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Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 2 janvier 2019 21:30

    Si je pose la question à un scientifique dans les sciences dures, la vérité devient unique mais inconnue. C’est le graal de tout chercheur, ce à quoi il consacre la vie.

    ================================
    @Pascal L

    Le scientifique est moins en quête de la vérité, comme je viens de l’expliquer plus bas en répondant à Gollum, que soucieux de trouver, dans les broussailles de la Connaissance semées d’erreurs et d’approximations, un chemin qui puisse le conduire un peu plus loin, peut-être à une nouvelle petite clairière, mais il ne confondra jamais cette avancée avec la possession du graal dont vous parlez, qui pourrait lui assurer qu’il possède enfin LA connaissance certaine et définitive : la science n’a rien à voir avec la religion.

    Il n’y a que les religions qui se piquent d’un accès à la Vérité avec un grand V, et c’est bien pour cette raison que je citais le credo de Nicée-Constantinople, qui est la vérité vraie de la religion chrétienne. Quiconque en douterait serait évidemment indigne de se dire chrétien, comme ces arianistes que visait précisément le concile de 325, et qui refusaient encore de croire à la divinité du Christ.

    Ceux-là sont d’abominables hérétiques et ils seront frappés d’anathème, excommuniés, voués au diable. En dehors de ce credo, point de salut possible. Pour le cas où vous n’auriez pas bien lu ce paragraphe que je citais, je le copie encore une fois :

    "Ceux qui disent : il y a un temps où il n’était pas : avant de naître, il n’était pas ; il a été tiré du néant ; il est d’une substance (hypostasis), d’une essence (ousia) différente, il a été créé ; le Fils de Dieu est muable et sujet au changement, l’Église catholique et apostolique les anathématise  »



  • Christian Labrune Christian Labrune 2 janvier 2019 21:10

    @Gollum

    Vous parlez de « vérités relatives » après avoir évoqué, dans une intervention précédente, la théorie de la relativité en physique. Ca me paraît un peu embarrassant : la relativité de la théorie d’Einstein n’a rien à voir avec un certain relativisme qu’on a pu voir dans les sciences molles, l’ethnologie en particulier, laquelle a souvent brodé assez naïvement sur la vieille formule de Montaigne : « vérité en deça des Pyrénées, erreur au-delà ».

    C’est que la science moderne n’a rien à voir avec les moeurs et les croyances locales. Elle est exactement la même pour un Chinois, un Européen ou un Américain.

    La théorie de la relativité n’implique évidemment pas qu’il pourrait y avoir plusieurs vérités scientifiques possibles. De fait, elle a été vivement contestée dans ses premières années, mais elle ne le sera plus jamais après les observations astronomiques d’Eddington en 1919. La « vraie » physique est désormais, et jusqu’à la théorie de grande unification qui manque encore, relativiste et quantique.

    Je préfèrerais donc qu’on parle, concernant les sciences, de vérités provisoires. Tout chercheur sait très bien depuis Karl Popper que tout résultat est nécessairement falsifiable. S’il prétendait ne pas l’être, on serait dans l’idéologie voire dans la religion, mais assurément pas dans la science. La science, au fond, ne connaît pas la Vérité. Elle connaît fort clairement et distinctement l’erreur, mais mais ce qui ne paraît pas faux pour l’instant, elle ne présuppose aucunement que cela puisse constituer pour autant une vérité éternelle.



  • Christian Labrune Christian Labrune 2 janvier 2019 12:05

    à l’auteur,

    C’est tout de même curieux que quelqu’un qui se pique de philosophie oublie de s’interroger sur ce que le mot « vérité » peut vouloir dire quand il est employé par un pape ! Je doute fort qu’il puisse alors avoir le même sens que dans les dialogues platoniciens ou dans les grands systèmes de nos philosophes de l’époque classique, lesquels ne s’élaborent jamais, et fort précautionneusement, sans avoir au préalable fait la part belle au doute, au scepticisme, à la question des fondements. A Jean-Paul II, comme à Jésus qui se prétendait roi, Pilate aurait répondu « Qu’est-ce que la vérité ? » (Jean,18) et il n’aurait certainement pas eu tort.

