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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 30 janvier 2019 14:25

    Cette prévision a toute les chances de se réaliser si le poids de leur religions laisse place à une démocratie laïque tolérante

    ===============================
    @L’apostilleur

    Il est de fait qu’à la différence des pays voisins, Israël est une théocratie violente où ceux qui refusent de se convertir au judaïsme subissent les pires persécutions. Dans un premier temps, on les oblige à payer un impôt supplémentaire dont j’ai oublié le nom, et s’ils persistent dans leur refus, ils n’ont plus d’autre choix qu’entre le cercueil et la valise.
    C’est ainsi qu’ont été progressivement condamnés à l’exil les 250 mille musulmans qui n’avaient pas quitté Israël en 48. Ils ne sont plus aujourd’hui que 1.7 million. Et je ne parle pas des persécutions atroces subies par les Druzes et les Bédouins condamnés à la misère parce que tous les emplois leur sont rigoureusement interdits.
    Et que dire des chrétiens en Israël, dont les églises ont partout été incendiées, fermées, ou transformées en synagogues, comme l’Eglise du Saint-Sépulcre ?
    Qui pourra oublier qu’à Raqqa, une ville du centre d’Israël, je crois bien (mais je ne suis pas très fort en géographie) des chrétiens ont été décapités, certains même crucifiés.
    Les islamophobes disent beaucoup de mal de l’islam, mais c’est quand même, qu’on le veuille ou non, une religion de paix et d’amour, et même dans le défunt Califat, on n’aurait jamais pu être témoin de pareilles exactions.
    Allah akbar !



  • Christian Labrune Christian Labrune 30 janvier 2019 14:12

    @Eric F

    Vous faites l’erreur des gens qui mettent tous les monothéismes dans le même sac et pensent que le judaïsme et le christianisme, par exemple, fonctionnent à peu près de la même façon.
    J’entendais il y a peu une interview de la belle-fille d’Emmanuel Lévinas, philosophe elle aussi. On l’interrogeait sur sa relation personnelle au judaïsme. Elle disait qu’elle était « pratiquante » mais qu’elle n’était pas « croyante ». Une telle assertion venant d’un chrétien apparaîtrait comme le comble de l’absurdité : on imagine mal un chrétien devenu athée qui irait à la messe le dimanche ! Mais c’était sur une chaîne israélienne et on ne lui demandait pas même d’expliciter.

    Cela me rappelle une blaque juive assez connue : deux étudiants d’une yeshiva se disent qu’il faudrait quand même savoir, une bonne fois pour toutes, si D. existe. Ils passent donc toute une nuit à discuter et, à la fin, tombent d’accord : l’idée qu’il puisse exister un dieu est totalement absurde : la Torah est une belle fable, mais ce n’est qu’une fable.
    Le jour se lève. L’un des deux se dispose à dire ses prières. L’autre rigole : qu’est-ce que tu fais ? Tu es complètement idiot : tu viens de convenir que D. n’existe pas, et voilà que tu vas prier ! Réponse de l’autre : je ne vois vraiment pas le rapport.

    Si on ne comprend rien à un paradoxe apparemment si énorme, c’est vraiment qu’on n’a pas la moindre idée de ce que peuvent être le judaïsme et la tradition talmudique.

    Les rabbins qui ont condamné Spinoza, certes, ne valaient pas mieux que les dominicains s’attaquant à Galilée, mais il y a partout des obscurantistes : on en trouve pas mal aujourd’hui encore, et même en Israël parmi les ultra-orthodoxes.



  • Christian Labrune Christian Labrune 30 janvier 2019 13:41

    Ce n’est pas que je suis croyant ou non

    ============================
    @Hamed

    C’est justement ça que je vous reproche : de continuer à prolonger au XXIe siècle une mythologie du XIXe, héritée de Hegel et de sa « raison dans l’histoire ». Qu’on appelle Dieu cette raison ou que, l’ayant « remise sur ses pieds » à la façon de Karl Marx elle devienne la lutte des classes, laquelle doit cependant, dans une perspective eschatologique et donc pas moins métaphysique, conduire à la fin de l’histoire et à un paradis terrestre, c’est kif-kif. Et quand vous considérez les convulsions de l’histoire, ça vous paraît nécessaire au sens philosophique du terme : « CELA DEVAIT ËTRE » .Vous en arrivez donc à conclure par une espèce de « inch Allah ! » tout à fait fataliste.

