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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 avril 2019 21:18

    @Jonas

    Votre conclusion relative à la lâcheté des gouvernants occidentaux me réconcilie avec le paragraphe où vous disiez qu’il était « normal » que Lapid vînt à Paris. Dans le cadre des relations diplomatiques, c’est aussi « normal » que vous le voudrez, mais ça révèle très bien quand même le sale pétrin dans lequel s’enfonce la France avec son Macron. Certes, il y a tout à gagner pour la France à entretenir une coopération avec Israël, parce que c’est un pays désormais beaucoup plus en pointe dans tous les domaines et dont il y a beaucoup à tirer. On n’est plus à l’époque où notre pays lançait le paquebot France ou mettait au point le Concorde. Partout dans le monde, l’activité essentielle, désormais, c’est l’informatique. Or, après l’invention du Minitel, la France a misérablement perdu pied. Sur le plan du renseignement aussi, la coopération est très profitable : des dizaines d’attentats ont été empêchés en Europe (et il n’y a pas si longtemps à Villepinte) par le Mossad qui a pu avertir à temps les services concernés, mais ça n’empêche pas que tout ce qui peut être tenté de dégueulasse pour complaire à l’antisémitisme de l’électorat musulman est fait systématiquement. Quand je vois ça, j’ai envie de vomir.

    Macron et son premier ministre devaient se rendre en Israël. Ils ont différé de le faire de manière à laisser penser qu’ils s’opposaient ainsi au gouvernement de Netanyahou, ce qui aura eu pour effet, évidemment, de renforcer, de la manière la plus irresponsable, les a priori imbéciles des media français et de leurs lecteurs qui n’hésitent pas à représenter un Netanyahou, qui a toujours agi sur le plan militaire avec une prudence de Sioux, comme un va-t-en guerre. Aujourd’hui, Macron affirme ostensiblement son soutien à un Lapid dont tout le monde voudrait en Israël se débarrasser, même dans le mouvement bleu-blanc où certains pensent qu’il fera perdre plus de sièges qu’il n’en fera gagner. Mais Macron et Lapid se ressemblent : c’est la même inconsistance ambitieuse aux dents si longues qu’elles rayent tous les parquets, mais qui n’a absolument rien à proposer. qui s’engage sans réfléchir et fort témérairement dans des voies sans issue, comme on a pu le voir en France avec la politique qui a fait surgir les gilets jaunes.

    Macron et son premier ministre ont dû en entendre de belles, dans les échanges avec Netanyahou loin des micros et des caméras. S’ils ne sont pas allés en Israël, c’est parce que ça déplairait probablement à Zarif qu’on se range officiellement du côté des ennemis de l’Iran, et un chef d’état qui s’opiniâtre à se comporter en allié de l’Iran ne peut pas non plus, sans honte, s’exprimer devant les caméras dans un Israël que son copain Khamenei, une fois par mois au moins, propose de détruire.

    Lapid a l’échine très souple et il vient d’en donner bêtment la preuve aux Israéliens qui ne le lui pardonneront certainement pas. Netanyahou et Trump se ressemblent également, mais eux savent très clairement ce qu’ils veulent et leur politique est d’une lisibilité parfaite : ce qu’on a dit qu’on ferait, on met tout en oeuvre pour le réaliser.

    J’entendais hier soir des habitants de Sdérot qui sont à une portée de fusil de la bande de Gaza. Après un an de constantes attaques du Hamas contre la barrière, les pluies de ballons incendiaires ou explosifs, les récoltes brûlées et un bon millier de roquettes, ils n’en pouvaient plus ces derniers temps et maudissaient l’absence de réactions décisives de Tsahal. Mais il semble, malgré cette exaspération, qu’ils voteront massivement pour le Likoud ou les petits partis qu’on dit plus « à droite », bien que ces catégories droite/gauchen’aient pas vraiment le même sens là-bas que chez nous. Ils savent très bien eux-aussi que le Hamas et le Jihad islamique ne sont que des marionnette de l’Iran, et que c’est le régime iranien qu’il faut abattre.

    Chose qui surprendrait probablement les observateurs français : 65% des 18-25 ans soutiennent le Likoud. L’électorat bleu-blanc est composé surtout de gens qui ont la nostalgie de l’Israël des kibboutzim d’avant le tournant libéral, qui regrettent aussi les promesses de paix des accords d’Oslo, lesquelles ont pourtant été cause de catastrophes majeures. Cette page sinistrement utopique et les nostalgies paradoxales qui vont avec sont en passe, fort heureusement, d’être définitivement tournées.



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 avril 2019 14:48

    ADDENDUM

    Je viens d’apprendre qu’à l’invitation du pauvre Macron, Lapid est actuellement à Paris. C’est un très sérieux coup de pouce donné bien involontairement et très sottement par le « président » français aux partis proches du Likoud en Israël.

    La politique de la France est extrêmement méprisée en Israël. Le vote à l’UNESCO d’une résolution négationniste à l’époque de Valls, le refus de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël et la collaboration, au pire sens du terme, avec l’islamo-nazisme iranien, font que les les Israéliens considèrent que la France est désormais hors-jeu au Moyen-Orient. Au mieux ses gouvernants passent pour des imbéciles incompétents - ce qu’ils sont en effet !-, au pire pour des alliés d’une puissance ennemie.

    L’invitation de Macron, le fait que Lapid ait consenti à l’accepter en période électorale, donneront des armes à Netanyahou qui faisait déjà à Benny Gantz le reproche de n’avoir pas dénoncé comme il convenait la conférence de Vienne sur le nucléaire iranien. Je n’ai pas encore vu de réactions, mais elles ne devraient pas tarder. Si Lapid tenait à se discréditer aux yeux des électeurs les plus lucides, il ne pouvait vraiment rien trouver de mieux que ce déplacement à Paris.



