pays, en pays, selon les opportunités des bourses et des climats. Les études des enfants à Yale, l’argent aux iles Caïmans...Voilà longtemps qu’ils ne représentent plus aucun pays, sauf à la façon des acteurs, à Hollywood, au moment des oscars, et qu’on joue les hymnes nationaux (pareil pour le foot !).
    Alors on agite cette mièvrerie des petits drapeaux tricolores, comme on le faisait jadis quand passaient les coureurs du tour de France. Au moins eux, même s’ils se dopent, ont renoncé à cette hypocrisie, et ne portent plus que des maillots publicitaires. (Imaginez Sarko avec une casquette Pinault, un maillot Bouygues Telecom, ou peut-être bien US Postal, ce serait bien plus vrai que son costard cravate ).
    Voilà la farce et la tragédie. Les sauveurs annoncés ne sont que des liquidateurs d’entreprise qui n’auront de cesse que d’envoyer les machines au bout du monde, là où la main d’œuvre est la moins chère. La révolte éclatera bien un jour. Ils le savent. Le principal pour eux est de la retarder, pour rendre les choses inéluctables. Il leur faut continuer à abattre les protections, les frontières, les défenses ultimes. Faut-il continuer d’accepter de se faire déshabiller ainsi ?
    Alors bien sûr cette tribune est salutaire, comme toute information et échange mettant en cause cette mondialisation monstrueuse, où tant de gens des médias travaillent à mettre un couvercle sur la marmite. il leur faut convaincre que les voix divergentes viennent d’une minorité rétrograde et stupide, limite front national ou bas du front. Tout ne serait la cause que de notre manque d’adaptabilité, du monstrueux salaire des smicards refusant de se mettre en compétitions les uns avec les autres, comme notre belle télé leur apprend à le faire, à l’heure des reality shows. Leurs analyses des indices boursiers sont comme les incantations des prêtres sur une mer démontée. Mais ils sont si rassurants qu’on voudrait bien continuer à les croire, et croire que l’économie est une science exacte. Alors qu’ils ne font que mesurer la profondeur de leur porte monnaie, ils font semblant de sonder la mer, se moquant de la réalité des récifs. Bon j’arrête là les métaphores, je crois que je deviens un peu pompeux, mais je me laisse aller à ma colère. Parfois j’ai tendance à croire que je fais un mauvais rêve, et que je vais me réveiller, quelque part au début des années 70, avec ce scénario dans la tête, un cauchemar pire que ceux des bouquins de science fiction que je lisais à l’époque.



  • velosolex velosolex 9 décembre 2010 01:43

    Les révoltés du Bounty

    Qu’est que ce problème de discipline, sinon le symptôme d’un mal endémique. l’éducation nationale a la fâcheuse habitude de s’en prendre au thermomètre quant elle a la fièvre. En 39, la France croyait qu’elle avait la meilleure armée du monde, et Pétain a fait la leçon au pays, en soulignant le manque de discipline, l’esprit de fête et de paresse issu du front national....L’analyse était faite par les généraux, comme dans cet article elle est faite par les enseignants. Forcément exemplaires, bien sur. Le mal ne peut venir que d’ailleurs. Et d’abord dans cette cohorte de petits morveux qui refusent de marcher au pas. J’exagère à peine.

     Questions spécialistes et sciences de l’éducation, il faut se rappeler que toutes les comparaisons internationales tendent à prouver que l’école à la Française porte le bonnet d’âne pour ce qui est de la transmission des inégalités sociales. Bourdieu n’est plus seul à faire remonter cet évidence. Tous les vecteurs sournois qui travaillent à ce fait, sont forcément saisis par l’enfant, dés le plus jeune age, et tout autant d’ailleurs, peut-être d’une façon plus inconsciente par les enseignants. Cette violence institutionnelle est accentuée par la tradition d’un travail de bachotage, ou l’esprit critique est mal venu, et où l’on n’aura de cesse que de dégager un élite…Comment ne voulez vous pas qu’une partie des élèves se rebelle, et contamine même parfois le reste de la troupe des « bons élèves » ?

     Comment ? Ils utiliseront les moyens dont ils disposent, n’ayant pas toujours les mots pour dire la pensée qu’il leur viendra plus tard, quant ils seront dégagés du système, et qu’ils pourront en pousser l’analyse critique.

