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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Derniers commentaires



  • easy easy 12 juillet 2010 12:41

    Dans une situation dangereuse, surtout quand elle dure, il devient naturel, normal, de vivre dangereusement et même de trouver du plaisir à ce niveau élevé de dangerosité.
    Il y a donc de plus en plus de Madoff, à tous les niveaux et nous sommes tous des Madoff en herbe ou cherchons à l’être.

    Les crimes financiers sont de plus en plus fous au regard de ce qui se pratiquait autrefois mais pas au regard du contexte actuel où bricoler 5 milliards devient d’un banal !

    Même lorsqu’une solution de sagesse ou de prudence s’offre à nous, c’est souvent, très souvent, que nous préférons une solution plus risquée, plus fun, plus brûlante.

    Dans cette démarche psychologique, il y a un frein, c’est ce qu’en pensent nos proches.
    Autrefois, les proches étaient des paysans comme tout le monde et on ne pouvait alors pas opter pour une solution risquée (par exemple acheter un moulin avec une roue vanne au lieu d’une roue à aube) sans en référer à l’entourage qui censurait les audaces.

    De nos jours, beaucoup d’entre nous vivent seuls, sans avoir de comptes à rendre à quiconque. On a moins de freins sociaux et on risque davantage (ca vaut dans énormément de domaines, sport compris). Ca passe ou ça casse.



  • easy easy 12 juillet 2010 12:17

    Ce soir, une mascarade ?
    Ce n’est même plus la question et le principal concerné le sait.

    La seule question qui vaille est la suivante : le chef actuel, bien englué, sera-t-il capable de convaincre qu’il peut encore , voire plous que jamais, être un chef, c’est à dire quelqu’un ayant une super patate et ayant toujours une énorme capacité de nuisance ou de riposte contre l’ennemi.

    Quel ennemi ? Celui que vous voulez, ou plus exactement, celui qu’il va désigner et que vous verrez alors.


    Cet ennemi présenté comme commun à tous les Français et dont il affirmera être le meilleur combattant, ça peut être n’importe qui, n’importe quoi, c’est lui qui en décide (en calculant le meilleur rapport qualité prix qu’il pourra en retirer.

    On s’en fout qu’il s’en soit mis plein les poches ou ait été élu en trichant ; à condition qu’il nous préserve ou nous sauve du DANGER, des loups.
    Et des loups, des vrais ou des potentiels, ce n’est pas ce qui manque. Il lui suffit de choisir le meilleur, celui qui est susceptible de faire le plus peur en même temps que d’apparaître comme celui qu’il sait le mieux combattre.

    Au fait, quel est le type de personne ou de loup que NS sait bien combattre, preuve à l’appui ?

    Chacun peut avoir son avis sur la question. Pour ma part, il m’a toujours semblé ne faire qu’une bouchée des journalistes (surtout quand je repense à la conférence de presse où il avait apostrophé Laurent Joffrin et avait entraîné tous les autres journalistes à en rire)


    Casser du journaliste, il sait faire. (Mitterrand aussi aimait foudroyer les journalistes)



    Il lui reste, si c’est eux qu’il a envie de foudroyer, à nous convaincre qu’ils nous sont dangereux.

     




  • easy easy 12 juillet 2010 11:39

    On prend en pleine figure l’effet pervers de l’absence d’odeur de l’argent.

    J’ignore s’il y a eu des cas Historiques où l’absence d’odeur de l’argent a interpelé autant les gens mais il est certain que depuis 30 ans, ce problème fait régulièrement surface (en particulier depuis la découverte des étonnantes manoeuvres financières qui ont eu lieu pendant la seconde guerre mondiale.

    Se pose et va se poser de plus en plus la question de l’odeur de l’argent, de sa traçabilité.

    Mais quand bien même une solution serait trouvée pour le tracer, chacun s’arrangera pour les effacer ces traces.

    Ainsi, ce qui se pose vraiment au fond c’est non pas notre hypocrisie puisque nous savons tous qu« en gros c’est le Not in my garden qui prévaut, mais plutôt notre... comment appeler ça...cette sorte de semblant d’innocence que nous prenons tous lorsque nous saisissons la plume disons de pamphlétaire ou de critique.


