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Les commentaires de easy



  • easy easy 12 octobre 2012 21:47

    «  »« d’eux »«  »



  • easy easy 12 octobre 2012 21:46

    Il s’agit bien de rouler en marche avant, avec un vélo ordinaire, sur une piste ordinaire ou carrément en plein milieu d’un énorme parking vide

    Vraiment tout est banal





  • easy easy 12 octobre 2012 20:42

    Boh le problème est simple pour que chacun le pige.

    J’ai p’tet eu tort de mettre un garçon et une fille, j’aurais p’tet moins embrouillé si j’avais pris deux garçons ou deux filles.

    Bon, Hélène vient vous voir et vous demande pourquoi vous lui avez mis zéro (Julien, j’imagine qu’il ne se pose pas de question). Que lui dites-vous ?



  • easy easy 12 octobre 2012 20:17

    Je trouve que ça aurait été tant mieux si ça avait été progressif. Nous n’aurions pas dû attendre que survienne cette allergie (si elle existe). Nous aurions dû prévoir cette réaction et l’anticiper en acceptant une plus grande part de sérendipité, randomisation et d’improvisation en acceptant alors d’avoir à la fin de chaque année des élèves incomparables entre eux en termes de connaissances standards, seulement comparables en termes de réactivité et auto promotion.

    Car ça reviendrait à ce que chacun invente sa trajectoire. On peut s’attendre à ce qu’il y ait des formations spontanées de groupes qui bosseront dans une direction, comme un groupe de musique, pendant quelques années.

    Mais en termes de planification des emplois pour les entreprises, ouille, il faudra revoir tous les critères d’embauche.



  • easy easy 12 octobre 2012 20:02

    Bonjour nabum

    Dans un papier précédent, vous aviez posé une photo d’une pile de livres dont on ne voyait que le dos.
    Si vous avez ces livres par devers vous, en voyez-vous un que je cherche à situer qui contiendrait des histoires du genre la fuite d’Ennée portant Anchise avec illustrations en gravures (N/B) ?

    Je ne sais plus si c’était un livre de français, de grammaire ou d’histoire mais il me semble bien que le dos était d’une toile pourpre. .

    Si par hasard vous voyez sur l’un deux, en couverture quelque chose qui ressemble à une guirlande de médailles, vous me le signalerez,
    Merci d’avance



  • easy easy 12 octobre 2012 19:38

    LOL pour « négocier »

    Mais maintenant que vous avez mis ces notes, comment les justifiez-vous ?



  • easy easy 12 octobre 2012 19:31

    @ Alinéa

    Vous donnez 20 à Julien et 0 à Hélène ?



  • easy easy 12 octobre 2012 19:12

    @ Alinéa

    Les parenthèses n’étaient là qu’en doublon pour bien s’assurer de ce que veut dire braquer vers la D ou vers la G.

    N’en tenez donc aucun compte, faites comme si je ne les avais pas écrites



  • easy easy 12 octobre 2012 19:05

    Parmi les nouvelles difficultés de l’enseignement, il y a le problème de la récitation (au sens large, tables de multiplications et théorèmes inclus)

    Il y avait une époque où il était glorieux d’être capable de réciter à l’identique.

    Il me semble que depuis que De Gaulle a parlé de Veaux, il s’est installé un concept tellement anti panurgique que plus personne, en dehors des acteurs, n’accepte de réciter

    Au point que le rap, pratiqué par les cancres refusant de réciter, consistait à improviser.

    Si j’ai raison, s’il y a vraiment une nouvelle allergie au psittacisme, c’est carrément tout l’enseignement en formule « Vous serez ce que nous voulons ce que vous deveniez » qui est en train de devenir repoussoir.




