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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 avril 2012 22:41

    @Le Sudiste
    Je crains que vous ne confondiez plusieurs plans, et d’abord l’action des états et celle des individus. Vous avez comme moi une nationalité, je suppose que vous êtes français. Si je vous dis que vous êtes responsable d’un certain nombre d’exactions commises dans le passé et même plus récemment par votre pays, vous me demanderez de nuancer et vous n’aurez pas tort. Prenons le cas du Rwanda où il y a eu un génocide atroce. On a incriminé un certain laisser-faire des autorités françaises. J’éviterai de me prononcer là-dessus, je connais trop mal la question, mais supposons que la suspicion soit quelque peu justifiée et que je vous accuse, étant Français, d’être un salaud. Vous trouverez cela excessif parce que, peut-être, vous avez commencé comme moi et comme beaucoup de Français à vous préoccuper du Rwanda APRES le génocide : personne ne vous avait jamais demandé votre avis là-dessus et vous ne saviez peut-être même pas ce qui s’y passait.
    La bombe d’Hiroshima était-elle nécessaire ? Fallait-il même écraser Dresde sous les bombardements ? Tout cela a été atroce et on ne peut que regretter.
    Maintenant, fallait-il être pacifiste, en 39, et laisser le Reich s’étendre sans réagir ? Fallait-il, comme le voulait Déat, qu’on refusât de « mourir pour Dantzig » et préférer une collaboration avec l’hitlérisme dont il n’a pas tardé à donner l’exemple ? Et s’il n’y avait pas eu la dissuasion atomique, où en serait-on, sous la botte de quelque nouveau Staline, peut-être ? « Plutôt rouge que mort » a souvent été la maxime des pacifistes, à l’époque de la guerre froide.
    On pourrait certes condamner l’humanité tout entière, et donc vous et moi, au titre d’un gigantesque crime contre l’humanité.
    Cela dit, en tant qu’individus, nous n’avons encore tué personne, et personne, à moins d’être complètement cinglé, ne peut prétendre légiférer dans son coin sur la nécessité d’exterminer son semblable. Les terroristes, au nom d’une idéologie dont ils se font une religion, s’arrogent ce droit : ils prétendent pouvoir se justifier pour des raisons qui sont toujours métaphysiques En fait, ils ne peuvent se réclamer que du droit du plus fort. Expression idiote que démonte très bien Rousseau dans le Contrat Social : le droit du plus fort, c’est l’absence même du droit.
    Reste donc la guerre, où s’affirme le droit des états. Je voudrais bien qu’elle fût hors-la-loi, comme le voulaient aussi les poilus qui avaient survécu à la boucherie de 14, mais je n’aurais sûrement pas été pacifiste en 39 et je ne le suis pas plus en 2012, parce que ce serait une position lâche et criminelle dans la plupart des cas. Mais sur la question de la Libye, par exemple, j’étais extrêmement opposé à toute intervention. Tout cela n’est pas simple, c’est le moins qu’on puisse dire.
     



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 avril 2012 21:42

    @ Mandrake
    Tiens, comme on ne vous répondra pas, je vais me faire l’avocat du diable et revêtir un instant la défroque du pro-palestinien de service. N’hésitez pas à me rentrer dans le lard, je me défendrai comme je pourrai.
    En tant que pro-palestinien pour deux minutes, je vous dirai donc ceci :
    Ils n’ont le le choix, ces pauvres et bons Palestiniens : ils sont très peu nombreux depuis la nakba et le génocide qu’ils ont subi, et il faut bien qu’ils s’épargnent un peu. Un jihadiste qui meurt, c’est un soldat de moins. La mort des femmes, surtout en Islam, c’est beaucoup moins important : une femme ne vaut guère que la moitié d’un homme. Quant aux enfants, c’est très facile à faire (je ne précise pas, je suppose que vous savez comment on s’y prend). En outre, les enfants tués sont des martyrs, ils se retrouvent immédiatement en paradis, là où il y a des rivières et des fleurs. Ca vaut tout de même mieux que de vivre dans un « camp de concentration à ciel ouvert », non ? Et puis, je risquerai ce paradoxe : voir mourir ses femmes et ses enfants, c’est douloureux, c’est pire que mourir soi-même. Se faire trouer la peau, ce serait tellement facile. Accepter de voir mourir femmes et enfants, c’est beaucoup plus difficile, beaucoup plus courageux. C’est même ça le comble de l’héroïsme. C’est tellement difficile que pour réussir il y faut un certain entraînement. Placer les dépôts d’armes au milieu des femmes et des enfants, c’est donc quelque chose qui est de l’ordre d’un exercice spirituel quotidien. C’est un sacrifice agréable à Dieu. Faut s’endurcir, que diable !
    Amen !



