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Christian Labrune

Christian Labrune

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Tableau de bord

  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 avril 2012 17:12

    @Prismo Esse
    Je vais en remettre une couche, de cette façon ce sera encore plus clair. Soit une rhétorique, celle de Mélenchon. De deux choses l’une, ou bien on est un crétin et on la prend au sérieux ou bien on fait semblant de la prendre au sérieux (cela s’appelle l’ironie) et on la pousse jusqu’à ses ultimes conséquences, cela s’appelle une démonstration par l’absurde. C’est ce que j’essaie de faire.
    Mélenchon parle en sans-culotte, comme Marat, qui était aussi un « ami du peuple » - dont le peuple se serait bien passé ! Pourquoi voudriez-vous qu’on en restât là sans évoquer la suite de l’histoire, qui fut sanglante ? Il veut que les politicards « dégagent », comme s’il venait de naître, lui, comme s’il n’avait pas derrière lui quelques dizaines d’années de soumission appliquée au PS, à ses pompes et à ses oeuvres. Cela rappelle évidemment le printemps arabe de l’année passée. Et qu’est-ce qui vient, après le printemps arabe ? La démocratie, peut-être ? Bref, vous le voyez bien, tous ces slogans qui sont le fonds de commerce de notre homo novus sont parfaitement éculés et dérisoires, mais ça marche. Il y a une « psychologie de masse » (je pense au bouquin de Reich) qui fonctionne toujours très bien lorsqu’on a d’un côté un tribun qui a du bagout et de l’autre une grande quantité d’hystériques désireux d’avaler des couleuvres et de s’identifier à un chef, un vrai. On en est là.



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 avril 2012 16:34

    @Prismo Esse

    "Pour le FDG, il s’agit d’une révolution civique, une insurrection citoyenne. Elle se fera par les urnes, pas par les armes !« 

    Il faut décidément toujours se méfier quand on use de l’ironie : c’est de moins en moins compris. Je n’ai jamais pensé que Mélenchon et ses mélenchonistes voulussent objectivement remettre la terreur de 93 à l’ordre du jour. Ils sont dans la rhétorique, et non pas dans le réel. Ils pataugent dans le rêve (ou le cauchemar) et s’emploient à flatter les plus bas instincts des masses : le ressentiment, la haine, exactement comme ceux de l’autre Front. A la fin on poussera tout ça à la balayette dans le coin de Hollande et on continuera faire le lit du libéralisme, comme d’habitude. 

    Il y a des mots qu’on ne devrait plus employer sans rire »révolution citoyenne« , par exemple. C’est à partir de 1989 et du bicentenaire qu’on a commencé à user et abuser de cet adjectif, pour mieux dissimuler qu’on était en train de foutre en l’air tout de qui restait des acquis positifs (il y en avait tout de même quelques uns) de la révolution française. C’est le 10 juillet 89, par exemple, que les socialeux promulguaient, non sans cynisme, la loi d’orientation qui avait pour fonction de détruire l’école républicaine pour casser l’ascenseur social. Le rôle des socialistes aura toujours été de pratiquer les grandes amputations que la droite ne peut pas réaliser : celui qu’on veut démembrer et qui le sait hurle et se débat. Il faut d’abord l’attacher, l’anesthésier pour l’empêcher de gueuler comme un goret. La rhétorique »de gauche", avec sa phraséologie bien particulière, est le meilleur des anesthésiants. Il va sans dire que si j’étais un capitaliste, je ne m’en vanterais évidemment pas, mais c’est pour Mélanchollande que je voterais, et plutôt deux fois qu’une : j’irais jusqu’à bourrer les urnes.



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 avril 2012 16:05

    à l’auteur
    J’ai commencé la lecture par les réactions ; j’ai enfin lu l’article. C’est une rencontre bien romanesque et bien émouvante ; ma sensibilité en a été vivement émue et j’ai mouillé deux kleenex, surtout vers la fin ; clea me rappelait « A une passante » de Baudelaire.
    En fait, je comprends les choses tout autrement : il pourrait simplement s’agir d’une très banale histoire de drague où Hollande n’occuperait que la position de l’asticot dont on se sert pour la pêche au goujon. Dans la drague, il faut bien toujours aussi un prétexte, surtout quand on a 82 ans et qu’on s’attaque à plus frétillant que soi.
    C’est qu’on peut être octogénaire et avoir d’autres passions que celle qui consiste à fourrer des bouts de papiers dans une grosse boîte. A cet âge, Ninon de Lenclos avait encore des amants, et nous ne sommes plus au XVIIIe siècle !
    Bref, elle a dû être bien déçue, la pauvre vieille. La jeunesse est sans pitié.



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 avril 2012 10:51

    @yvance77
    Je venais de répondre à une intervention qui évoquait une grand-mère mélenchonienne, une grand-mère révolutionnaire par conséquent, mais l’article évoque plutôt la face molle du PS. Du coup je ne sais plus trop auquel des deux pieds nickelés vous faisiez allusion. Mais cela n’a pas non plus une bien grande importance, ce sont les deux faces d’une même fausse monnaie.



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 avril 2012 10:31

    @Yvance77
    "Force est de constater que vous êtes dans l’erreur totale... mais je vous laisse trouver les réponses tout seul. Attention à la gamelle tout de même !« 

    Mais non, c’est vous qui avez tort, vous êtes un abominable réactionnaire. Voyez donc l’exemple de la révolution de 1917. On a proposé aux peuples de l’URSS de »se sacrifier au bonheur des générations futures« . Ils l’ont fait et bien fait, plusieurs dizaines de millions de Russes ont eu la générosité de rejoindre le goulag, six millions d’Ukrainiens se sont privés de nourriture et en sont morts pour que tant d’autres puissent manger à leur faim. Tout cela a-t-il été sans conséquence ? Dans la Sainte Russie d’aujourd’hui, est-on encore »en marche« vers le communisme ? Ellenstein, l’historien du communisme soviétique concluait au début des années 70 son »Histoire de l’URSS« en disant que »les lumières l’emportaient largement sur les ombres« . La »marche vers le communisme "est enfin arrivée à son terme : la propriété individuelle a enfin disparu, l’égalité est parfaite et là-bas, tout le monde nage désormais dans le bonheur, du Camarade Poutine au plus modeste balayeur. Votre cécité est bien caractéristique de la mauvaise foi qui anime tous les réactionnaires de votre espèce. Vous êtes d’une partialité d’autant plus choquante que vous n’êtes probablement pas encore aussi gâteux que la grand-mère de la fable.

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