Christian Labrune

@Massada

J’ai vu hier qu’une radio appartenant à l’Autorité Palestinienne avait été prise d’assaut à Gaza : le personnel molesté, et tout le matériel d’enregistrement et d’émission détruit. Bonne poire, l’Europe paiera bien la casse, comme d’habitude.

Ils sont vraiment marrants ces Frères Palestiniens. J’aime beaucoup les voir, lorsqu’ils se rencontrent pour se « réconcilier », se faire des bisous, comme les morveux de la maternelle après une petite empoignade, mais ça ne les empêchera jamais, quand l’occasion se présente, d’essayer de refroidir tel ministre d’une faction rivale, ou de tirer à bout portant des balles dans les jambes ou dans le cul de ceux qui ne les approuvent pas entièrement. 

Combien de temps l’Europe - et la France qui n’est plus la France— , vont-elles encore soutenir cette bande de parfaits connards ?

L’article décrit fort bien la situation actuelle et ses incertitudes ; sur beaucoup de points, on se trouve en effet réduit à des conjectures. Les réactions occidentales ont été assez brouillonnes : les plus opposés à Trump, les plus hostiles aux interventions américaines depuis la guerre d’Irak lui reprochant de faire la même erreur qu’un Obama qu’ils avaient pourtant soutenu sans même voir que son retrait précipité des troupes américaines avait été une des causes de l’émergence du Califat de Raqqa.

Les réactions en Israël, qui est pourtant le pays le plus immédiatement concerné, ont été plus prudentes. Certes, beaucoup de journalistes paraissaient assez interloqués après la décision du président Américain, mais la réaction, qui n’a pas trop tardé, des responsables politiques, aura été très claire : il faut qu’Israël, en toutes circonstances, ne compte que sur ses propres ressources. Il y aura même eu un raid de Tsahal sur la Syrie, presque immédiatement, pour faire bien voir que rien n’était changé, et qu’il ne fallait pas que l’Iran puisse imaginer avoir désormais les coudées franches.

Les Russes qui ne se sont jamais embarrassés des droits de l’homme ont réussi à faire la loi en Syrie en usant de la force la plus brutale pour maintenir El-Assad, mais il va leur être beaucoup plus difficile d’organiser la stabilité politique et économique d’une région désormais exsangue et dévastée.La Russie est un colosse aux pieds d’argile, et il est bien possible qu’elle n’ait obtenu dans la région qu’une victoire à la Pyrhus.

Le régime des mollahs de Téhéran, soumis aux sanctions, est dans ses petits souliers et n’aura plus très longtemps les moyens de soutenir financièrement ses milices, même si les ressources du crime organisé et de la drogue permettent à l’espèce de mafia terroriste que constitue le Hezbollah de jouir d’une relative autonomie. Il reste que son Führer, après la découverte et la destruction des tunnels dans le Golan, fait profil bas, ferme sa gueule, et sait très bien qu’à la moindre velléité d’agir, il risque d’être ratatiné.

L’année qui commence risque d’être féconde en surprises !

@Vincent Verschoore

Il n’y a aucun lien entre le CO2 et le réchauffement. Et quand il y en aurait un, il serait tout à fait bénéfique, comme le démontre fort bien l’ouvrage récent du climatologiste François Gervais (lien en bas de page), puisque l’augmentation toute relative de sa concentration aura été responsable, depuis le milieu du siècle dernier, d’un accroissement de 20% de la biomasse. Le chantage du type : si vous ne voulez pas payer pas pour la « transition climatique », vous allez tous crever, est une odieuse manipulation politique destinée à faire progresser le marché des éoliennes et des panneaux solaires. Au reste, depuis que les Chinois sont leaders dans ce domaine, vous remarquerez qu’ils sont devenus beaucoup plus sensibles aux thèmes de l’écologie ! Ce qui ne les empêche pas plus que les Allemands, évidemment, de brûler du charbon dans leurs centrales.

Il n’y a aucun doute qu’une IA forte ne ressemblera évidemment pas à une intelligence humaine. Au reste, c’est le réseau planétaire qui commencera à devenir conscient, et pas des entités locales autonomes. Dans son bouquin Comment concevoir et modéliser une machine pensante, Alain Cardon qui se posait des questions telles que : faut-il implémenter des affects tels que la peur, ou des sentiments plus complexes, se goure complètement. Mais ne plus avoir à bouffer, à dormir, à forniquer, à torcher des moutards, ne plus avoir mal à la tête ou aux pieds ou aux dents, serait-ce vraiment regrettable ?

