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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 février 2019 21:48

    ADDENDUM

    https://fr.wikipedia.org/wiki/De_Gaulle,_Isra%C3%ABl_et_les_Juifs

    A cette page, rappel indispensable de quelques observations faites par Raymond Aron après la conférence dont il est ici question. Je recopie en gras quelques passages qui, lorsqu’on voit ce qui se passe aujourd’hui en France, sont quasi prophétiques.

    …...................................................................... ..............

    Raymond Aron écrit, sous le titre « Le temps du soupçon » (article d’abord paru dans Le Figaro du 28 décembre 1967) :

    « La conférence de presse autorisait solennellement un nouvel antisémitisme, les derniers propos du chef de l’État suspendent, pour ainsi dire, cette autorisation, mais dans le style propre du Prince, autrement dit, en rejetant sur les autres ses propres responsabilités. »

    — p. 12 (introduction)

    « Définir un «  peuple  » par deux adjectifs… expliquer l’impérialisme israélien par la nature éternelle, l’instinct dominateur du peuple juif… (les Juifs de France ou, pour mieux dire, du monde entier, ont immédiatement saisi la portée historique des quelques mots prononcés le 28 novembre 1967 par le Président de la République… Aucun homme d’État occidental n’avait parlé des Juifs dans ce style, ne les avait caractérisés comme «  peuple  » par deux adjectifs. »

    — p. 17 et 15

    « Le général de Gaulle a, sciemment, volontairement, ouvert une nouvelle période de l’histoire juive et peut-être de l’antisémitisme. Tout redevient possible. Tout recommence. Pas question, certes, de persécution  : seulement de «  malveillance  ». Pas le temps du mépris  : le temps du soupçon. »

    — p. 18

    « Si le général de Gaulle avait usé de son influence auprès du Président Nasser pour le détourner de l’aventure, si, seul ou en accord avec les États-Unis et la Grande-Bretagne, il avait honoré l’engagement pris par le gouvernement de la IVe République de maintenir la liberté de navigation dans le golfe d’Akaba, la guerre de Six Jours n’aurait pas eu lieu… le général de Gaulle ne fit rien pour empêcher le blocus du golfe d’Akaba, la concentration des troupes égyptiennes dans le Sinaï, l’alliance jordana-syrienne, l’entrée des troupes irakiennes en Jordanie, en d’autres termes les événements qui provoquaient inexorablement l’explosion… L’auteur du Fil de l’Épée, à la place de M. Lévi Eshkol, n’aurait pas agi autrement que ce dernier. »

    — p. 23

    « Pourquoi le général de Gaulle a-t-il solennellement réhabilité l’antisémitisme  ? Afin de se donner le plaisir du scandale  ? Pour punir les Israéliens de leur désobéissance et les juifs de leur antigaullisme occasionnel  ? Pour interdire solennellement toute velléité de double allégeance  ? Pour vendre quelques Mirage de plus aux pays arabes  ? Visait-il les États-Unis en frappant les juifs  ? Voulait-il soumettre à une nouvelle épreuve l’inconditionnalité de certains de ses fidèles qui ont souffert sous Charles de Gaulle  ? Agit-il en descendant de Louis XIV qui ne tolérait pas les protestants  ? En héritier des Jacobins qui aimaient tant la liberté qu’ils interdisaient aux citoyens d’éprouver tout autre sentiment  ? Je l’ignore. »

    — p. 45

    « Le cercle du soupçon se refermera sur les hommes tenus pour responsables des réticences de l’opinion. Cauchemar ou proche avenir, je ne sais.  »



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 février 2019 12:37

     Non ! Cela serait vrai si Israël serait un État en paix avec ses voisins et ses démons. On en est loin.

    ==========================================
    @JL
    Un état en guerre ne serait donc plus un état ? C’est la première fois que je lis une pareille assertion.

    Par ailleurs, Israël n’est pas en guerre avec ses voisins : un traité de paix a été signé avec une Egypte qui serait bien embarrassée si les raids israéliens dans le Sînaï ne lui permettaient pas, par des moyens dont elle ne dispose pas, d’y endiguer le développement du jihadisme.
    Le traité de paix avec la Jordanie n’a jamais été remis en question.
    Tous les états sunnites de la région qui ne sont pas tombés sous la domination iranienne, même s’ils ne reconnaissent pas encore officiellement Israël, sont ses alliés de fait. Particulièrement ceux de la péninsule arabique. Voir la récente conférence de Varsovie.
    Israël sera peut-être bien en guerre avec l’Iran, qui arme les milices du Hezbollah au Liban et le jihad islamique à Gaza, mais quand l’actuel régime islamo-nazi de Téhéran se sera effondré, le Mussolini des Turcs n’aura plus d’autre solution que fermer sa gueule avant de disparaître lui aussi, et Israël n’aura plus d’ennemis, sauf évidemment, en France, des gens comme vous, mais c’est négligeable.



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 février 2019 12:22

    Le sionisme était l’activité militante ayant pour but la création de l’État d’Israël. L’antisionisme est donc bien l’activité militante visant à détruire l’État d’Israël.

    =======================================
    @Pierre Régnier

    C’est l’évidence même, et un des premiers articles parus il y a quelques jours sur cette question, un vrai tissu d’âneries, le confessait bêtement : Israêl était une « erreur » de l’histoire.
    Si l’histoire est mal écrite, il paraît clair qu’il n’y a pas d’autre solution que le Tipex !
    Or, c’est la solution (finale) que propose le régime islamo-nazi de l’Iran.

    Je vais donc devoir répéter ce que j’ai déjà expliqué bien des fois : avant la dernière guerre, il y avait des antisémites. La plupart n’imaginaient pas la shoah. Après la guerre, beaucoup se sont mordu les doigts et ont fait d’amères réflexions sur leur connerie : ils n’avaient jamais voulu ça.