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 avril 2019 13:03

    en israël , s’est ajouté , un problème supplémentaire la proportionnelle intégrale.

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    @Jonas

    Il est de fait qu’en Israël, il est rare qu’un gouvernement puisse tenir jusqu’au bout de la mandature ; en général, après deux ans, il survient une crise. Comme la différence du nombre de sièges entre la coalition qui gouverne et l’opposition est souvent très mince, il suffit qu’un tout petit parti se retire de la coalition gouvernementale pour que le premier ministre soit obligé d’organiser de nouvelles élections. C’est encore ce qui vient de se produire.
    Ca rappelle la IVe république en France, et cela devrait faire réfléchir ceux qui voudraient revenir à la proportionnelle. Certes, c’est infiniment plus démocratique que notre Ve république, mais ça génère quand même une espèce de foire d’empoigne permanente.
    Un petit parti en France ne peut pas grand chose ; c’est comme s’il n’existait pas. En Israël, il suffit qu’il menace de se retirer de la coalition pour qu’on soit obligé de lui accorder tel ministère qu’il réclame ou, à tout le moins, qu’on fasse droit à ses revendications. Le parti de Moshe Feiglin, actuellement, qui ne peut pas prétendre à un bien grand nombre de sièges à la Knesset, inquiète grandement toutes les autres formations par le succès de son programme un peu démagogique.
    Tout cela constitue, de fait, un terrible bordel, mais la démocratie, c’est ça, et ça n’est pas si mal au bout du compte. Je préfère grandement les empoignades actuelles en Israël à la belle harmonie chariatique, -si vous me permettez ce néologisme - régnant au sultanat de Brunei. Vous aussi, probablement.



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 avril 2019 12:42

    @Jonas

    Ce pauvre bougre est victime d’une propagande antisémite qui n’est pas seulement le fait de l’extrême droite ou des islamistes. Elle trouve sa source dans un Quai d’Orsay vichyssois dont l’idéologie est constamment relayée par l’AFP et même la radio d’état.
    Je ne sais pas combien de fois j’ai pu entendre, sur France Culture que je ne supporte plus d’écouter , dans l’annonce des titres du bulletin d’information, des formules du genre : « A Jérusalem, à la porte de Damas, un Palestinien a ENCORE été tué par la police israélienne ». Information développée un peu plus tard : ce malheureux Palestinien venait de poignarder des soldats ou des passants désormais à l’hôpital - et souvent à la morgue !
    Macron, qui n’est pas à une connerie près, le lendemain du transfert de l’ambassade des Etats-Unis qui avait ameuté à la frontière Sud plus de quarante mille Palestinien, avait déclaré que le type de défense organisée par Israël, qui avait causé plusieurs dizaines de morts (surtout des terroristes du Hamas), était « odieux ». Il était au diapason d’une presse imbécile (Libération en particulier), qui avait entonné à peu près la même chanson.
    Avec toutefois cette différence : les journalistes, même s’ils le devraient, sont mal informés de ce qui se passe à plus de trois mille kilomètres. Macron, lui, peut interroger les services du renseignement. Eviter par conséquent de raconter des conneries qui semblent faites pour attiser un antisémitisme qu’il fait semblant de déplorer.
    Que se serait-il passé ce jour-là si quelques dizaines de Palestiniens armés (mais il étaient des dizaines de milliers !) avaient pu franchir la barrière de sécurité ? Les premiers kibboutzim étaient à dix minutes de marche. L’objectif des petits soldats du Hamas était-il d’aller offrir des fleurs ou des chocolats à leurs habitants ?
    Je suppose que je ne suis pas le seul à avoir vu cette petite video de la télévision du Hamas : une vieille femme raconte dans la rue devant des jeunes que son père était à Hébron, en 29, le jour du pogrom où plus de soixante Juifs avaient été massacrés. Avec une fierté atroce, elle ose se vanter que son père y a « tué des Juifs ».
    Voilà l’éducation qu’on donne aux jeunes à Gaza. Cela s’accompagne de distributions de friandises et d’éloges des « héros » lorsque des femmes ou des enfants viennent d’être maccacrés en Israël par des terroristes.
    Qu’est-ce qu’auraient fait un Macron & Castaner, à la place de Netanyahou ? Auraient-ils préféré laisser passer une petite bande d’égorgeurs ? Le lendemain, la presse internationale aurait pu parler de pogrom ! Le ton eût évidemment été tout à fait différent. C’est les Juifs qui auraient été les victimes, on les aurait vraiment plaints : ce n’est que lorsqu’il sont morts qu’on les aime vraiment.
    En France, on laisse cyniquement les gilets jaunes saccager l’arc de Triomphe et risquer des violences et des morts au centre de Paris. En Israël, on fait tout pour éviter les massacres, même du côté de l’ennemi. Naguère, après une pluie de missiles, il y aura eu une centaine de sites bombardés de nuit à Gaza, et pas un seul mort, ce qui tient du miracle, mais c’est parce que toutes les précautions sont prises pour que même les salopards du Hamas aient eu le temps de prendre le large.



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 avril 2019 19:06

    Netanyahou est d’abord et avant tout le Boucher de Gaza, faisant tirer par l’armée israélienne sur des civils désarmés.

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    @Traroth

    Vous n’avez pas peur de passer pour un con, en racontant d’aussi grosses conneries ?

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