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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 4 janvier 2019 12:13

    L’idée serait de faire preuve d’habileté politique et de reprendre l’initiative après la « séquence » des gilets jaunes (qui est loin d’être achevée).

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    En guise d’habileté, on peut déjà s’attendre à la prochaine bourde d’un Président de la République aveugle et sourd - probablement par excès d’intelligence !-, lequel n’aura jamais raté jusqu’ici la moindre occasion de se ridiculiser de la manière la plus odieuse.

    En 69, De Gaulle après son référendum très mal ficelé (de l’aveu même de ses proches) sur la question de la régionalisation, se jugeant désavoué, quitte immédiatement le pouvoir. Personne n’aurait pu dire que le bonhomme était un rigolo sans expérience : il avait fait ses preuves. Mais on ne gouverne pas contre le peuple et il l’avait déjà dit : ce n’était pas à soixante-cinq ans qu’il allait commencer « une carrière de dictateur ». Macron, après ce qu’on a vu ces derniers mois, aurait dû immédiatement se retirer, mais il n’était évidemment jamais entré dans les intentions des pouvoirs économiques européens qui l’avaient imposé de le laisser gouverner dans l’intérêt de la nation française. On ne l’avait mis là que pour achever de la dissoudre et de la détruire dans un je-ne-sais-quoi européen propre à aspirer pour les plus heureux les richesses produites par les plus pauvres, ceux « qui ne sont rien ». Tel était le job qu’on lui avait confié, et il faudra qu’il fasse jusqu’au bout son sale boulot d’exécutant.

    Je pense aussi que le recours au référendum, à la multiplication des consultations populaires sur des questions très spécifiques, ne peut mener à rien. Le recours à l’informatique, en revanche (et ça m’étonne un peu que cette idée ait pu germer dans la tête fêlée de la Madone du Poitou), serait un outil de travail des plus intéressants si le sondage d’opinion cessait d’être l’apanage de quelques officines pour devenir une institution d’état scrupuleusement contrôlée par les assemblées. On pourrait savoir au jour le jour, sans que cela coûte bien cher, et avec la plus grande précision, ce que pensent les Français sur une multitude de questions. On serait à même d’évaluer avec précision l’écart inévitable entre les aspirations exprimées et les mesures qui sont prises. Il va de soi que si le peuple exige le beurre et l’argent du beurre, on ne pourra guère le satisfaire, mais s’il n’accepte pas, par exemple, la multiplication des taxes et l’utilisation du délire écologiste comme moyen de chantage, il faudra renoncer immédiatement à ces sortes d’expédients. Quand le référendum de 2005 fait apparaître une grande hostilité à la dictature européenne, il est déjà un peu tard : la machine à détruire les nations est déjà lancée à pleine vitesse, et donc on n’en tiendra pas compte. Le beau résultat, c’est que ce déni de démocratie par les partis dits « de gouvernement » les plus attachés en principe aux valeurs démocratiques nous aura conduits un peu partout en Europe à la fin de la démocratie. Merkel ne l’aura certes pas voulu, mais l’histoire retiendra que c’est sa politique inepte de ces dernières années qui aura permis à plus de 90 députés pas très démocrates et même quelque peu nostalgiques des fascismes d’entrer au Bundestag. La même situation nous pend au nez dans une France où les vieux partis étant détruits et désormais inaudibles, il ne reste plus qu’une extrême gauche-droite vouée au pire.



  • Christian Labrune Christian Labrune 4 janvier 2019 02:09

    .Ou alors on peut la garder comme pur dogme formel théophore d’ordre mythologique pour dire ou affirmer symboliquement et mythologiquement que le Jésus mythologique en tant que Christ symbolique est né sans tache en étant d’origine divine .

