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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 1er mai 2019 21:39

    Et ce n’est pas faire de l’anti communisme que de le dire.

    .......................................................
    @titi

    Vous oubliez que le communisme est une religion révélée par Karl Marx, et tenir les propos que vous évoquez, c’est de l’ordre du blasphème. Ne pas croire au communisme, à l’époque stalinienne, ça risquait de vous conduire à la Lubianka, et de là... Après le rapport khroutchev, les choses devinrent un peu différentes. Si vous refusiez de croire, vous n’étiez plus un hérétique digne du bûcher (glacial !) de la Sibérie, vous étiez tout simplement un malade mental, un type qui ne disposait évidemment pas de toutes ses facultés, au point de n’être même plus capable de voir qu’il y avait une distance infinie entre le bonheur des communistes et l’atroce aliénation de ces occidentaux qui, à Berlin, essayaient de franchir le mur pour passer à l’Est et connaître enfin la liberté. La seule solution pour vous, c’était donc l’hôpital psychiatrique.
    Si vous considérez les articles qu’on peut lire actuellement sur AgoraVox, relatifs au Venezuela, vous verrez que ces conceptions perdurent : c’est parce que les Américains envient le bonheur et la liberté qu’on connaît à Caracas qu’ils sont si méchants avec le bon Maduro.



  • Christian Labrune Christian Labrune 1er mai 2019 21:25

    @Cateaufoncel3

    Vous avez tort d’être aussi sévère : le vrai communisme n’a jamais existé. Ce qu’on a pu voir, et qui a causé tant de morts, c’était de simples essais. Il faut donc persévérer inlassablement jusqu’à ce que ça réussisse, même s’il faut attendre encore des siècles. Le bonheur dans la société communiste future sera tel, même s’il faut encore plusieurs centaines de millions de morts avant d’y arriver, que ça vaut le coup d’être tenté. De toute façon, si on devait n’y jamais parvenir, quelle importance ? Il faut bien mourir un jour, non ? Mourir sur un lit d’hôpital dans une société odieusement capitaliste et impérialiste ou tout au fond d’un goulag, quelle différence une fois qu’on a enfin claboté ?
    Soyons optimistes et crions : Vive le communisme ! Viva la muerte !



  • Christian Labrune Christian Labrune 1er mai 2019 21:04

    Combien de temps encore, on va dédouaner les gouvernants Franco— britanniques (Daladier/ Chamberlain ) et les absoudre de ce péché mortel, ???

    =======================================
    @julius 1ER

    A mon avis, vous perdez bien inutilement votre énergie. Vous feriez mieux de vous demander ce qu’est en train de faire le gouvernement actuel de la France, soutenant encore un régime islamo-nazi qui, à Téhéran, persécute tout un peuple depuis quarante ans, menace crapuleusement la paix du monde et plus directement l’Europe.

    De retour de la conférence de Münich, Daladier voit la foule des Parisiens venus l’applaudir à son arrivée au Bourget, soulagés qu’il ait enfin réussir à « sauver la paix ». On lui prête ce mot, dès qu’il les voit en sortant de l’avion : « Les cons ! ».

    Après la conférence de Vienne sur le nucléaire iranien, s’il avait encore été là, qu’est-ce qu’il aurait pu dire, selon vous ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 1er mai 2019 20:51

    les communistes français ont fait l’expérience de la répression et tiré quelques profits de la clandestinité avec un an d’avance sur tous les autres.

    =============================
    @CN46400
    Systématisations bien hasardeuses ! Raymond Aron, -n’allez pas me dire qu’il était communiste, celui-là  !- est arrivé à Londres dans la semaine qui a suivi l’appel du 18 juin et il n’était peut-être même pas le premier. Dans les semaines qui ont suivi, beaucoup d’autres sont arrivés. Ca ne constituait certes pas encore une armée, mais c’était déjà l’embryon de la France libre. Où en étaient, à cette époque-là, les militants du PCF ? Ils ne savaient pas encore très sur quel pied danser :

    Wikipedia article « Parti communiste français » :
    « Mais en parallèle, des militants communistes s’impliquent dans la Collaboration. En juin 1940, des militants suivis de près par Jacques Duclos et Maurice Thorez demandent aux autorités allemandes l’autorisation de faire reparaître légalement L’Humanité. En dépit des promesses obtenues par les Allemands, l’autorisation n’est pas accordée. Par ailleurs, Marcel Gitton, ancien numéro trois du parti, regroupe d’anciens députés communistes du Groupe ouvrier et paysan et fonde en 1941 le Parti ouvrier et paysan français (POPF), qui milite pour la Collaboration. »

    Que les communistes engagés dans les maquis et dans la violence des combats de la résistance, par la suite, en aient terriblement bavé, que beaucoup soient morts en héros, cela ne fait aucun doute, et ils méritent gratitude et admiration. Personne ne songerait à le nier.