  • easy easy 12 octobre 2012 18:21

    @ Alinéa

    Je ne pige pas votre notation car il y en a un qui a bien répondu



  • easy easy 12 octobre 2012 15:06

    @ Alinéa
    Je vous invite à nous montrer comment vous auriez noté Julien et Hélène pour leur réponse



  • easy easy 12 octobre 2012 14:08

    D’accord, je vous attends

    Concernant Hélène et Julien, répondez-moi, s’il vous plaît, sans modifier les conditions de l’expérience que j’ai proposée (Nous dicuterons du cas de TP après)



  • easy easy 12 octobre 2012 13:45

    Bonjour Abou,

    Discutons

    Dans mes entreprises, j’ai eu à calculer souvent, il m’a même fallu rechercher comment dessiner un pentagone, rechercher aussi la formule pour le volume d’une sphère. J’ai dû tirer quelques paraboles et extraire des racines carrées aussi. C’est à peu près tout. A la main, ou avec la calculette, pareil sauf pour les racines carrées que je ne savais plus extraire, et en ayant une très bonne notion des ordres de grandeur.
    Mais les nombres premier, glop, je n’ai jamais su où j’utilisais leurs propriétés sans le savoir. Auriez-vous une idée ? 


    Sur les notations :

    Vous posez la question suivante : Vous roulez en bicyclette en ligne droite et vous voulez tourner à droite. Quel est votre premier geste
    A Je braque le guidon vers la Gauche. (Je le pousse à D et le tire à G) 
    B je braque le guidon vers la Droite. (Je le pousse à G et le tire à D)

    Hélène répond A
    Julien répond B

    Si cette question constitue tout le problème (aucune autre question) quelle note attribuez-vous à Hèlène, quelle note à Julien ?





    Autre chose ne relevant pas des notes.
    Vous êtes maths mais discutons tout de même des rédactions

    La maîtresse a demandé aux élèves de raconter leurs vacances. Elle rend des copies en annotant parfois « Pas intéressant, pas captivant » (comme le serait un roman de Poe ou de Hugo au seul sens de l’intérêt du lecteur)

    Est-il logique d’inciter les enfants à fournir des récits intéressants car mensongers, théâtraux, mythos ?
    Plus précisément, qu’enseignons-nous aux enfants en leur racontant un conte quelconque en maintenant le suspense alors que nous en connaissons la fin ?
    Est-il vraiment sain que les millions de livres, de films, de pièces dont nous nous gavons soient finalement des utilitaires ou moyens pour vivre des émotions par un procédé tenant de la duperie ? Concentie, jouissive certes, mais duperie.

    Du coup, mettons que cette culture du bidonnage ne se produise qu’en ’français’, quel est l’effet des autres matières enseignées, dont les maths, sur l’enfant ? Un coup on lui demande de jouer au magicien, de mentir, un coup on lui demande d’être rationnel. Ne se demande-t-il pas si en maths aussi il y a un procédé relevant de la menterie ? Pourquoi lui faut-il être original en français et conformiste en maths ?



  • easy easy 26 septembre 2012 17:54

    Posons que les guerres soient une preuve de bêtise.

    Posons que jusqu’au baby boom la France et les autres pays aient été gouvernés, jusque dans leurs strates civiles, par des gens instruits.

    Poussons le bouchon jusqu’à dire qu’en fait d’instruction, le jeu consistait surtout à n’être instruit que d’une seule musique dont la grosse caisse aristotélicienne.

    Posons qu’au fond le sophisme, l’art de la rhétorique, l’ait emporté sur la véritable dialectique



    Et bien on pourra dire que cette élite instruite n’aura fait que des bêtises et que depuis 60 ans que ce sont les Bidochons qui grouillent partout, y compris au gouvernement, il n’y a plus de bêtise.

    En fait, en tant que jeu vidéo missile Tomahawk Exocet, on fait encore de la guerre. Mais le genre « Baïonnette au canon ! » ça m’étonnerait que nos jeunes en soient.


    Il y avait l’ordre, les régiments bien alignés. Tous les prussiens étant instruits, comme ils ont gagné, il fallut instruire nos enfants. Oui mais tous en rang, les bras croisés et en silence.
    Trop facile ensuite de les envoyer dans les tranchées.

    Comme à part les guerres, je ne vois pas d’autre fléau strictement humain, je ne suis pas certain que le brouet que forme la jeunesse actuelle soit une mauvaise chose. Je la blâmerai quand elle nous pondra WW III
     

    Bien entendu, quand on est cultivé, parce que la connaissance a toujours été liée à l’autorité, on peut souffrir de n’avoir aucune prise sur la jeunesse actuelle. On est vexé.
    Mais si ce brouet produisait de l’ignominie on aurait de bonnes raisons de protester. Or que produit-elle de pire, de plus invivable que celle d’antan ?