    De ces sortes de considérations qui sont parasitaires dans la perspective purement pragmatique qui doit être celle de l’examen de la réalité politique, on gagnerait beaucoup à faire l’économie. Il n’y a rien de fatal. Il y a bien une raison active dans l’Histoire, c’est celle de l’activité humaine, mais cela n’implique évidemment pas que l’Histoire soit par essence raisonnable. S’il existait un dieu, il va de soi qu’il n’aurait rien à foutre de ce qui peut arriver. Comme le remarquait déjà Bussy-Rabutin au XVIIe siècle : Dieu est toujours « du côté des plus gros bataillons ». 

    Ce que vous écrivez à propos de Netanyahou me paraît tout à fait fantaisiste. Les Américains ne sont pas pour grand chose dans le choix qui avait été fait de ne pas ratatiner immédiatement le Hamas. La position plus belliciste de Liberman aurait été également possible sans que les Américains et même les chancellerie européennes y pussent trouver rien à dire, mais la position de Netanyahou, à tout prendre, n’était pas moins stratégique. Liberman voulait gagner une bataille au Sud qui en aurait probablement entraîné une autre au Nord, quand Netanyahou et probablement aussi les Américains veulent gagner LA GUERRE. L’enjeu est d’une tout autre importance ! L’écrasement du Hamas, très facile à réaliser et immédiatement très rentable d’un point de vue électoral, n’aurait pas changé grand chose à la menace globale. En revanche, la destruction du régime des mollahs, qui est l’objectif prioritaire, entraînera par voie de conséquence, et sans qu’il soit besoin de beaucoup bombarder et de multiplier les morts des deux côtés, celle du Hamas comme celle du Hezbollah libanais.
    Les Américains, pas plus que les Israéliens, ne tiennent à intervenir en Iran, même si l’opposition ne laisse pas de réclamer des soutiens : une intervention extérieure peut toujours devenir calamiteuse, comme l’ont montré les deux guerres américaines contre l’Irak. Il faudrait donc que le gouvernement des mollahs fût renversé par l’opposition elle-même, d’où les sanctions, mais il est évident que si les ayatollahs persévèrent dans leur connerie et commencent à devenir plus offensifs sur le terrain, ils vont immédiatement déguster ; Poutine laissera les Américains et les Israéliens faire le sale boulot et se frottera les mains : il aura tout à y gagner.



  • Christian Labrune Christian Labrune 29 janvier 2019 19:13

    @Hamed

    Ce qui se passe en Egypte ne doit pas être drôle pour les opposants, Ca n’est assurément pas la démocratie, mais si c’était la démocratie, les Frères de Morsi se retrouveraient vite une nouvelle fois sur le devant de la scène pour une nouvelle dictature islamiste. Les Egyptiens ont donc le choix, probablement pour des années encore, entre la dictature et la dictature. Pas gai !
    Mais s’il y a quelqu’un qui ne peut plus désormais se permettre de donner des leçons de morale politique, c’est bien Macron. Sans sa politique inepte, il n’y aurait pas eu une dizaine de morts et tant de borgnes et d’éclopés parmi les gilets jaunes. Le comportement de son jeune protégé à la Contrescarpe n’avait pas été non plus un modèle d’exercice des vertus démocratiques.
    Ce qui m’a rendu définitivement odieux l’irresponsable élyséen, c’est le jugement porté sur la répression israélienne à la barrière de sécurité le jour du transfert de l’ambassade des Etats-Unis. Il avait trouvé « odieux » qu’on tirât à balles réelles sur les émeutiers. Qu’auraient-ils dû faire, les Israéliens en passe d’être débordés ? Laisser passer une centaine d’excités sur 40000, et leur laisser le temps d’atteindre les premiers kibboutzim, à dix minutes de marche, pour qu’ils puissent répéter le pogrom d’Hébon en 29 ? Assurément, les imbéciles qui se sont attendris le lendemain dans la presse française sur le sort de manifestants « pacifistes » armés de couteaux auraient chanté une tout autre chanson après un tel massacre, et le gouvernement israélien aurait pu tirer un énorme profit médiatique du sacrifice de quelques dizaines de Juifs, mais la vie d’un seul citoyen, dans l’état d’Israël, a mille fois plus de valeur que celle d’un Gazaoui pour le Hamas, comme l’avait parfaitement démontré l’accord pour la libération de Gilad Shalit..
    Cela me fait penser à ce calcul machiavélien et sordide des autorités françaises lors d’un premier samedi de manifestations des gilets jaunes à Paris : laisser les plus extrémistes dévaster l’arc de triomphe pour donner au public un exemple éloquent des violences dont ils seraient capables, désormais, si on continuait à les soutenir. Tout ça me donne la nausée.