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 avril 2012 21:22

    @Morice
    "Je viens de vous le dire : dans cette histoire, c’est Enderlin qui a raison. PAS VOUS."

    Voilà une très belle argumentation, bien construite, et qui persuadera tout le monde.
    Quand le Capitaine Dreyfus était à l’île du Diable, on a dû en entendre beaucoup du même tonneau. En tout cas, la justice a déjà bien progressé sur cette affaire et je vous renvoie aux recommandations de l’Avocat général de la Cour de Cassation, lequel n’était pas aussi fermement convaincu.

    Et cessez d’assimiler odieusement Israël et ceux qui défendent ce petit état à l’extrême-droite. Vous achevez de vous discréditer : il n’y a pas que des cons sur AgoraVox. 



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 avril 2012 21:09

    @Morice
    « Labrune :j’ai dit que ça suffisait, vos conneries là. Merci »

    Si vous saviez un peu lire entre les lignes, vous auriez pu comprendre dès ma première réaction que je vous disais à peu près la même chose, mais en usant de l’ironie, comme tous les gens qui ont un minimum de culture et répugnent à des aboiements adjudantesques.
    Maintenant, celui qui parviendra à m’obliger à fermer ma gueule, mon bon monsieur, il vaut mieux que vous sachiez tout de suite qu’il n’est pas encore né.
    Rassurez-vous quand même : comme je vois que vous répondez à côté et que vous êtes fort empêché d’argumenter, je ne vais pas m’éterniser sur votre page. Cet échange est déjà bien suffisamment démonstratif et il ne faut jamais vouloir la mort du pécheur.



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 avril 2012 20:49

    @Morice
    Ces deux citations sont bien de moi et je les revendique hautement. Je me demande cependant si la seconde a bien été publiée sur AgoraVox, elle doit faire partie d’un texte que j’avais envoyé à propos de l’affaire Al Dura et qui n’a pas été accepté, juste après les crimes odieux d’un Mehra qui prétendait « venger les enfants palestiniens ». J’en ai envoyé deux sur le même thème, très bien argumentés et fort correctement rédigés. Si vous êtes un vieux rédacteur, vous avez pu les lire. C’est dire que sur ce site, la censure fonctionne très bien, surtout lorsqu’il s’agit d’empêcher qu’on dénonce l’antisémitistme - ou l’antisionisme, si vous préférez, mais c’est exactement la même chose. Merci en tout cas de faire réapparaître ne serait-ce qu’un petit morceau du refoulé d’AgoraVox.
    Puisque la défense d’Israël paraît vous être odieuse et que vous trouvez choquant qu’on soit ulcéré d’apprendre que toute une famille a été égorgée nuitamment(*), auriez-vous la bonté de m’expliquer (et pas seulement à moi : cela peut être utile à beaucoup) pourquoi on parle d’un « apartheid » en Israël. Je me souviens très bien de l’apartheid en Afrique du Sud (je ne suis pas né d’hier !) et j’ai très souvent entendu parler aussi ces derniers temps de l’apartheid en Israël, mais à vrai dire, je n’ai jamais su ce qu’on mettait sous ce mot. Les antisémites -pardon, je voulais dire les antisionistes - sont un peu avares d’explications là-dessus.
    (*) Ma mémoire m’a trahi lorsque j’ai rapporté l’atroce assassinat en Cisjordanie : j’ai parlé « d’un couple et de leur bébé ». Non : c’était un couple et leurs TROIS enfants, l’un était encore un bébé. Ces faits remontent à mars de l’année dernière. Il faut probablement être aussi cinglé que je le suis pour s’émouvoir d’une action aussi héroïque : entrer à deux dans une maison la nuit, pour poignarder et égorger des gens qui dorment, c’est évidemment d’un courage que tous les gens sains d’esprit ne peuvent qu’apprécier.

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