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    @osiris
    C’est bien là qu’est le problème, pour les chrétiens, et je ne voudrais pas être à leur place, obligé de replâtrer sans cesse des murs partout fissurés. Considérez par exemple le récit de la création dans la Génèse. Buffon, au XVIIIe siècle, était arrivé à cette conclusion, après bien des observations et des calculs (mais il était loin du compte !) que la terre existait depuis dix millions d’années, mais il n’osa jamais publier ce chiffre, se risquant toutefois à avancer 80 mille ans, à une époque où l’on se fiait encore aux chronologies bibliques pour dater l’origine du monde : « depuis quatre mille ans qu’il y a des hommes et qu’ils pensent », écrivait encore La Bruyère, à la fin du XVIIe siècle. Pour les religieux de l’époque, ces hypothèses scientifiques étaient scandaleuses. Elles ne le sont plus, et l’Eglise, fort heureusement, s’est résignée à faire une lecture purement anagogique de l’ancien testament : le récit de la Génèse n’est plus qu’un mythe pareil à tant d’autres qui ont pu se développer jusqu’à la fin de l’antiquité tardive.

    Il y a déjà longtemps, c’est vrai, que certains théologiens s’émeuvent de la naissance d’un Jésus « conçu du Saint-Esprit » et souhaiteraient qu’on cessât d’essayer de faire croire cette sottise à des contemporains qui ne sont quand même pas tombés de la dernière pluie. L’invention du dogme de l’Immaculée Conception (la Vierge aurait été conçue sans péché), qui date du milieu du XIXe siècle, est le dernier coup de force d’une Eglise obscurantiste et qui prétend le rester, dans un siècle où la science commençait à obtenir dans tous les domaines des résultats inespérés. Il est stupéfiant de voir que les apparitions de Lourdes ont pu si bien marcher dans un pareil contexte, mais c’était déjà la fin, et cela ne serait plus possible aujourd’hui. Là encore, vous avez raison de parler de mythologie.

    Vous écrivez cependant :

    " Par cette même différenciation de Jésus en tant qu’ être humain historique imparfait et le Christ Logos Verbe de Dieu parfait on peut concevoir le principe de la Trinité sans être dans l’ idolâtrie et sans porter atteinte à l’Unicité de Dieu en tant que Un plotinien , en précisant que ce n’est pas l’homme Jésus historique qui l’une des trois hypostases de la Trinité mais le Christ Logos Verbe de Dieu .Le Logos en tant Verbe de Dieu est Dieu en tant que partie de Dieu car Dieu est un être parfait absolu et toute partie de Dieu est aussi parfaite que Dieu et donc aussi Dieu."

    C’est bien ça que j’appellerai bricolage ou replâtrage Vous partez du fait qu’on parle de Jésus depuis 2000 ans et donc, qu’il continue d’exister en tant que Christ Logos Verbe de Dieu, indépendamment de l’homme qu’il fut peut-être et dont on ne sait à peu près rien, mais votre Christ Logos est une fabrication de l’Eglise dont on peut dater, de concile en concile, les états successifs de la transformation. Si votre Christ est avant tout Logos, il est essentiellement le Verbe de l’Eglise, et non pas d’un Dieu qui, depuis Moïse, vous serez bien forcé d’en convenir, n’apparaît plus très souvent et s’abstient même de tout discours. Dans un monde qu’elle n’est plus du tout à même d’expliquer, la religion ne peut plus se justifier que par elle-même : il faut bien qu’elle ait quelque raison d’exister, puisqu’elle existe encore. Philosophiquement, ça reste quand même un peu court !



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 janvier 2019 22:06

    à l’auteur,

    Le roi Louis-Philippe après 48, l’empereur Napo III après Sedan, avaient pris tout de suite le bateau de l’Angleterre, et on se demande bien ce qu’ils auraient pu faire d’autre : les carottes étaient cuites. Elles le sont également pour notre jeune président et il devrait bien pouvoir trouver asile quelque part du côté de Téhéran. Les mollahs iraniens dont il aura soutenu le régime - et contre toute raison !- lui doivent bien ça. Peut-être, il est vrai, craindrait-il qu’à peine installé là-bas, des gilets jaunes iraniens ne commencent eux aussi à ruer dans les brancards ? Tout serait alors à recommencer.

