• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Christian Labrune

Christian Labrune

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 10 10342 470
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 681 264 417
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 29 avril 2019 21:31

    @Julien S

    Salauds d’impérialistes ! On va leur faire la peau.
    Nauru sera le fer ce lance de cette juste lutte.
    Nauru vaindra ! Vive Nauru !
    C’est la luuuuuuuuutte finaaaaaaaaaale !
    Groupons-nous, et demain...
    (air connu)



  • Christian Labrune Christian Labrune 29 avril 2019 21:20

    @Jonas

    Je viens de lire un article intéressant à propos de Louisa Hanoune

    La lisibilité de ses prises de position ne serait pas très évidente, dit-on, et on se perd en conjectures sur le sens de sa démarche actuelle. Ses positions, en général, me paraissent relever d’une idéologie doctrinaire un peu stalinienne, avec une certaine aptitude, quand même, à la souplesse d’échine. Tout cela avec par dessus le marché un antisionisme enragé, n’est pas du tout fait pour m’inspirer une immédiate sympathie.

    J’avoue que je connais trop peu la situation algérienne pour être en état de juger de ce que les Algériens eux-mêmes ont du mal à appréhender, et je ne comprends pas trop pourquoi elle vient d’être huée par la foule lors d’une manif. Suspectée d’accointances avec l’ancien régime, peut-être ?

    C’est là :

    https://www.huffpostmaghreb.com/mohamed-saadoune/contre-qui-et-pour-qui-la_b_7248798.html?utm_hp_ref=mg-louisa-hanoune



  • Christian Labrune Christian Labrune 29 avril 2019 20:34

    La colonisation néolibérale a détruit les agricultures vivrières, avec pour conséquences la misère dans les pays ravagés.

    ================================
    @JL
    Vous avez parfaitement raison. Songeons à la colonisation de l’Algérie après 1830 : on avait là un vieux pays remarquablement organisé et d’une opulence des plus enviables. L’agriculture était l’une des plus remarquables du nord de l’Afrique, bien plus avancée même, dans ses techniques, que ce qu’on pouvait observer en Europe. L’arrivée des Français, en particulier dans la grande plaine de la Mitidja, aura tout détruit, faisant de ces paysages édéniques un véritable désert. La première destruction vraiment criminelle fut celle du réseau de chemin de fer dû aux Ottomans. Il n’y eut bientôt plus que les ânes pour aller d’une ville à l’autre. Des grandes centrales électriques et des barrages hydro-électriques, qui avaient été édifiés aussi, au milieu du XVIe siècle, à la grande époque de Soliman le Magnifique, que reste-t-il aujourd’hui ?

    Et que dire de l’Etat palestinien république ou monarchie, je ne sais plus très bien-, véritable paradis terrestre avant l’arrivée des sionistes. Premier producteur d’agrumes, le Royaume de Palestine, avant d’être sauvagement détruit, avait mis au point ces techniques sophistiquées qui permettent, dans un pays où l’eau manque, d’arroser au compte-gouttes chaque plante et de développer ainsi les rendements dans des proportions incroyables. Aujourd’hui, tout cela n’est plus qu’un très lointain souvenir : les anciennes cultures palestiniennes de la région côtière, peu à peu, commencent à ressembler au désert de Judée. Pour survivre, Israël fabrique des armes : des arcs et des flèche pour les jeux olympiques. Des sabots aussi, et des sandales, mais sans l’aide charitable des Palestiniens qui s’efforcent de tirer encore ce qu’ils peuvent d’une économie de subsistance redevenue aussi pastorale et misérable que celle du moyen-âge, tout le monde crèverait de faim.

    Voilà : je crois avoir très bien illustré, comme j’ai pu, votre propos, de la manière la plus susceptible de vous satisfaire. Il reste que je ne suis pas historien, qu’il peut y avoir quelques inexactitudes dans ce propos comme dans les précédents(*). D’autres intervenants, le cas échéant, pourront les rectifier. J’y consens.

    (*)Je me suis demandé tout à l’heure, ayant déjà cliqué sur le bouton d’envoi, si le mur de Berlin avait bien été édifié par les Américains, mais il m’a suffi de réfléchir un peu : seuls des salauds avaient pu faire ça, ce qui excluait immédiatement et radicalement une responsabilité de l’URSS. Ce truc était donc, nécessairement, l’oeuvre de l’impérialisme américain.