    La vérité de Jean-Paul II, il convient de ne jamais l’oublier, c’est celle d’un credo de Nicée-Constantinople fabriqué tardivement au IVe siècle à partir de la métaphysique de l’UN d’un Plotin, lequel n’était nullement chrétien et n’aurait probablement pas beaucoup apprécié un pareil bricolage. Pour mémoire, je rappelle la vérité éternelle et dogmatique !-de l’Eglise catholique, apostolique et romaine :

    « Nous croyons en un seul Dieu, Père tout-puissant, Créateur de toutes choses visibles et invisibles. Et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, engendré du Père, c’est-à-dire, de la substance du Père. Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré et non fait, consubstantiel au Père ; par qui toutes choses ont été faites au ciel et en la terre. Qui, pour nous autres hommes et pour notre salut, est descendu des cieux, s’est incarné et s’est fait homme ; a souffert, est ressuscité le troisième jour, est monté aux cieux, et viendra juger les vivants et les morts. Et au Saint-Esprit.

    Ceux qui disent : il y a un temps où il n’était pas : avant de naître, il n’était pas ; il a été tiré du néant ; il est d’une substance (hypostasis), d’une essence (ousia) différente, il a été créé ; le Fils de Dieu est muable et sujet au changement, l’Église catholique et apostolique les anathématise »



  • Christian Labrune Christian Labrune 1er janvier 2019 18:28

    Je lis de temps en temps les journaux libanais, ils sont toujours très bien informés de ce qui se passe en Syrie et même sur le plateau du Golan voir en Israël.

    =========================================
    @sls0

    Et que disent-ils des tunnels creusés par le Hezbollah sous la frontière avec Israël ? Disent-ils toujours qu’il n’existent pas ?
    Ils avaient montré un hangar abritant un élevage de poulets. Voilà où Israël prétendait que pouvait déboucher l’un des quatre tunnels qui n’existaient pas, lesquels ont désormais été détruits. Quoi de plus innocent et de plus pacifique, en effet, qu’un hangar où on élève des poulets !
    Les Israéliens, depuis, ont injecté des tonnes de béton liquide dans le tunnel, et les drones ont pu faire voir, de l’autre côté de la barrière de sécurité, qu’une véritable marée de béton avait surgi tout autour de ce paisible hangar.

    En tout cas, et même si je devrais vous remercier d’avoir illustré à la perfection ce que je dénonçais dans ma précédente intervention, Vous devriez avoir honte de raconter de telles conneries.

    Faites donc le salut nazi, et gueulez Heil Nasrallah ! comme on fait chez Aoun, le Pétain du Liban !



  • Christian Labrune Christian Labrune 1er janvier 2019 14:30

     Paradoxalement, toutes les concessions aux gilets jaunes ont sapé complètement son autorité présidentielle, ce qui justifie, selon certains, la poursuite du mouvement : il cède, profitons-en pour en demander plus.

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    Un bien curieux renversement des causes et des effets ! Ce ne sont pas les « concessions » qui ont « sapé complètement son autorité présidentielle », mais la politique absurde qu’il a prétendu conduire et qui aura produit à la fin, comme il était très prévisible, les gilets jaunes. Bien avant leurs premières manifestations, son « autorité », il l’avait perdue. Quelques phrases méprisantes qu’un Louis XIV inventeur de l’absolutisme n’aurait jamais eu l’idée de prononcer, les incongruités de la fête de la musique et les agissements de son Benalla avaient déjà bien fait voir qu’en dépit d’une rhétorique prétentieuse, boursouflée et complètement vide de sens, il n’était pas du tout à la hauteur de la situation.

    Après les voeux d’hier soir qui montrent qu’il n’a toujours rien compris, il est moins crédible que jamais, et quand il rétablirait l’ISF qui est quelque chose de très secondaire pour complaire à ceux qui haïssent les riches mais se ruinent au tabac du coin en billets de loterie pour devenir riches à leur tour, cela ne changerait rien du tout à une situation de plus en plus préoccupante.

    Après le référendum de 69, De Gaulle qui avait pourtant fait ses preuves et n’aurait pu passer pour un rigolo, désavoué sur la question de la régionalisation, s’était immédiatement retiré de la politique. Macron, dont les dents ont déjà dû beaucoup rayer les parquets de l’Elysée, s’accroche encore. n’ayant rien d’autre à proposer qu’une suffisance ridicule. Ca risque de lui coûter cher, et plus encore à la France.

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