    Arrive la problématique de l’envahissement éventuel d’une autre culture. Où l’on fantasmerait alors d’avoir une jeunesse de jus sanguinis très ancrée sur les anciennes valeurs pour faire barrage.
    Mais même sur ce sujet, bien plus efficace est la jeunesse actuelle qui est si informe ou protéiforme que nulle organisation ne sait comment l’endoctriner.

    Selon une spéculation pessimiste, eut égard à son inculture, notre jeunesse aurait déjà dû être très convaincue par quelque flux externe. Or ce n’est pas le cas.
    Elle résiste à toutes les écoles.


    Avec notre jeunesse rétive à la récitation, nous aurons encore droit à des émeutes, pillages et massacres intra cité comme il y en a eu à Paris en 1789, 1848. (et encore, pour les massacres, je doute) Mais pas des guerres inter cités


    On aurait confié des iPhones à tous les Parisiens de moins de 30 ans, le 1er janvier 1789, tout Paris aurait été saccagé, tous les aristos tués le 2 janvier.

    On confie des iPhones à tous les Parisiens de moins de 30 ans le 1er janvier 2012, le 2 janvier il a dix mille teufs.

    Le téléphone, le Net, sont les moyens suprêmes pour convenir d’un moment précis pour produire 100 000 incendies. Et quasiment aucun incendiaire ne serait pris tant ce sera le bordel. Ca n’intéresse pas nos jeunes. Un flash rob ici, un autre là, pour piquer des bonbons. Quelques poubelles et voitures incendiées, ils sont bien cools en dépit de tout ce qu’on dit de mal sur eux



  • easy easy 25 septembre 2012 14:29

    (Tout, absolument tout ce que l’homme traite, n’est que comédie)

    Concernant plus précisément le CV, certes.

    Mais dans une société idéaliste, le produit consommé doit être idéal.
    On fantasme à ce point d’idéalisme à toutes les étapes du produit qu’on idéalise les conditions d’extraction du métal dont est constitué notre gourmette, qu’on idéalise les conditions d’élevage et de mise à mort des poulets dont on mange les nuggets, qu’on idéalise les personnels du restaurant du Palais Royal.

    Il y a bien entendu contradiction entre le fait que chacun se sait bien imparfait et le fait qu’il tienne à ce que tous les employés de l’athanor qui lui livre les trésors dont il se gave soient parfaits.
    Cette contradiction n’est pas bien gérée.
    Elle est vaguement gérée de la manière suivante
    Tant que je suis à la recherche d’emploi, je proteste contre l’idéalisme.Dès que je suis employé, je suis plutôt idéal puisque reconnu comme tel par une entreprise qui n’a recruté que des gens merveilleux. Je tiens à cette étiquette et je vais donc me montrer exigeant en n’acceptant pas que des pouilleux soient acceptés à mes côtés. 

    Je ne pense pas qu’il y ait une solution (je crois que la comédie est indispensable, mais c’est un autre sujet) 


    Je peux seulement constater que l’idéalisme déjà très, très élevé sous Louis XIV, a débouché sur une version plus populiste grâce à l’industrialisation et la démocratisation-scolarisation de tous. 
    C’est désormais madame Michu qui est exigeante parce qu’elle le vaut bien.

    Plus exactement la classe smicard, Lidl, ne l’est pas pas trop. 
    Mais dès 2xSMIC, ça devient intransigeant
    Se montrer intransigeant sur la qualité définit en retour sa classe, son autorité 
     

    Heureusement, chacun se retrouvant devant le fait du CV bidonné, chacun sait au fond de lui la comédie. Mais pour tenir hors de l’eau, il faut jouer le jeu et chacun le joue.
    Ce n’est que quand on est extirpé d’une voiture en feu qu’on ne pense pas à demander à son sauveteur s’il connaît Deleuze. 

     



  • easy easy 25 septembre 2012 13:42

    L’épigénétique, le mécanisme au-dessus du seul chromosome, est lié au contexte -à travers les générations- donc au cursus personnel. Il fait notre existence et notre essence mais il est très méconnu.

    Ce qu’on appelle la psychologie d’une personne, peut très bien être cause et conséquence de son épigénétique.
    Je vais poursuivre en partant de l’hypothèse c’est le cas.

    La définition d’une personne est pour une part posée dès le stade foetal mais elle évolue aussi constamment. On met donc en prison des gens qui ne sont pas les mêmes qu’au moment de leurs transgressions. 

    Problématique de l’ipséité. Le coq est-il l’oeuf qu’il était, est-il le poussin qu’il a été ? Le coq de 4 ans est-il le coq de 3 ans. Le coq de ce matin est-il celui d’hier ?

    Doit-on décapiter le papillon parce qu’en son temps de chenille, il avait fait une connerie ou parce que papillon c’est plus laid, plus malséant que chenille ?


    Leur séjour en prison a une influence sur l’épigénétique des taulards mais elle ne peut faire d’eux que des êtres davantage marqués par une identité de taulards. 

    Je dis prison mais c’est à entendre aussi en termes de prison virtuelle, je parle là de la prison avant la prison en dur. Je parle du fait qu’un transgresseur, bien avant d’être jugé et incarcéré, se voit déjà incarcéré et que ça influe sur son épigénome en le transformant déjà en taulard. 

    Tous, bien avant d’être officiellement condamnés en raison de nos mille péchés, nous devenons des taudards, nous nous enfonçons dans une mentalité de coupables et de proscrits. La culpabilité nous colle à la peau. Les Pussy riots s’enfoncent et ne peuvent plus en sortir.

    Un rinçage de cette auto-dévolution négative pourrait être entrepris par une procédure purificatrice. 
    C’est un peu ce qu’essayait de faire le confessionnal. On posait son péché et on en repartait purifié. On pouvait ainsi éviter l’enfoncement. 

    Mais cette confession ne pouvait fonctionner que dans la mesure où les croyant ne croyaient qu’en leur culpabilité face à dieu. Peu leur importait la condamnation séculaire, être purifié par dieu leur suffisait pour échapper à l’enfoncement.

    Dès le moment où l’on croit moins en dieu, où l’on croit davantage en sa condamnation par le corps social, le confessionnal ne peut plus purifier. 
    Il faudrait un confessionnal public. 

    Il faudrait pouvoir se confesser publiquement et bénéficier d’un pardon social sans se retrouver proscrit.
     
    C’est peut-être ce que chacun essaye de trouver dans le fait des confessions sur la Toile.
    Mais comme ce n’est pas encore compris officiellement de cette manière, ceux qui se confessent d’un péché sur le web se retrouvent insultés et proscrits par ceux qui ont le réflexe de s’auto-purifier en renvoyant vers les autres les épées qu’ils voient au-dessus de leur tête.

    En l’état, le web ne sert à rien d’un point de vue purificateur, il ne nous rend pas innocents, il ne nous permet pas de sortir de l’enfoncement.

    Comme il n’y a ni confessionnal à l’ancienne, ni web confessionnal, nous nous enfonçons tous. 


    Je ne suis pas en train de dire qu’il ne faudrait plus de prisons, je dis qu’avant et pendant la prison, nous devrions disposer d’un Web Confessionnal pour alléger notre épigénome.

    Un WC de serait pas sorcier à mettre au point. Ceux qui vivent d’être des procureurs protesteraient tant ils tiennent à condamner mais techniquement et légalement ils ne pourraient s’y opposer. Il permettrait à chacun de recouvrer un cerveau plus virginal, de se reconstruire sur une base purifiée.

    Je vous prie de m’excuser de faire peut-être trop lien entre l’épigénome et la psychologie mais j’ai fortement l’impression qu’on met en prison des gens prisonniers d’un destin. 
     
    Si seulement on ne condamnait les gens que pour leur mauvais geste selon les termes de la loi (non pour leur opinion) ce ne serait pas grave d’incidence sur l’épigénome.
    Or, vous le savez tous, on traite de chauffard celui qui a grillé un feu. Ce n’est pas son geste qu’on hait, c’est lui en son entièreté. Un type qui commet un vol est qualifié de voleur.
    Il se retrouve donc avec un contexte qui diabolise sa définition, son essence. Son épigénome en tient compte et fait de lui un diable. Il s’enfonce.

    La relation que nous faisons entre geste et mentalité, nous l’apprenons dès notre enfance, dès l’école.