  • Christian Labrune Christian Labrune 29 janvier 2019 18:39

    Il faut dire surtout pourquoi. Il n’a pas d’effet sans cause. N’est-ce pas l’universalité du « principe de causalité ». Rien ne vient du Néant, et même le Néant a une cause.

    ==========================
    @Hamed
    Quand je disais que la question palestinienne était un « boulet », il s’agissait d’un boulet pour les pays sunnites, pas pour les Israéliens. Il y a soixante-dix ans que ces derniers sont confrontés à des guerres (une douzaine !) et à des violences terroristes atroces ; ça ne les impressionne plus tellement, d’où la politique du wait and see qui a été tellement reprochée à Netanyahou mais qui était la seule réaliste : les Palestiniens ne veulent toujours pas d’un partage. Ils ont préféré la guerre dès 48, et la seule solution pour eux, ce serait une Palestine judenrein de la mer au Jourdain. C’est ce que les psychologue appellent le désir primaire chez l’enfant immature.
    On a eu encore un exemple récemment de cet attentisme surprenant : après plus de 400 roquettes sur Sdérot et Ashkélon, il paraissait évident que le Hamas serait ratatiné dans la nuit même. N’importe quel état réagirait de cette manière-là, et particulièrement la France si la Belgique ou le Luxembourg, par exemple, se mettaient à bombarder Lille et Tourcoing ! Il ne s’est rien passé parce que Netanyahou sait très bien que le Hamas au Sud et le Hezbollah au Nord n’existeraient pas sans l’Iran qui menace l’ensemble des pays de la région et même l’Europe à plus long terme, ce que les abrutis de notre Quai d’Orsay n’ont pas encore compris.
    Quand le régime iranien aura été ratatiné, ce qui ne devrait plus tarder, ça ira mieux pour ces Iraniens qui, sur les réseaux sociaux, ont le courage de proclamer qu’ils approuvent les frappes de Tsahal en Syrie, qu’ils maudissent les Gardiens de la Révolution et les crapules terroristes du Hezbollah vers qui vont leurs derniers sous. Ca ira mieux aussi pour tous les états sunnites de la région qui se trouvent actuellement très salement menacés.
    Je vois que je n’ai pas fait un sort à votre phrase que j’avais recopiée ci-dessus, mais c’est que je ne vois pas du tout la nécessité de ces sortes de propositions : les choses sont ce qu’elles sont, certes, mais quant on a dit ça, on n’a rien dit, et on peut aisément faire l’économie de ces sortes de spéculations métaphysiques tout à fait inutiles.
    Si Macron était en Egypte, c’est parce qu’il y a des armes à vendre. Et puis, le bonhomme voudrait bien avoir un rôle sur la scène internationale, mais il ne comprend rien du tout à l’Orient compliqué : on l’a vu se compromettre en recevant à Paris le général Aoun, le Pétain du Liban ; essayer ensuite d’arranger les affaires du pauvre Hariri. Tout cela était idiot, mais ça continue, et la seule politique intelligente des Européens, s’ils tiennent tant au sort des Palestiniens, ce serait, comme l’a fait Trump, d’appeler un chat un chat et de leur mettre les yeux en face des trous au lieu de les encourager à entretenir des illusions imbéciles : ils n’arriveront jamais à rien par le terrorisme.

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