     Donc ils mettront le bordel, s’excluront, raidiront d’autant les protagonistes qu’ils croiseront, tous d’accord pour dire que ce sont des bons à rien.

     Bien des administrations ont évolué. Droit des patients, des victimes, et même des opprimés. Les vexations et les situations de confort liés à l’autorité ont été battu en brèche dans bien des domaines. Dans l’éducation nationale, on peut se réjouir de la disparition des atteintes corporelles. Mais les parole de dédain et de mépris, qu’ont pourrait qualifier de faute professionnelle dans le secteur de la psychiatrie où je travaille, mais aussi dans n’importe quel autre métier, sont toujours présentes :

     « Vous êtes des nuls, des cancres. Je n’ai jamais vu de classe comme la votre. Vous n’aurez jamais votre bac ! Votre devoir est un torchon… »

     J’ai entendu ce genre de choses. Car on m’avait qualifié de mauvais élève, et mis au fond de la classe, certains que je n’avais pas d’avenir. Le plus stupéfiant, c’est que mes enfants ont entendu les mêmes choses, à presque quarante années d’écart. Paroles banales de profs, assassinent. Qu’on ne me dise pas que ce sont des dérapages infimes, ne concernant que quelques exceptions. ( interrogez vos enfants) Je reconnais d’ailleurs autant qu’il y a des profs superbes, des résilients qui modifient la trajectoire de gamins cabossés. Mais eux aussi auront eu à souffrir de ce mal qui vient de très loin, au travers de ces enfants perturbés dont il auront à s’occuper.

     Le carnet scolaire. Comment peut-on accepter de cerner les aptitudes de gamins dés la maternelle. Seront déterminés dés le plus jeune âge les capacités à être un géni, ou à devenir un cancre. On connaît les travaux qui ont prouvé l’importance vitale du regard sur un enfant sur son devenir. Mais on semble totalement s’en foutre. Il y aurait simplement des gamins doués, et d’autres non. Avec lesquels il conviendrait d’observer mépris, désintérêt, et de mettre en place des stratégies de mise à l’écart.

     L’éducation nationale est peuplée majoritairement de gens de gauche, capable de refaire le monde, excepté leur discipline, dont il connaisse parfaitement les règles, s’en servant pour leur propre compte et celui de leurs enfants.

     J’en entend qui caricaturent déjà mes propos, qui en rigolent. C’est normal, c’est un mécanisme de défense pour les gens qui refusent de se remettrent en question. Ils veulent de la discipline, des gamins au garde à vous. Des enfants désemparés, malgré leur air crâne, qui ont très vite compris la règle du jeu. S’ils portent d’autant plus l’exclusion d’une façon fatale et brouillonne,  c’est qu’il pensent qu’ils ne s’en sortiront pas. La dramatisation entretenue autour des diplômes fait que ceux qui se sentent larguer perdent tout à fait pied, rapidement, et ne tentent même plus de surnager. On enfonce leur incompétence à coups de zéro. ( voir parfois de moins 5, moins 10…)

     Autrefois, la société, malgré sa dureté de façade donnait une place à toute le monde, et entretenait de ce fait une espérance de réussite, qui même si elle n’était pas tout à fait égalitaire, oeuvrait au moins en ce sens. Des cancres ( François Truffaut par exemple) s’en sortait, par le simple jeu de la débrouillardise, de la volonté, de la chance et de l’émulation.

     Bac plus deux, bac plus trois, plus sept ou huit. On n’en finit plus de compter les chiffres, de se ravir de société qui dégage son élite en privilégiant seulement l’école, et les déterminismes d’apprentissage à la française.

     J’ai entendu dernièrement à la radio un jeune slameur revendiquer sa langue tribale, terriblement pauvre, car le Français n’était pas sa langue, mais celle des bourgeois. Celle d’un autre monde, appartenant à des étrangers auxquels il voulait se démarquer.

    La seule façon qu’on aurait de sauver les meubles, maintenant, serait de montrer que ce système n’est pas là que pour desservir le plus riches, les biens nés, ceux qui ont hâte de gagner l’élite des grandes écoles. Mais de montrer que le système bénéficie avant tout aux plus démunis, à ceux qui ont besoin d’être aidé.

    Et que l’apprentissage du Français, et de ses règles de langage, était là pour les servir.