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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Derniers commentaires



  • easy easy 11 juillet 2010 01:20


    Cher Elchetorix,
    La liste des doléances n’en finit pas.
    Or cette liste, longue comme le bras et triste comme son ombre, ça fait plus de deux siècles qu’elle existe, avec des variantes.
    Dur, très dur le boulot de mineur au XIXème. Dur encore jusqu’en 1970. Et dans tout ça elle est où la révolution. Pas de révolution. A part quelques grèves et pneus brûlés (toutes choses qui ont permis des avancées notables dont celles du syndicalisme et des congés payés) il ne s’est rien passé qui ait mis le système des Rothschild à l’envers.

    Je dirais que le seul exutoire et la seule manifestation cathartique des pauvres consiste, tant qu’ils ne sont pas affamés (et encore), à affirmer que ça va péter.
    D’une façon générale, partout dans le monde, les révoltes qu’il y a eu ont été initiées conduites et organisées par une sacrée personnalité. Sans un Géronimo, sans un Bolivar, sans un Mao ou un oncle Ho, sans un Lion du désert, la masse se laisse bouffer jusqu’à l’os (en gromellant). 1789 a été une exception à ce principe car dès le 14 juillet, une bande d’émeutiers sans chef extraordinaire à sa tête, a pris un énorme symbole, la Bastille. Mais attention, le roi n’aurait pas cédé à la demande pressante de Marie Antoinette de partir vers l’Autriche, nous serions encore aujourd’hui à entretenir un roi, comme le font les Anglais et autres Néerlandais.

    En 2005, tu crois que les pauvres ne l’avaient pas déjà profond ? Bien sûr que si. Et bien quand les racailles des téci ont mis le feu aux villes, ils ont fait quoi les pauvres ? Ils sont restés planqués derrière leurs volets en espérant que la caillera allait faire tout le boulot à leur place. 
    Or la caillera n’est pas près d’organiser quoi que de soit d’un peu structuré façon Castro, Lénine, Trotsky.
    La caillera n’est capable que d’émeutes.

    D’autre part, les pauvres de notre époque ne sont pas des mineurs de Germinal, ils n’ont jamais fait la guerre et ne sont pas très courageux au combat. Alors pour ce qui est de gromeller que ça va péter ils savent faire, mais rien de plus. 



  • easy easy 10 juillet 2010 23:37



    Votre remarque est pertinente Le Mouton,

    C’est souvent que je fais ça, je commence par dire que je ne sais pas trop, par politesse, puis je pose mes arguments et je les pose de façon assez ferme. C’est tout moi.

    Pour revenir sur le fond. En effet, je me fonde sur l’existence de fonds historiques pour déduire ce que les Français vont faire ou ce qu’ils peuvent faire, mais je ne suis pas le seul. On le voit tout au long des colonnes de ce forum, tout le monde fait référence au passé.
    Il est évident, en tous cas pour moi, qu’après l’échec du communisme dans les dizaines de versions qui ont été appliquées et pendant 30 ans, il passera de l’eau sous les ponts avant que quelqu’un, un amnésique sans doute, se mette à proposer qu’on y revienne.

    Toute l’Histoire, dans la mesure que les gens en connaissent, influe sur leur décision à la manière du chat échaudé qui craint même l’eau froide.



    Par ailleurs, dites-moi ce que les pauvres pourraient subir de pire qu’ils n’ont pas déjà subi depuis ces 30 dernières années où ils n’ont pas bronché (tout en marmonant constamment que ça va forcément péter) ?

    Le seul pire qui pourrait leur arriver serait de ne plus avoir à becqueter. La faim est la seule chose qui peut justifier tous les moyens et faire descendre les gens dans la rue.

    Et la faim, bin Coluche l’a résolue.



  • easy easy 10 juillet 2010 16:42

    Les pauvres, se révolter ?
    Hummm, chais pas.

    La révolution de 1789 avait eu lieu parce que le peuple avait faim.
    Alors du point de vue révolutionnaire, Coluche en a réduit le principal moteur.

    Non, il n’y aura pas de grosse révolte gauchiste. Il ne peut plus y en avoir après celle de 1789 qui se présente comme ayant offert le pouvoir au peuple. Et il ne peut plus y en avoir après la fallite des systèmes gauchistes tel le stalinisme ou le castrisme.

    La seule révolution qui reste possible est la droitiste-agressive, paradoxalement.



  • easy easy 10 juillet 2010 16:24

    J’aime bien ce genre d’article. Il offre quelques bases pour s’interroger, une fois de plus sur la voie que nous empruntons.

    Quelques intervenants ont évoqué le Vietnam. Il se trouve que j’y ai vécu 10 ans et que -ma grand-mère ayant une plantation de thé à Di-Linh- j’ai beaucoup fréquenté les montagnards (globalement appelés Moïs alors qu’ils sont 53 ethnies parfois très différentes de moeurs, de langue et d’allure).

    Mes oncles aiment beaucoup les fréquenter dans leurs villages de montagne où, à l’évidence, ils cherchaient à se protéger de l’Etat, des Etats de toutes sortes, de toutes origines (coloniale, française, US, vietnamienne, mais chinoise aussi autrefois). Passer une journée en leur compagnie c’était vivre un dépaysement total où tout semble devenir saisissable.
    Bien des choses semblent nous échapper quand nous sommes dans le bain de l’étatisme (dont le communisme) alors que quand on est dans un clan de quelques dizaines de personnes, tout est là, à portée d’entendement. La communication est directe et les effets de ce que l’on dit sont immédiatement perçus. On est dans le fini pas dans les infinis (ça vaut pour les gratifications comme pour les condamnations). C’est justement dans les sociétés étatiques par exemple religieuses ou fruit d’elles, qu’un individu se retrouve avec une charge infamante démesurée, infinie et insupportable (ce qui conduit à la dépression et au suicide)


    Mais se pose très vite la question de la mort, de la mort prématurée donc de la maladie.
    Comment, alors qu’on peut bénéficier de l’infini des soins et échapper à une leucémie dans notre système étatisé, pourrions-nous avoir encore envie de vivre sans organisation centrale forte ? J’ai un mal fou à renoncer à notre qualité de soins. Pour y renoncer -contre les avantages d’une vie sans Etat- je ne vois que la formule du fatalisme qui a prévalu pendant des millions d’années partout dans le Monde. On est malade ? on en meurt ? on meurt de mettre au monde ? ben tant pis, inc’h Allah. Sans ce fatalisme, on ne peut pas en revenir à la vie primitive.

    Ensuite, mais ça tombe sous le sens et c’est globalement plus grave que la question des soins à la personne, arrive la question de l’impuissance devant les Zotres, les gros, ceux qui ont préféré s’organiser en Etat et qui ont des armées avec plein de guns et de bombes. Le problème s’est posé à tous les primitifs du Monde quand les envahisseurs sont arrivés avec leurs armes à feu. Que faire, s’accrocher mordicus à notre simplicité et fatalement finir exterminés, ou s’imprégner de la culture du colonisateur, apprendre à décoder sa langue, apprendre son droit pour résister plus longtemps en n’étant déjà plus tout à fait un natif ?


    Il me faut tout de même conclure, quoi qu’en dise Flaubert. Quand on est déjà dans un système étatique, il ne faut pas en sortir. Mais dans un coin de sa tête, on doit garder de la considération pour tous ceux qui, en toute intelligence, résistent à l’Etat jusqu’à leur extinction.


















  • easy easy 10 juillet 2010 15:47

    Certes, ce n’est qu’un détail, une coquille, mais sur ce lien que tu offres, j’ai lu :

    « Hors, en France à l’exception d’un communiqué bien senti de Reporters sans frontières, où sont les réactions unanimes des syndicats de journalistes (et d’ailleurs des syndicats tout cours) , des fédérations professionnelles des patrons de presse, des organismes représentants, toutes les formes de média. »

    Et je, grrr..De la part d’un journaliste de renom, écrire HORS au lieu de OR, c’est...attristant.

    Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il me semble que quand on se lance dans un magistral « J’accuse » on doit s’appliquer à ne pas faire de fautes (l’imperfection des accusations de l’ex comptable de Bettancourt nuit un peu à sa portée)

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