L’IA forte, effectivement, sera immortelle, mais non pas éternelle : l’univers a une fin. Mais on ne peut pas exclure non plus qu’une intelligence très supérieure à la nôtre finisse par préférer le non-être. Paul Valéry, très proche en cela de certaines conceptions du bouddhisme, ne définissait-il pas l’univers comme « un défaut du néant ».
-----------------------------------------
François Gervais : L’urgence climatique est un leurre.
https://www.amazon.fr/Lurgence-climatique-leurre-Fran%C3%A7ois-Gervais-ebook/dp/B07K7X8D5B

Pour éviter le krach énergétique associé à la disparition des ressources non renouvelables utilisées aussi bien par les TIC en général que le secteur du renouvelable lui-même,

===========================

à l’auteur,

Votre article ne manque pas d’intérêt, mais vous devriez quand même prendre quelque distance par rapport à des thèmes qui sont désormais complètement obsolètes : Il y a cinquante ans que les ressources fossiles seront épuisées demain, mais du pétrole, il y en a encore autant qu’on en veut, qu’on peut même tirer des schistes bitumineux, solution qu’on n’imaginait pas au siècle dernier. Mais du pétrole, on n’aura bientôt plus besoin ! Des gisements de gaz naturel, on en trouve de nouveaux tous les ans.

Le thème de la « transition écologique » est un autre délire qui aura bientôt fait son temps. Depuis le début du quaternaire, il y aura eu seize périodes glaciaires assez longues séparées toujours par quinze ou vingt mille ans de réchauffement. On arrive à la fin de la période de réchauffement qui aura permis, au néolithique, le développement des civilisations. Ce qui nous pend au nez dans les quatre ou cinq millénaires qui viennent, c’est donc une nouvelle glaciation, et pas du tout un réchauffement. Plus ça se réchauffera avant la glaciation, mieux ça vaudra pour ceux qui auront à la subir.

La dernière phrase de votre article : « ... donner un sens à notre vie, et à notre mort. Ce que les machines ne pourront jamais faire » est bien surprenante ! L’IA faible que nous connaissons actuellement va se développer encore un peu, mais l’émergence de l’IA forte interviendra assez probablement avant la fin de la prochaine décennie, et c’est elle qui pourra penser, quelques mois à peine après que la parité aura été atteinte avec l’intelligence humaine, qu’elle a désormais à se poser des questions que son créateur biologique n’aurait même jamais pu imaginer.

@Yanleroc
Je n’avais pas encore entendu parler de l’obscurcissement planétaire, mais cela rejoint mes craintes : on va vers une période glaciaire. En général, depuis le début du quaternaire, d’une manière cyclique et fort régulière, elles, durent entre cinquante et cent mille ans, séparées par des périodes de réchauffement de dix à vingt mille ans. On arrive à la fin d’une période chaude qui aura permis le développement de la civilisation dès le néolithique. « Bientôt, comme disait Baudelaire, nous plongerons dans les froides ténèbres » !
Il faut ajouter à cela que la chambre magmatique du volcan de Yellowstone, contrairement à ce qu’on avait pu penser, est pleine à craquer, et le sol des champs phlégréens, à proximité de la baie de Naples, s’est soulevé de plusieurs dizaines de centimètres en moins d’un siècle. Deux éruptions gigantesques — et peut-être d’autres ! — nous menacent, capables de produire en quelques semaines une situation pire qu’un hiver nucléaire.
Le GIEC parle de réchauffement climatique et il a raison : il serait urgent qu’on puisse réchauffer la planète d’une bonne dizaine de degrés avant la période glaciaire qui va nous tomber dessus.
J’ai acheté l’autre jour un bonnet de laine, au marché de Belleville. Je vous conseille d’en acheter plusieurs pendant qu’on en trouve encore, parce que la période glaciaire dure toujours des dizaines de milliers d’années. Si on veut survivre à ce qui nous attend, mille précautions valent mieux qu’une.