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Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 14 août 2019 22:48

    @Robin Guilloux

    Si on lit la bible hébraïque très naïvement, comme on le ferait d’un texte peu ancien, de la fin du moyen-âge par exemple, on est forcément d’accord avec Marcion et Simone parce que, fût-on athée, on est christianisé jusqu’à l’os depuis des siècles. Le dieu de la Torah, dans ses caprices et ses colères, qu’il ne ménage même pas au peuple élu, apparaît forcément, si on n’a plus les clefs pour comprendre, comme le diable même dans toute sa perversité. La doxa chrétienne nous a appris, si j’ose dire, à ne plus rien comprendre au judaïsme, et j’en étais là moi aussi avant d’étudier un peu sérieusement une antiquité égyptienne qui me paraît désormais bien supérieure à tout ce qu’ont pu produire les Grecs et les Romains. Les prodromes du monothéisme juif sont déjà dans le culte d’Amon, bien avant la réforme regrettable et désastreuse d’Amenophis IV qu’on cite toujours, mais bien à tort. Ce qui me frappe surtout, c’est que le Dieu du judaïsme, comme ceux des religions antiques, est le dieu d’un seul peuple. On pourrait voir là une espèce d’archaïsme et juger préférable, comme une manière de progrès, la prétention des religions copiées du judaïsme à l’universalité, mais c’est tout le contraire. Par une vulgarisation désastreuse, à partir du christianisme, on a fait de Dieu non plus une abstraction à entrevoir et redéfinir sans cesse par l’interprétation interminable du Talmud, mais une espèce de créature très simple, très primaire et même très « sympa » dans le christianisme (Jésus) ou bien un exécrable pervers sadique dans l’islam.Tout cela est grossièrement simpliste. C’est ce qui fait qu’un athée, aujourd’hui, peut être fasciné par la complexité de l’exégèse talmudique, mais ne peut que rigoler face aux bricolages extrêmement naïfs des théologies dérivées et déjà mortes.  



  • Christian Labrune Christian Labrune 14 août 2019 13:49

    Simone Weil : la conscience moderne ne peut admettre la violence vengeresse du Dieu de l’Ancien Testament.

    =====================

    Robin Guilloux

    Quelle naïveté, de la part de quelqu’un qui n’était pourtant pas autodidacte et disposait de tous les moyens qui permettent de s’instruire !

    Je sais bien que Simone Weil vous inspire une certaine sympathie, mais moi je ne peux vraiment pas supporter quelqu’un qui, venant du judaïsme, se trouve tenté à la fin par la niaiserie du catholicisme, préfère la copie (et quelle lamentable copie !) à l’original. Cela dit, je suis athée, Dieu merci !



  • Christian Labrune Christian Labrune 14 août 2019 13:18

    Un article très intéressant, surtout sur ce site très salement antisémite où des gens qui n’ont jamais lu le bouquin en recopient souvent tel extrait trouvé dans un site de propagande (par exemple à propos de murailles de Jéricho) pour dire : la Bible n’a aucune espèce de rapport avec la réalité. Peu s’en faudrait qu’ils n’y ait donc jamais eu de peuple juif dans la région, même si les royaumes de Juda et d’Israël ont eu, pour quiconque connaît l’histoire, la même réalité que n’importe quel règne de tel pharaon égyptien des époques intermédiaires dont on n’a qu’une connaissance lacunaire. 

    Ce qui est extrêmement ridicule et affligeant et on verra peut-être bien ça dans les commentaires c’est que les mêmes qui dénient à la Bible toute pertinence historique s’appliqueront à dénoncer l’extrême violence de certains livres bibliques (livre de Josué, livre des Juges) comme s’il fallait y voir un récit quasi journalistique relatant les événements d’une époque où un Josué parvient quand même à obtenir de Dieu qu’il arrête le soleil dans sa course !

    En fait, le type de récit qu’on trouve dans la Torah doit énormément à une tradition littéraire que les scribes qui l’ont composée connaissaient probablement très bien : celle de l’ancienne Egypte. On retrouve dans le livre de Josué par exemple tous les stéréotypes des textes écrits sur les murs des temples à la gloire des pharaons, tel celui qui raconte, par exemple, la bataille de Qadesh où Ramsès II environné d’un bon millier d’ennemis parvient à les massacrer tous et à rejoindre son armée dont il s’était imprudemment éloigné. Depuis la palette de Narmer, plus de trois mille ans avant notre ère, on a constamment reproduit sur les socles des statues des pharaons ou sur les sarcophages l’image du pharaon massacrant au moyen d’une massue des prisonniers aux bras liés derrière le dos, mais cela ne correspondait guère à la réalité des pratiques guerrières connues, et il n’y a que Touthmosis III qui se soit livré à ces sortes d’exactions, pour faire un exemple en massacrant des chefs vaincus. Bref, si on ne connaît pas très bien les civilisations de l’époque, on ne peut pas comprendre grand chose au texte biblique. Je signale au passage la très intéressante exposition, au Louvre actuellement, sur l’empire des Hittites.

    Sur la question de Moïse et de la sortie d’Egypte, par exemple, on ne saurait trop recommander la lecture du bouquin de Frédéric Servajean consacré à Meremptah, le successeur de Ramsès II. Il faudrait lire aussi tout ce qu’on a pu écrire (mais c’est peu de chose) sur le règne de Psousennès Ier, autour de mille ans avant notre ère, à l’époque de la naissance du royaume d’Israël.



  • Christian Labrune Christian Labrune 12 août 2019 12:07

    https://www.youtube.com/watch?v=5mVXgwGD9o0

    Une video déjà ancienne concernant les « lécheurs de babouches » décérébrés, lesquels prolifèrent sur AgoraVox comme la vérole sur le bas clergé breton.

    La connerie de la politique française, dans ce vieux débat, éclate au grand jour, surtout dans les discours minables des intervenants qui viennent ensuite, mais les cons ne savent jamais tirer des leçons de leur connerie après qu’on leur a enfoncé le nez dedans. Ils persévèrent, et aujourd’hui plus que jamais dans la France marcroneuse.



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