    Quand nous disons 2 + 2 = 5 , nous avons zéro pour le geste, ça va encore. Mais quand le prof nous met le bonnet d’âne sur la tête, il fait relation entre le mauvais geste et la mentalité. C’est très conséquent et l’enfant ne peut plus sortir de cet enfermement. Son épigénome en tient compte et le transforme en âne. 
    Un bonnet de clown, de trubion, de subversif, d’iconoclaste est moins catastrophique car le malheureux peut tout de même passer le reste de sa vie à dire le contraire des autres. C’est pénible à vivre mais ça peut être heureux, y compris pour la société.
    Le bonnet d’âne, de traître, de menteur, de tricheur, de voleur, de violeur, de tueur, est par contre beaucoup plus toxique.


    Il suffit à Soeur Emmanuelle de faire un bon geste pour que la masse la considère sainte (Il faut alors lire ce qu’elle dit sur elle pour voir une autre réalité)
    Il suffit à Maurice Herzog d’offrir aux Français une victoire sur l’Everest pour que la masse le considère saint (Il faut alors lire ce qu’en dit sa fille pour voir une autre réalité)




  • easy easy 24 septembre 2012 20:32

    La thèse selon laquelle la fille fait chantage au sexe ne vaut qu’ici en ce moment.
    Sur une île déserte ça ne vaut pas ; or, il y surgit un problème entre eux quand elle fait un bébé



  • easy easy 24 septembre 2012 12:53



    «  »« Je buvais entre 700 et 900 grammes de jus par jour, je ne mangeais aucun produit laitier, et cette année-là fut la meilleure année (1991) de ma carrière d’athlète »«  »«  Carl Lewis, végétalien.


    Il me semble très possible que face à la faim, des gens aient eu l’idée de manger quelque sorte de larve (qu’il y a déjà parfois dans les fruits) puis d’insectes, puis d’escargot...puis de mammouth.

    Mais je crois qu’il y a autre chose. Une métaphysique.

    Sur Terre, il y a deux espèces humaines qui, quoique fort différentes, s’entendent à merveille et ne se sont jamais fait la guerre en manière de batailles rangées en tous cas.
    L’espèce des garçons et l’espèce des filles.

    Si les bestioles semblent ne pas criser de leurs différences sexuelles, l’être humain qui pense trop, ne vit pas très bien cette différence. Il se pose des questions sur tout et forcément d’abord sur ce point. Question que se poseraient un garçon et une fille vivant seuls sur une île.

    Ce garçon et cette fille, isolés, en viendraient peut-être à copuler et hop, voilà que la fille pond un individu. Whaouuuh ! Je te dis pas la tronche du garçon. »Pourquoi pas moi ?« 

    Le garçon en devient malade de complexe ou jalousie. Il cherche une soluce. D’abord il essaye sans doute mille kamasutra, sait-on jamais. Mais bon, il a beau essayer la brouette japonaise, la levrette empigouinée et le moulin de Bornéo, rien à faire, il ne pond pas.
    Il a alors l’idée de s’enfoncer un os dans le cul et de le chier »Voilà mon bébé«  
    Ca le fait pas trop mais la fille sentant qu’il s’énerve et qu’il pourrait en venir à tuer son vrai enfant, joue le jeu. »Oh qu’il est beau ton bébé que tu viens de chier !« 

    Vital. Il est vital que la fille accepte la ponte du garçon. Vital certes pour son vrai enfant mais vital pour elle aussi tant le garçon est en crise de jalousie.

    Le garçon dorlote et nourrit au sein sa chiure quelques jours mais finit par trouver que son bébé à lui ne grandit pas vite. Il finira par le jeter mais avant, il va chercher un autre tour de magie. Déjà, il va raconter tout un paquet de salades au suejt de sa chiure »Oh la la si tu savais comment il m’a fait des guili guili hier soir !«  
    Et la fille »Oh, que je suis content, raconte !« 

    Bref, vous l’avez compris, le garçon va devenir un gros mytho et la fille sera sa complice. Sans l’accord de la fille, tout, absolument tout le bazar des garçons s’effondre (Il y a des femmes voilées qui font le pied de grue devant quelque Présidence pour que la Loi impose le voile. Elles acceptent les caprices de leurs maris, c’est ça ou ils deviennent ingérables à la maison.


    Cette complicité capitale de la fille la rend elle aussi productrice -en second rang- de mythologies. C’est ce qui fait qu’au fil des siècles on a l’impression que les garçons et les filles ont tous deux fabriqué l’enfumage. Il faut un minimum d’objectivité pour voir qu’en dépit des apprences de la totalité, ce sont les garçons qui sont infiniment plus productifs de magies.

    In fine, ce n’est pas une bite que les garçons ont dans la tête, mais un utérus. Ils pondent par la bouche et par les mains.


    Et autant dire que si sur l’île, il y a 2 garçons et 2 filles, il sera indispensable aux deux garçons de s’entendre sur leur tours de passe-passe » Oh oui, Hélène, je confirme qu’hier soir, le bébé de Paul lui a fait des guilis« 
    Soit ils sont de connivence, soit ils s’entretuent.
    C’est là qu’arrive le meurtre entre mythos. Tuer celui qui casse la baraque.

    Dans l’intervale, le garçon a fait autre chose d’essentiel.
    Maintenant qu’il est passé métaphysicien, il va tout réaménager. Tout traduire, transformer, mentir. Il va donc métamorphoser la fille. Il va la reconstruire. Il va devenir pygmalion de tout.
    De la fille en particulier.

    En plus de câliner sa chiure, il va retailler la fille, il va lui faire porter une chiure. Un collier, un chapeau, une bagouze. Et la fille va encore accepter. »Oh que c’est merveilleux chéri !« 

    Il va sculpter la fille. IL va lui faire de grosses gougouttes, un ventre énorme. Il va la représenter à sa guise. C’est par la métaphysique qu’il impose sous peine de crise, qu’il introjecte en lui la fille. Quand elle enfante, elle enfante en lui, dans son église de garçon. Il s’approprie la fille.

    Il va donc tuer un autre garçon qui raconte un autre barnum que le sien et qui cherche à loger la fille dans sa tête, dans son église concurrente.

    Les garçons sont jaloux de leur église et des filles qu’ils mettent dedans.

    Comme la guerre entre garçons n’est pas économique, ils vont vite à s’entendre. Ils découvrent qu’ils sont beaucoup plus persuasifs en étant de connivence qu’en se cassant mutuellement la baraque.

    Le tout étant de former groupe religieux et de se tenir éloigné d’un autre groupe qui développe un autre barnum. Il surgit de cette stratégie économique les tribus ou clans ou peuples.


    Dans chaque clan, ici le truc c’est l’os dans le nez, ailleurs c’est la plume dans le cul, se pose tout de même, au fond du cirque, la question de la formation de la vie, certes des êtres humains mais aussi du reste. La naissance du soleil va donc faire partie du numéro des garçons.
    Autant dire qu’en face, les filles du clan jouent le jeu. Elles acceptent tout, absolument tout des mythes que produisent les garçons.

    Bien soudés entre eux, parfaitement disposés à tuer ceux du clan voisin qui cultivent une autre mythologie, les garçons d’un clan font du meutre jaloux une métaphysique, une bonne raison de tuer.
    Et pour se la jouer tous les jours en attendant la bataille, ils tuent un canard qui passe trop près. 

    (Beaucoup de garçons, tels les Akas, n’ont pas fait le lien entre leur sperme et la grossesse. Ils éjaculent sur le foetus pour lui insufler de l’énergie, ils l’arrosent. C’est le soleil qui a fécondé la fille)
     
    Faute de pouvoir produire de la vie, le garçon triture la question de produire la mort. De plus en plus fou, il en vient à se dire qu’en mangeant la vie, il possèderait la vie. En s’enfonçant un canard vivant dans le cul, il peut pondre la vie.
    Mais comme les garçons se servent énormément de leur bouche pour se la raconter et transmettre aux filles leurs fantasmes, plutôt que s’enfoncer le canard dans le cul, il se l’enfoncent dans le tuyau par la bouche. Ils mangent la vie pour la porter en eux.
    Mais comme le canard se débat, il faut le tuer d’abord. Et ses plumes bin on se les mettra autour des oreilles.

    Ensuite, ça devient très compliqué. Mais je précise tout de même qu’en gros, dans notre secteur occidental, tout en taillant les arbres au carré, en pondant des voitures, en dressant les berges des fleuves et en bétonnant les littoraux, le gros fantasme des garçons tourne autour du refaçonnage de l’être humain en quelque sorte d’ubermensch. Le film Avatar étant un de ces avatars.

    Le garçon voudrait bien produire de la vie sans tuer mais tant qu’il n’y arrivera pas, il tuera.

    Il reste toujours l’option de la résignation.
    Ne plus tuer pour posséder la vie, accepter d’être moins précieux que la fille. Ce qui, en l’état de complexité psychologique et du niveau d’enfumements où nous sommes parvenus, conduit à une attitude d’introversion, à une attitude sans projet, sans ambition.
    Ce que les filles actuelles, archi enfumées par 30 000 ans de fumage masculin, n’acceptent pas.
     »Je veux un homme ambitieux qui puisse m’offrir des roses, qui dise que je suis la plus belle, qui fasse de moi la plus belle. Sinon, je me démerderais seule car désormais, j’ai si bien maîtrisé les tours des garçons que je peux les produire seule et en plus de produire des bébés. Je peux tout."

    La femme est réellement dieu.
    Si le garçon en convient, il est métaphysiquement mort et la fille peut l’humilier tant elle se suffit.


    Je ne vais pas développer davantage, je crois que vous avez compris.



    C’est ce qui fait que de tous les sentiments qui secouent et tiraillent l’être humain, la jalousie est le plus tabou. C’est le sentiment le plus difficile à avouer. L’avouer c’est avouer que le garçon ne peut pas produire l’ête humain (surtout de nos jours où il serait techniquement possible de faire un monde que de filles) 



  • easy easy 19 septembre 2012 22:02

    Quelle histoire !

    Jusque là, dans notre coin du monde, il y avait le mariage.
    On ne le précisait pas mais il s’entendait hétéro.

    Quel que soit le nom qu’on donnera à un engagement homo, et nul doute qu’on conviendra de l’acter de manière officielle, cela voudra dire « engagement » au même titre que le mariage.

    En attendant de lui trouver un nom spécial du genre « hommiage » et « femmiage », on pourait tout aussi bien dire « mariage homo »
    Le seul hic en ce cas c’est qu’il faudra dire « mariage hétéro »

    Est-ce infernal de dire désormais « mariage hétéro » ?





    Toujours est-il que les homos qui veulent formaliser leur engagement ont eu tort de réclamer le mot mariage. 
    Je suis convaincu que s’ils avaient d’emblée proposé un autre terme, tout serait passé comme une lettre à la poste. 

    La question est alors pourquoi ont-ils voulu le mot mariage ?
    Je ne vois qu’une réponse possible : ils ont manqué d’imagination ou plutôy de patience. Ils ont voulu récupérer à toute vitesse un mot déjà bourré de transcendances. 
    Cette impatience, est caractéristique de notre époque.


    Je rappelle que la croix qui orne les tombes de bien des chrétiens ou mi chrétiens, n’avait que sens d’infamie (absence de métaphysique pour quiconque y était accroché) il y a 2000 ans. 
    Ce n’est qu’au fil du temps que son sens s’est inversé pour signifier au contraire « Défunt bourré de métaphysique »
    C’est est au point que désormais, une tombe sans aucun signe religieux, fait comme plat, comme l’impression que le défunt manqué de métaphysique (qui peut parfaitement être antireligieuse ou athée)
    Ceux qui ne veulent aucun signe religieux sur leur tombe tout en tenant à marquer qu’ils étaient autre chose que des animaux, qu’ils avaient de la métaphysique, se voient obligés d’inventer un symbole, un dessins, une phrase indiquant qu’ils pensaient, qu’ils menaient quelque lutte, qu’ils n’étaient pas que des ventres remplis de frites.



    Je regrette pour les homos qu’ils aient été si peu inspirés de croire qu’ils allaient pouvoir s’emparer sans difficultés d’un mot bourré d’implicite hétéro pour officialiser leur engagement bourré d’implicite homo.


     



  • easy easy 16 septembre 2012 17:12

    «  »«  » Pétante dans ma tête voulait dire 13 ans et 11 mois .«  »«  »"

    Ah ! Je ne vous avais pas compris.