    Napo Ier, avait connu l’île d’Elbe, puis Sainte-Hélène. Pourquoi n’enverrait-on pas Emmanuel Ier à l’île d’Yeu, près du Maréchal ? Si un gouvernement provisoire formé dans l’urgence après la déclaration de l’état de siège, dans quelques semaines, devait prendre cette mesure, je n’y verrais pas d’objection. 



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 janvier 2019 18:13

    ainsi, l’insensé qui agit selon les passions est tout aussi « parfait » que le sage qui, lui, agit en conformité avec la raison.

    =======================================
    @Gollum
    Je n’ai pas le courage de me replonger dans l’Ethique, et j’en ai un peu honte. Vous admettrez toutefois que si l’insensé, travaillé par toute sorte de passions funestes, était tout aussi parfait que le sage, il serait parfaitement idiot de construire un traité dont le seul but est précisément de conduire quiconque le lira à organiser ses pensées et sa vie selon les exigences de la raison.

    Le lecteur de l’Ethique, cela lui est promis vers la fin, doit nécessairement parvenir à la « béatitude » et vous ne pouvez pas nier que c’est quand même une sacrée promotion, que cela vaut mieux que la sorte de « perfection » très particulière dont jouissent les imbéciles !

    J’ai lu et relu l’Ethique -mais il y a bien longtemps !-, et après cela je me suis tâté : point de béatitude en vue, hélas. J’en concevais un certain déplaisir : étais-je trop con ? N’avais-je rien compris ? Je n’ai été rassuré, beaucoup plus tard, qu’en lisant un ouvrage de Ferdinand Alquié sur Spinoza. Ce grand spécialiste de Descartes y faisait observer que personne n’était jamais arrivé à la béatitude en lisant Spinoza.
    Seriez-vous, Gollum, l’exception qui confirmerait cette règle ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 janvier 2019 16:59

    @Gollum
    Vos citations sont intéressantes et me rappellent bien opportunément que, décidément, je ne pourrai jamais être spinoziste !
    Descartes, mathématicien et physicien, ne comprend pas moins bien que Spinoza le déterminisme et c’est peut-être bien pour cette raison qu’il ne se laisse pas enfermer dans cette croyance encore très théologique en une nécessité qui rendrait vaine toute conception de la liberté. Leibniz, dans ses Essais de Théodicée, tombera dans le même piège. 
    L’homme de Descartes est libre, celui de Spinoza l’est tout en ne l’étant pas, et le bonhomme emberlificoté dans les conséquences de la notion de nécessité n’aura jamais su se dégager bien clairement de ces difficultés, sinon par des artifices rhétoriques assez peu convaincants.
    L’histoire des sciences aura donné raison à Descartes : on sait très bien aujourd’hui que le devenir des systèmes complexes (et le cerveau humain en serait le meilleur exemple) ne peut pas être calculé et prédit, et c’est ce qui a définitivement ruiné la théorie d’un Freud qui croyait « dur comme fer » à un déterminisme psychique en fait inexistant : il en était resté à Laplace.
    Pour en revenir au relativisme : dire que nous appelons « mal » ce qui ne serait ni bien ni mal du point de vue d’un Dieu-Nature, ce n’est pas vraiment faire preuve de relativisme. C’est simplement essayer de mettre un peu d’ordre dans les concepts et les dénominations. Spînoza débusque ce qu’il pense être une erreur et il propose de penser autrement l’expérience du réel. Il lui semble que son approche serait moins fausse et gagnerait à être substituée à celle que nous avons héritée des religions révélées. On pourrait parler de relativisme s’il consentait à légitimer le point de vue qu’il critique, mais il ne le fait pas, il y voit une erreur qu’il faut bien se garder de laisser subsister.
    Opposons cela à Montaigne considérant les moeurs des « sauvages » d’Amérique. Il ne dit aucunement, lui, qu’ils pensent mal. Il leur trouve autant de raison qu’à nous. Ils sont cannibales ? Et alors , la belle affaire ! N’ont-ils pas leurs raison de l’être comme nous prétendons en avoir, nous, de ne l’être pas ? Ca, c’est vraiment du relativisme !

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