    Quel nom donner à cette habitude millénaire que nous avons tous, sans exception, de désigner un coupable, un fautif, un amoral, alors qu’au fond et au minimum, nous tripotons de l’argent qui ne laisse pas de traces ? Le mot hypocrisie ne convient pas puisque personne n’est dupé. Et puis hypocrisie est un mot à connotation bien trop négative pour désigner quelque chose d’aussi ordinaire (même si on n’aime pas le reconnaître)

    Concernant le manque d’hygiène financière, les pauvres qui sont honnêtes (je veux dire qui gagnent leur trois sous en bossant honnêtement) ne sont pas concernés.
    Maios dès qu’on est un tout petit peu moins pauvre, dès qu’on a 3 sous de côté, on cherche à les placer et ) partir de là, l’air de rien, sans que les parents, conjoints ou amis n’y voient la moindre différence, on fait automatiquement partie des cochons.

    Ainsi, en classe, ya des gamins qui font, le coeur en larmes, des dessins de protestation contre cette salété de marée noire et leurs parents, leurs grands-parents (qui vont leur laisser un héritage) sont très exactement responsables et complices de cet accident puisque pour performer leur placement, ils ont choisi l’entreprise qui distribue le plus, sans accorder le moindre regard sur la manière dont ces bénéfices sont obtenus.



    Le seul fait que l’argent n’ait pas d’odeur, qu’il ne soit pas traçable alors que tout le monde l’utilise, constitue le plus grand des message d’inconduite.

    Sur les paquets de clopes, il y a »Attention ça va vous tuer et tuer votre entourage« 
    Sur les billets, il n’y a aucun avertissement de possible nuisance, au contraire, on n’y voit que des références bourrées d’honneur et de gloire.


    Rêvons ; Peut-on, depuis que l’argent est devenu électronique, lui conférer une odeur ?
    Je pense que si une parole, un déplacement laisse des traces alors un mouvement d’argent peut en laisser . Mais si on conférait une note éthique à l’argent (selon le circuit qu’il emprunte) on n’a pas fini de débattre de sa note. »Les 3 euros que j’ai gagnés sur le poisson frais que je t’ai vendu, tu ne me les dégrades pas mais tu dégrades les 2euros que j’ai gagnés en te vendant des moules dont tu prétends qu’elles puaient."
    C’est ingérable.


    Autant laisser les choses comme elles sont mais éviter simplement de dénoncer les uns ou les autres alors qu’au fond, on est soi-même un mazouteur.






  • easy easy 11 juillet 2010 11:49

    Déni de guerre !
    On peut dire ça, en effet.
    Mais tant de choses sont déniées ou en tous cas non dites !

    Le plus souvent ce n’est pas par lâcheté ou par hypocrisie qu’on ne les dit pas, mais par urbanité, par courtoisie, par diplomatie, par art de vivre. Alors non, on ne doit pas dire que chaque chose qui n’est pas dite est déniée.

    Depuis la nuit des temps les gens se sont organisés au moins en groupuscules en plaçant à leur tête celui qui leur semblait le mieux à même soit de les protégers des ennemis soit d’effectuer des razzias.

    Instinctivement, même un Alain Finkielkraut, même un BHL, même JF Kahn, même une Arlette Laguiller, chercheront à placer en tête un vercingétorix, un Pétain d’avant sa trahison, un Charles de Gaulle ou un Hugo Chavez si des loups venaient à traverser nos frontières.

    Tant que chacun voit le spectre des loups très éloigné, le choix d’un chef ayant du mordant et une volonté de combattre reste un peu secondaire. Mais selon les personnes, leur état mental et les moments, on peut voir ce spectre se rapprocher et l’exigence martiale devient alors plus forte.

    Quand ce spectre est lointain, le fait qu’un chef se soit gavé de caviar ou qu’il ait usurpé le trône peut lui faire perdre son crédit. Mais quand la menace est proche, on s’en fout de ses malversations et de ses coucheries, pourvu qu’il soit brave au combat sur le champ de bataille, pourvu qu’il nous mène à la victoire.
    Quand on se sent attaqué par des loups, on exige de notre chef qu’il les tue. On ne veut plus d’un saint, d’un Gandhi, d’un Dalaï Lama on veut un Roland de Roncevaux, un Godefroy de Bouillon, un Charles de Gaulle et même un Gilles de Rais tant on attend un saigneur.