    Les antisionistes viennent après la shoah, et là c’est beaucoup plus grave : ils sont antisémites, mais ils savent très bien à quoi cela peut conduire. On peut donc distinguer deux sortes d’antisémitismes :

    l’antisémitisme des imbéciles qui n’aiment pas les Juifs comme on peut ne pas aimer les Belges, les Suisses, les Berrichons ou les Anglais. Pas grave : ceux-là, il n’a jamais été question de les exterminer, et on peut raconter des blagues qui se moquent des Belges, ça n’aura jamais de conséquence.

    L’antisémitisme des antisionistes qui ajoute à cette imbécile passion triste une intention délibérément génocidaire. C’est cette intention génocidaire qui spécifie nécessairement l’antisionisme.



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 février 2019 12:04

    @Allexandre

    Le problème, c’est que De Gaulle arrivé à Londres après l’armistice, s’attendait à voir débarquer « le peuple des cathédrales ». Mais ce qu’il a surtout vu arriver dès les premières semaines, c’est celui de la synagogue.
    Les « vrais » Français restés en France applaudissaient le Maréchal, si peu capables de discernement qu’ils ne voyaient pas que, ce faisant, c’était l’Allemagne nazie qu’ils applaudissaient. Beaucoup, certes, étaient écoeurés, mais ils étaient loin de constituer une majorité. Les VRAIS Français n’étaient plus en France, ils étaient déjà à Londres.

    Aujourd’hui, l’Iran qui imite la stratégie d’Hitler en prenant progressivement le contrôle des pays arabes, en mettant à leur tête ses hommes de paille, ses Pétain que sont le général Aoun au Liban et l’ophtalmologiste à Damas, n’est pas moins résolue que l’Allemagne du IIIe Reich à en finir avec les Juifs.

    Les Européens se sont réjouis, après les accords de Vienne sur le nucléaire iranien, que la paix eût été enfin sauvée, imitant ces Parisiens venus applaudir Daladier au Bourget à son retout de Münich (« les cons ! » se serait-il écrié). Là encore, ils se plaisent à être dupes, à flirter avec un ennemi résolu comme la pauvre Mogherini, tout sourire avec l’immonde Zarif.

    Il n’y a qu’en Israël qu’on voie clairement le danger gravissime qui menace l’état hébreu mais aussi l’ensemble de l’Europe. Les Américains ont compris, mais les Européens, et les Français en particulier, sont tellement cons qu’il m’arrive d’avoir honte d’en être un. Pour comprendre quelque chose à ce qui nous menace aujourd’hui, j’en suis réduit à écouter quotidiennement i24news, la télévision de Jaffa, comme on écoutait la BBC dans les années 40.



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 février 2019 11:34

    @Mélusine ou la Robe de Saphir.

    J’ai déjà lu une autre intervention où vous signaliez cela comme une espèce de révélation récente. Si personne ne vous a répondu, c’est parce qu’on le sait très bien depuis une éternité.
    Cet ancien serviteur du gouvernement de Vichy, décoré de la francisque (pour faits de résistance ?) et suffisamment intelligent pour comprendre qu’après Stalingrad il fallait peut-être songer à changer de camp au plus vite, avait été très proche de l’extrême droite avant la guerre, et tout particulièrement des milieux de la cagoule. Il y a une photo bien connue où on le voit dans une manif des années trente, au premier rang derrière une banderole exigeant que les « métèques » soient boutés hors de France.
    Sa rapide ascension politique, malgré l’affaire des Jardins de l’Observatoire, ne s’expliquerait pas sans l’aide obligeante de son copain René Bousquet, chef de la police de Vichy, organisateur des rafles, lequel avait réussi, comme Papon, et bien d’autres, à échapper à une épuration que De Gaulle, s’opposant aux communistes, avait réussi à enrayer. Sur ce point, on ne peut pas trop le désavouer : s’il avait fallu aller jusqu’au bout du processus, c’est une bonne moitié de la population française qui se serait retrouvée sous les verrous.
    Bousquet, avec sa copine, contrôlait pas mal d’organes de presse, particulièrement dans le Sud-Ouest. Cela permit à Mitterrand, en faisant main-basse sur le PS au congrès d’Epinay, de se refaire une virginité. Bousquet sera assassiné au tribunal avant la fin de son procès. Cela fait partie des nombreux décès mal expliqués du règne de l’homme à la francisque.

    Mais les Français aiment à être dupes, et il y en a encore qui préfèrent ne pas savoir, ou s’émerveillent bêtement de « l’intelligence » du Florentin (De Gaulle parle de lui en ces termes dans ses Mémoires de guerre) habile dans l’art des coups tordus et la pratique d’une raison d’état qui se confondait toujours avec ses intérêts personnels.

    Une anecdote atroce : à la fin des années 80, je corrigeais des copies dans la salle des profs d’un lycée où le personnel était complètement crétinisé par cet « homme de gauche ». J’avais des écouteurs dans les oreilles. D’un seul coup, je me redresse, je prends un air effaré jusqu’à ce que plusieurs le remarquent. Qu’est-ce qui se passe ? Mitterrand est mort : crise cardiaque foudroyante ! La nouvelle fait immédiatement le tour de l’établissement, et pendant une bonne dizaine de minutes, c’est presque le même spectacle de désolation qu’après la mort de Kim Jong-Ill ! Mais je n’étais pas seul à disposer de la radio. Plusieurs, la farce étant découverte, m’auraient tué s’ils l’avaient pu. Plusieurs années après, l’homme à la francisque étant enfin officiellement mort, un des rares qui eussent de l’humour dans cette pétaudière est tout de même venu me dire : tu avais raison !

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