  • Christian Labrune Christian Labrune 1er mai 2019 18:22

    Les prises de position politiques d’Onfray m’agacent de plus en plus, et je n’ai pas une envie particulière de prendre sa défense, mais quand il souligne l’attitude pour le moins ambiguë du PCF au début de la guerre, il ne fait que rappeler ce que le travail des historiens a pu nous apprendre.

    Certes après la dénonciation du pacte germano-soviétique, l’Allemagne deviendra automatiquement l’ennemie du PCF puisque l’Allemagne est désormais l’ennemie de Moscou, mais tant que les Soviétiques sont les alliés du IIIe Reich, le PCF ne voit aucune raison d’être hostile à ces braves travailleurs allemands qui débarquent à Paris sous l’uniforme de la Wehrmacht : travailleurs de tous les pays, unissez-vous ! Une « franche collaboration », comme on dira plus tard du côté de Laval, ne paraissait pas radicalement exclue.

    Le PCF après la guerre se présentera comme le « parti des fusillés ». Personne ne songerait à nier le lourd tribut que ses militants ont payé, un peu plus tard, dans la résistance à l’occupation, et c’est ce qui fait que le PCF a toujours bénéficié, après la guerre, même chez les gaullistes, d’une certaine indulgence.

    Quand on y regarde de plus près, quand on voit le bilan de l’histoire, c’est une autre affaire ! Sans doute, en théorie, le communisme n’a jamais officiellement été raciste ou belliciste, comme l’hitlérisme. Dans la réalité, il faudrait quand même beaucoup nuancer. Le massacre délibéré de l’élite de l’armée polonaise dans la forêt de Katyn, par exemple, était tellement caractéristique des crimes nazis qu’on a longtemps cru qu’il avait été commis par l’Allemand. Il aura fallu l’ouverture des archives soviétiques après la chute du communisme pour que les Russes soient bien obligés de reconnaître l’évidence : c’était bien l’ouvre des communistes.

    Faut-il par ailleurs rappeler l’holodomor en 32 ? Entre un et deux millions de Cambodgiens massacrés par Pol Pot ? Ce n’est pas le vrai communisme, diront les naïfs, mais le vrai, on ne l’a encore jamais vu, on n’a vu que ses simulacres, lesquels ne différent en rien de de l’horreur nazie.

    Extrait d’un article de Wikipedia :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Parti_communiste_fran%C3%A7ais

    . La ligne officielle du parti, émanant de Moscou et appliquée normalement par la Section française de l’Internationale communiste, ne met pas en priorité la lutte contre les nazis. Il est donc envisagé de sortir une Humanité légale (les autres journaux le sont), qui, passée au filtre de la censure, aurait adopté une neutralité vis-à-vis de l’occupant. Les pourparlers concernant le journal avortèrent finalement du fait des Allemands. Hitler désavoua Otto Abetz qui tentait d’amadouer les communistes désorientés. De leur côté, les autorités de Vichy obtinrent gain de cause pour empêcher la légalisation du parti.

    Tant que durent les négociations, soit jusqu’à la fin d’août, on ne trouve dans les numéros clandestins du journal aucune attaque explicite contre l’occupant. En échange, note Peschanski, Abetz libère plus de 300 communistes emprisonnés depuis l’automne 1939. Le terme de « fraternisation » apparaît dans les numéros 59 et 61 de l’Humanité clandestine qui sortent respectivement le 4 et le 13 juillet :

    « Les conversations amicales se multiplient entre travailleurs parisiens et soldats allemands : Nous en sommes heureux. Apprenons à nous connaître, et quand on dit aux soldats allemands que les députés communistes ont été jetés en prison et qu’en 1923, les communistes se dressèrent contre l’occupation de la Ruhr, on travaille pour la fraternité franco-allemande. »

    Simultanément avec les démarches confidentielles pour la reparution de l’Humanité, la direction du Parti mène une politique de légalisation. Après neuf mois de clandestinité, il s’agit de profiter du vide politique pour réoccuper le terrain. Les élus locaux et les responsables syndicaux sont invités à sortir de leurs tanières pour reprendre le chemin de leurs permanences, à réoccuper les municipalités perdues, à effectuer des prises de parole. Cette ligne, suivie approximativement de juin à septembre, s’avère un désastre complet.

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