    Notre évaluation permanente de notre président actuel prend en compte, même inconsciemment, ce facteur du loup. En ce moment, le facteur loup (même interne) ne semble pas intense et les Français n’acceptent pas les malversations au sommet. Mais il suffirait que la menace de loups (ou de pandémie ou de météorites) nous apparaisse soudain plus pressante pour que nous évaluions notre chef davantage sur sa capacité à les réduire (jusque là, nous aurons pris acte qu’il n’a réussi à réduire aucun de nos plus petits loups)

    Nous préférons avoir un chef teigneux, mais ne se dit pas. Ca ne se fait pas de reconnaître qu’on préfère avoir un chef fort, capable de livrer le feu, de faire feu. Ce n’est pas du déni c’est de la diplomatie. Pour vivre ensemble et en paix, il faut davantage parler de paix et d’amitié que de guerre et de jalousies.

    Le port d’une arme sur soi a longtemps été la règle (sous Louis XIV, il y avait un loueur d’épée pour ceux qui n’en avaient pas, à l’entrée -libre- de Versailles). Chacun pouvait donc stresser à la vue des armes des autres et on prit l’habitude de ranger les lames dans des fourreaux. Une arme ou fourreau ça a un certain sens qui peut même être très apaisant, une arme dégainée en a un tout autre (un parallèle avec le pénis dégainé ou pas, flacide ou en érection, peut être fait)

    Montrer ses dents, ses armes a toujours été une problématique (certains sont même allés jusqu’à se faire limer leurs canines pour paraître moins agressif). Il a toujours fallu montrer qu’on en avait mais qu’on préférait ne pas s’en servir, tant que possible et jusqu’à une certaine limite. De tous temps, on a organisé des parades militaires en y conviant ses voisins. Inutile de dire tout l’implicite, le non-dit que cela constitue. Ce n’est pas pour autant du déni. Ce n’est pas parce qu’on ne dit pas à sa voisine qu’elle est laide (alors qu’elle l’est vraiment) qu’on est dans le déni de sa laideur. On ne le lui dit pas afin de maintenir un climat de paix, afin de ne pas provoquer de réactions vives, afin de ne pas la blesser gratuitement. 

    Se préparer au combat tout en prônant la paix a toujours été un paradoxe à gérer pour les dirigeants. Il y est contamment question de diplomatie et le terme, la démarche, l’action ne sont jamais niés. On porte le titre de diplomate pour annoncer clairement qu’on va travailler de la carotte et du bâton.

    Là où ça commence à être limite faux-cul c’est quand on appelle son armée La Défense Nationale alors qu’on l’envoie tuer des gens en savattes à 5000 km de la Nation.

    Enfin, s’il y a déni, qui le porte ?
    Au niveau international et par les dirigeants étrangers, nous sommes perçus, sans aucune équivoque, comme étant en guerre en Afghanistan. Pas de déni à ce niveau là.
    Par contre dans notre pays, les uns les autres, nous nous posons en non agresseurs voire en soigneurs du Monde et nous passons effectivement sous silence le fait que notre Défense tue chaque jour, avec notre argent, des gens qu’on ne connaît pas et qui ne nous ont jamais rien fait. (Nos chefs militaires répondront qu’ils n’y agressent personne et que ce sont les rebelles au pouvoir en place qui, les harcelant, les obligent à riposter)

    Dans notre propre pays, il y a donc chaque jour quelques milliers de personnes qui ne parlent que du combat livré en Afghanistan et qui le réalisent pendant qu’il y en aet quelques millions qui parlent de tout sauf de ça.




  • easy easy 11 juillet 2010 09:33

    Je trouve ce sujet intéressant puisqu’il interpelle notre audace.

    Mais je trouve que les auteurs se sont arrêtés au niveau de l’introduction du sujet.

    La question à poser, comme sur bien d’autres sujets, c’est « M’enfin, puisque tout le monde sait cela (sans forcément savoir le dire de cette manière) pourquoi y a-t-il des résistances, pourquoi les avions ont-ils été cloués au sol à cause du volcan ?

    Et là, les auteurs auraient été obligés d’analyser ce qui se passe dans nos petites têtes.

    Le principe d’attrition, nous l’intégrons tous et il fait même partie des moteurs essentiels qui déterminent notre audace fondamentale, celle de la paramécie ou du ver de terre quand il ose explorer. Explorer, même le lichen le fait. Même lui fait preuve d’audace et prend des risques.

    Là où ça devient compliqué et où l’audace se perd un peu c’est quand l’individu qui porte en lui cette libido explorator n’est plus seul à la jeter dans la balance. Je veux dire que c’est une chose d’oser quand on n’a de comptes à rendre qu’à soi-même et c’est tout autre chose quand on pense avoir des comptes à rendre à autrui.

    Pour faire court tout en me faisant comprendre, le bidule fonctionne de la manière suivante : Un père doit prendre l’avion. Il sait que si son avion passe dans le nuage de cendres, ça peut se passer mal mais il décide de jouer sa chance et il prend le risque d’embarquer. Patatras, voilà que sur les ondes, on ne cesse de répéter que bla bli bla blo, c’est dangereux et que des gens raisonnables (qui ont des stratégies ou des intérêts bien différents) proposent d’ajourner les voyages. Ce père devient coincé. Avant cette diffusion publique, il pouvait prendre le risque et en cas de pépin, personne ne l’aurait traité d’inconscient puisque personne n’aurait pu prouver qu’il connaissait les risques (au point qu’en cas de pépin, ce père aurait même pu jouer le candide et porter plainte en réparation). Après cette diffusion, ce père ne peut plus jouer le candide, il ne peut plus, en cas de pépin, jouer les innocents. Alors il renonce à cette audace et joue la partition qui devient le lieu commun du moment : il vaut mieux être prudent.

    C’est de cette manière que joue l’avertissement de danger mortel qu’il y a sur les paquets de cigarettes. Tel qu’il est posé, le fumeur ne peut pas prétendre, ni à ses enfants, ni à son médecin, ni à la sécu, ni à Dieu, qu’il ne savait pas.

    Il y a un nombre incalculable de risques que in petto nous acceptons de prendre tous les jours (un trader est carrément payé pour prendre ces risques). Le truc spécial c’est que nous n’en parlons surtout pas. La mise en danger de soi se fait en apnée, en silence. Le motard qui roule à 350 est silencieux, il est en plein requiem.

    L’attrition, son acceptation, est donc par essence un non-dit, un tabou. Dès que l’attrition est dite, elle devient impossible à accepter. C’est pour cette raison que dans tous les domaines cités par les auteurs, ce taux, son principe, est tabou (surtout à l’armée mais aussi dans les hypers au sujet de la marchandise ou de la clientèle)

    Qu’un magasin intègre -silencieusement- une perte de clientèle (et son remplacement) c’est une chose ordinaire que chaque client suppute.
    Mais ce magasin ne peut pas afficher ce principe sur ses murs sous peine de provoquer de très vives réactions de la part des clients.
     »Nous intégrons le fait que quelques uns d’entre vous irons ailleurs et nous n’en faisons pas une maladie«  
    Il ne peut pas afficher ça parce que ça dit tout le contraire des slogans du genre  »Parce que vous le valez bien«  »Vous êtes unique«  » Le client est roi«  »Chez nous chaque client est important« 

    Dans le domaine des rencontres amoureuses par internet, chaque internaute dragueur intégre un taux d’attrition ; mais en parler, l’avouer ferait de lui le pire des goujats.
     »Une de perdue, dix de retrouvées" peut être une insulte. Alors ce n’est quasiment jamais dit mais hélas, chacun constate vite que l’autre continue d’explorer, ce qui est extrêmement blessant.

    Dans le domaine de l’emploi, un employeur qui ose dire le taux d’attrition qu’il accepte, passe inévitablement pour un salaud (France télécom inside)

    Alors bien sûr on pourrait parler d’hypocrisie. Mais à mon sens, il convient de ne pas abuser de ce qualificatif infamant. Si la vie nous semble parfois charmante, c’est grâce au fait que plein de non-dits jouent leur rôle tampon et qu’on n’entend pas à tout bout de champ qu’on n’est pas irremplaçable.

    C’est donc une chose de parler de l’attrition de manière universitaire, c’est autre chose de le traiter au quotidien avec humanité.

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