  • Christian Labrune Christian Labrune 29 avril 2019 15:58

    A ma connaissance, les États-Unis ne sont pas sous le joug de l’impérialisme néolibéral : ils sont l’impérialisme néolibéral.
    ================================= 

    @JL
     Mais c’est ça, qui est justement dégueulasse : les pays où la Vertu et les objectifs à visée socialiste sont au pouvoir ne réussissent pas, économiquement, à la différence des sales pays impérialistes du monde occidental, où le capitalisme triomphe, où la richesse s’accumule, où les libertés sont garanties

    Vaut-il mieux être citoyen d’un pays capitaliste ou d’un pays néo-communiste ? Prenons un exemple idéal : les deux Corées. De quel côté de la frontière est-on le plus heureux ? Vous allez me dire : au Nord, bien sûr ! Mais le problème, c’est qu’il n’y a personne, du Sud, qui serait assez fou pour vouloir passer au Nord, et que les évasions ne se font que dans un seul sens. Pourtant, s’il faut vous suivre, la Corée du Sud est un pays aussi pourri que notre Europe : capitaliste, libéral, pas idéalement égalitaire.

    Evidemment, si on comparait la France et le Soudan, on pourrait dire : autre climat, autre histoire, autres paysages, autres moeurs, mais les deux Corées, c’est le même pays, la même langue et la même histoire jusqu’à la guerre de 1950. il n’y a pas plus de différences à l’origine entre Séoul, et Pyongyang, séparées par moins de 200 km qu’il n’y en a entre a entre Amiens et Orléans (278km). Or, ce sont deux mondes qui s’opposent désormais aussi radicalement que l’enfer et le paradis. Pourquoi ?

    La Corée, du Sud, le Japon, l’Europe occidentale, tous ces pays sont-ils « sous le joug » de l’impérialisme néolibéral ? Les populations y sont-elles, si c’est le cas, condamnées aux travaux forcés avec pour seul droit celui de fermer leur gueule ?

    Pourquoi d’autres pays ont-ils été colonisés ou sont-ils encore dépendants du bon-vouloir de l’impérialisme ? Senghor a déjà, il y a fort longtemps, donné la réponse : parce qu’ils sont colonisables. Et pourquoi le sont-ils ? Parce que leurs systèmes économiques et politiques sont merdiques. Et que font les populations qui crèvent la dalle dans ces pays vertueusement non-impérialistes parce qu’ils n’ont pas été capables de l’être, dès qu’elles le peuvent ? Elles se pressent aux frontières des répugnants pays impérialistes, parce qu’elles savent que là au moins elles pourront bouffer, se faire soigner, et que si ça ne suffit pas elles pourront même librement exprimer leur mécontentement.

    Si vous n’êtes pas content, je ne vois vraiment pas pourquoi vous n’êtes pas encore parti pour la Corée du Nord, le Venezuela, l’Algérie, le Soudan ou Cuba !



  • Christian Labrune Christian Labrune 29 avril 2019 13:35

    Les pauvres des nations soumises à l’impérialisme néolibéral voient dans l’émigration une chance de survie.

    ======================
    @JL
    Ce constat que vous faites est un peu déprimant, mais il a le mérite, malheureusement, d’être tout à fait exact.
    Il suffit pour s’en convaincre de voir ces foules de pauvres Américains se pressant à la frontière avec le Mexique, espérant pouvoir la franchir pour trouver de l’autre côté, sinon la fortune, du moins ce minimum de dignité que leur dénie une société impérialiste qui élève des barrières et des murs pour faire de ses états autant de véritables prisons.
    Je suis assez vieux pour me souvenir de cette époque où, un beau matin, ces salauds d’Américains se sont mis à construire, à Berlin, le mur de la honte pour empêcher plus efficacement les gens de Berlin Ouest de passer du côté de la liberté. Les jeune évidemment, ne se souviennent pas de cette époque, mais quand le mur eut été construit, et cela dura jusqu’en 89, les soldats des armées impérialistes tiraient à balles réelles sur les malheureux Berlinois qui essayaient de s’enfuir. Quelques uns, très rares, réussissaient, étaient accueillis à bras ouverts par les communistes, de l’autre côté. Au ceux-là, il semblait qu’un paradis venait enfin de s’ouvrir. Mais beaucoup sont morts, ne l’oublions pas.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv