• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

easy

easy

59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 21 3436 838
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 230 126 104
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • easy easy 10 juillet 2010 15:16

    Certes, Baroin s’en prend aux doigts de la presse qui désignent les égarements de la clique au pouvoir.

    Mais l’histoire du doigt a des fondements mal compris.

    Le sage est un gus qui cherche à se poser en sage, à partir de quoi il sera écouté et pourra manipuler.
    En l’occurrence, quand un prétendu sage désigne la lune (que chacun peut voir sans lui et ne rien y trouver d’intéressant) il ne cherche qu’à détourner l’attention pour mieux nous faire les poches. Il traite alors d’idiot le rare intelligent qui trouve bien plus intéressant d’oberver son doigt, son visage et ce qu’il fait de son autre main.

    Les politiques (qui se posent en sages), font tout ce qu’ils peuvent pour donner de l’importance à ce qu’ils désignent et leur geste préféré consiste à pointer quelque chose du doigt (ça vaut pour Hitler mais aussi pour Martin Luther King).

    Dernièrement, N Sarkozy s’est mis en colère parce que les journalistes ne regardent plus ce qu’il pointe au loin mais s’intéressent plutôt au bout de son nez.
    Il a d’abord dit « Le président s’est lêché le doigt » pour stigmatiser le fait que les journalistes ne s’intéressent qu’à ses moindres faits et gestes. Puis il leur a reproché de s’abaisser à ne parler que de fadaises (ce qu’il fait avec son autre main est fadaise) au lieu de s’intéresser aux grands problèmes du Monde qu’il s’évertue de nous montrer de son index.

    Ce n’est pas le doigt des journalistes qui agace le président (ou Frédéric Mitterrand à un autre moment) c’est le fait que son propre doigt ait perdu son pouvoir de fascination, de détournement.









  • easy easy 24 novembre 2009 13:45

    A Bluboux,

    D’accord (J’aime le Lot)
     Faut juste préciser que cet article avait été publié d’abord sur AV.
    Cordialement



  • easy easy 19 novembre 2009 22:26


    Si l’on s’en tient à la définition du journaliste qui va du modeste pêchage d’infos chez les potes de la Police aux enquêtes du genre Watergate, il me semble que sur AVox il n’y a pas de journalistes.

    A ce que j’en ai vu, il n’y aurait qu’Emile Mourey qui, en tant que passionné d’archéologie sur Gergovie et y trainant toujours ses pattes, nous remonte de l’info exclusive et de source hyper directe (Si j’ai bien compris car je n’accroche pas trop ce genre de sujet)

    Les autres intervenants ? Ils font ce qu’on fait sur un forum, ils exposent leurs idées.
    Paul Villach, en tous cas lorsqu’il commente des photos de pub, nous offre ses prismes, ses grilles, son regard, son interprétration sur un sujet à portée de tous. Mais il ne lève aucun lièvre, il ne révèle aucune info.


    Morice, qui a fait une série sur la CIA sous tous ses états, n’a déniché aucune info (de taille en tous cas) en direct source, ni même en seconde main. Il a accompli un travail de documentaliste (ce qui constitue une partie du travail de journaliste selon la définition ci-dessus) mais il n’a rien ramené depuis un vrai terrain. 

    Olivier Cabanel nous offre, comme Villach son regard et ses grilles de lecture, m’enfin, il ne livre aucune info.



    Un internaute qui nous fait un papier sur WTC (peu importe la version) ne fait que regrouper une collection (Orientée) d’infos glanées ici et là. IL n’offre aucune info de source directe.




    C’est au point que même sur des sujets bateaux comme par exemple le suicide ou le burn out lié aux conditions de travail, je suis étonné que pas un de nous ne remonte une info directe de sa propre entreprise.
    Tout en n’étant que de simples citoyens, certains d’entre nous vivent tout de même bien des situations de stress au boulot et cela dans des entreprises célèbres, non ? Alors pourquoi ne bénéficions-nous pas de leur témoignage direct.
    Idem au sujet des divorces, des problèmes de natalité, de collecte des ordures, de la mode, de la ségrégation raciale, de la violence, etc.

    Je ne dis pas qu’il n’y a jamais eu de témoignages directs de ce type puisque je n’ai lu que le cinquième des articles d’AV. Il y en a probablement eu quelques uns m’enfin je n’en ai pas encore rencontré

    Il y en a certainement ici qui bossent dans la recherche publique ou privée, non ? Et bien jamais l’un d’eux ne nous aura livré l’info exclusive d’une découverte.


    Et ce que je dis là vaut bien entendu pour moi. J’ai vécu, comme vous, suffisamment d’années pour avoir vu, en direct live, certaines choses qui mériteraient d’être rapportées, au moins dans la rubrique des chiens écrasés. Mais non, je ne l’ai jamais fait. Je n’ai pas le réflexe ou la vocation journalistique. Je me contente de commenter les sujets à l’ordre du jour, et ces sujets ont été portés à ma connaissance par des journalistes. Sur ce forum comme sur d’autres, même si j’en viens à pondre un article choc, il ne sera que dans la lignée des billets d’humeur que l’on trouve en page 3 de bien des magazines. Ce n’est pas de l’info, ce n’est que de l’expression personnelle de type coup de gueule, genre Christophe Barbier ou Guy Carlier.


    Si maintenant on élargit la définition de JOURNALISTE pour y inclure par exemple Guy Carlier ou MOF ou Zemmour, Karl Zéro, alors il y a de fortes chances qu’ici il y ait plein de journalistes.
    Que font exactement PPDA, Laurence Ferrari, Zéro ? La plupart du temps, ils restent dans un bureau et ne sont en relation qu’avec leur équipe et c’est cette dernière qui arpente le monde pour dénicher une New un peu exclusive. Ces vedettes ne sont plus que des présentateurs-compilateurs, des rédacteurs en chef. Lorsqu’on les voit parfois sur le terrain, ce n’est que sous la forme d’interview et on est alors bien plus dans la politesse que dans le creusement ou l’acculement.

    Les véritables journalistes, ceux qui creusent pour dénicher des pépites, sont discrets, ils ne sont généralement pas stars et leurs noms nous sont souvent inconnus. Carl Bernstein et Bob Woodward, avant le Watergate, moi en tous cas, je n’avais jamais entendu leur nom.


    Vincent NGUYEN est un gars qui prend des risques sur les terrains les plus dangereux(guerre souvent) pour nous ramener des images et des infos inédites. Personne ne connaît son nom.


    A mon sens les MOF, Zemmour, Bouvard et autres Dechavanne sont d’excellents présentateurs ou animateurs ou commentateurs ou analystes mais ils ne sont pas des journalistes au sens où l’est Carl Bernstein
    .

    Alors, sur AV, sommes-nous des présentateurs, animateurs, commentateurs, analystes, à défaut d’être des journalistes ?
    Présentateurs et animateurs, je ne crois pas mais penseurs, commentateurs, pamphlétaires, analystes, documentalistes, sûrement.


    François de Closet était-il un vrai journaliste ou un documentaliste ? Il s’est contenté de glaner des infos déjà écrites (parfois dans des revues scientifiques peu diffusées), alors il n’a été que documentaliste.


    Finalement, les journalistes au sens Bernstein sont rares et discrets.


    Bien entendu, nous nous enrichissons des prismes ou grilles de lecture que nous offrent les uns et les autres, en particulier sur ce site. Du reste, cet enrichissement est très certainement supérieur à celui que procure la livraison d’une vraie nouvelle.


    Alors pourquoi prétendre être des journalistes ?

    On peut très bien être un super oenologue sans pour autant se prétendre viticulteur, alors je ne pige pas du tout ce que nous sommes allés faire dans ce débat absurde


    Ca me rappelle un peu ce qui s’était passé il y a 20 ans au sujet des Beurs. Ils réclamaient le droit à la différence, comme si quelqu’un quelque part les poussait à débattre de leur différence.
    Moi je leur ai conseillé -en vain, évidemment- de viser plutôt le droit à l’indifférence.

    Ici, pour des raisons que j’ignore, des professionnels de l’info, prennent ombrage du bruit que fait AV. Et alors ? Continuons notre boulot de commentateurs-documentalistes et refusons le débat jounaliste ou pas journaliste car à coup sûr, on n’y prendra que des coups, de la part des vrais journalistes.


    Je viens donc de commenter quelque chose qui s’est passé, là sous nos yeux et je crois que c’est la seule chose que j’aie à faire sur ce forum, même si certains, ici, se sentent des ailes ou des velléités d’être quelque chose de plus.

    Je suis donc déçu que Paul se soit laissé embarquer dans un tel débat (Nonobstant toute question promotionnelle, ça va de soi)



    AMHA



  • easy easy 19 novembre 2009 11:07


    Si cet article n’est ridicule qu’à cause de ses références historiques outrancièrement manichéennes, ce n’est, ouf, pas bien grave.


    J’ai remarqué qu’il y a toujours, vraiment toujours, des gens qui interviennent sur des discours pour dire, au mieux ’’Vous oubliez de dire’’ ou au pire ’’ Vous semblez complètement ignorer que...’’

    Je ne sais à quoi ça tient qu’il existe des gens ainsi convaincus qu’il y a ceux qui savent et ceux qui ne savent pas, les seconds ayant alors automatiquement tort sur les premiers.

    Il est archi évident que je ne sais pas tout et que je ne prétendrai jamais tout savoir.
    Mais il m’est apparu que SAVOIR un fait donné, ne vaut pas lumière.


    Quand j’avais 15 ans, je savais que la France était un ’’réservoir d’eau’’ et qu’on y construisait des barrages hydrolectriques. Tout ce que je pouvais en lire, tout ce que j’en savais, me donnait l’impression que c’était la panacée.

    Et puis les années ont passé. les uns les autres ont découvert que finalement, les barrages créaient des problèmes écologiques de tous ordres.

    Idem au sujet du nucléaire.

    Quant au savoir sur la médecine, sur l’astronomie, sur l’économie...ouille, on découvre tous les jours qu’il reste à améliorer voire à réviser totalement.


    Alors, si SAVOIR est nécessaire ou utile, ce n’est pas la panacée et il convient de le manier en tremblant.




    Bon, pour en revenir au Vietnam, il se trouve que j’y ai vécu 10 ans, que le quart de ma famille était Vietminh, qu’un autre quart était anti-communiste, et que la moitié restante était colonialiste française. Ce genre de métissage de race, de culture et de politique n’est pas ce qu’il y a de mieux pour faire de moi un manichéen.


    Effectivement, je ne sais pas tout du Vietnam. Loin de là. Mais d’une part, je suis un peu au courant que le Vietminh n’avait pas que des adeptes et d’autre part il se pourrait que j’en sache suffisamment sur ce pays et sur la France pour tenir une tite discus historique façon combat de coq avec vous, Massaliote.



    Ce n’est pas, Massaliotte, parce que bien des Viets étaient opposés au communisme, que ce que je raconte concernant le volet des prisonniers Français de Dien Bien Phu est faux. Je répète que si ces prisonniers n’avaient pas été traités selon les conventions de Genève, c’est d’abord parce que la France avait traité le Vietminh (Fondamentalement indépendantiste avant d’être communiste) de terroristes ou pirates et non d’armée régulière (Ces prisonniers n’ont absolument pas été torturés mais, à l’instar des prisonniers des Farc, ils n’ont pas bénéficié des meilleures conditions de détention)

    Ce qui importait, dans cet article, c’était de montrer, à partir de plusieurs exemples historiques, que si l’on traite l’adversaire comme un pirate, si on dénie sa légitimité, on le paiera à terme. 



  • easy easy 8 novembre 2009 10:56


    Easy sait que chacun ne comprend les choses que selon, non pas ’’un contexte donné’’, mais plutôt selon son contexte personnel, sa culture personnelle, sa psychologie, etc.

    Ce qui fait que pour une tâche donnée, certains vont y voir un papilon et d’autres un slip ou la métonymie d’une pyramide sexuelleeeee

    Il est important que Paul continue de voir des choses depuis son point de vue (Où il peut être rejoint par quelques autres, sur ce point précis)
    Il est important que Easy continue de voir les choses avec sa propre culture et intéressant pour lui de savoir qu’il existe des Paul Villach qui métonyment tout.

    (Combien y a-t-il de sujets de Paul qui ne visent pas à nous exposer son regard métonymiste ?)




    C’est p’tet dur à digérer pour ceux qui ne se sentent penser qu’en intellectualisant, c’est à dire en voyant un cheminement de sens ou de raison, mais dans l’art, il n’y a généralement que de la forme pour la forme.

    Lorsque Dali peint des pendules molles, ça n’a aucun sens (Et il s’est bien marré des questions que se posaient les obsédés du sens) . Or tout en n’ayant aucun sens précis, cette vision d’une pendule molle nous a tous fait gamberger dans une direction jusque là inconnue. Avant Dali, aucun d’entre nous n’avait imaginé une pendule coulante.


    Ce qui se passe ensuite dans nos têtes, après avoir vu ce dessin de pendule molle, c’est mille et une visions nouvelles dont il n’est pas possible de faire le tour tant c’est impactant. Et ça produira chez Easy des foultitudes de visions différentes de celles de Paul, très probablement.

    Lorsque Boterro nous montre des mersonnages tout en rondeur, il n’y a pas non plus à chercher de sens. C’est insolite, ça nous montre qu’on peut voir ou recréer les choses avec des lignes bien plus courbes, qu’in fine, toutes ces rondeurs forment un pays rond où l’esthétique de valeur n’est pas au filiforme, par exemple.






    Qu’il y ait un certain fossé entre la danseuse, ou son chorégraphe et le rédacteur du magazine, c’est probable. Ce dernier peut très bien avoir une culture personnelle plus zobsédée. Il peut très bien être plus excité que le danseur moyen devant la vue d’une fille faisant le grand écart.



    Oui, il est possible que le rédacteur, voire le photographe, aient eu un peu de lubricité dans l’oeil. Why not.


    De même, un photographe malicieux pourrait par exemple exposer la photo de la montre molle de Dali sur un magazine ayant pour sujet la perte de temps ou quelque chose comme ça. 

    Oui, il n’est pas exclu que quelque part dans la chaîne de ceux qui ont décidé de mettre cette photo, il y ait eu ici ou là quelques regards concupiscents.

    Mais il est moins probable que parmi eux, il y ait eu des intentions métonymiques








    Il est plus que normal que chacun se réapproprie ce qui ne lui appartient pas et qui semble posé en Valeur.

    Il est normal que Paul ait envie et besoin de posséder des images à nous tous exposées, qui ne lui appartiennent en rien et qu’il peut, par son prisme métonymiste posséder , maîtriser ’’Regarde Maman, ce que j’en ai fait de cette image qui fascine tout le monde’’

    Nous faisons tous la même chose, d’une manière ou d’une autre. Villach en métonymant, moi en citant tel ou tel artiste ou telle ou telle image. Que j’en parle de manière positive en la défendant ou de manière négative, peu importe, dans les deux cas, je me l’approprie, je la domine, elle ne me fait plus ’’peur’’




    Et c’est bien entendu pareil pour ce qui concerne mon intervention sur ce topic de Paul. En y mettant mon grain de sel, je me l’approprie, Paul me fait moins peur.

    Les véritables effets que produisent nos blas blas sur les autres, nous nous en foutons parce que nous savons qu’ils sont d’effet quasiment nul. Ce qui nous intéresse en devisant, c’est de participer et donc d’en être ou d’exister quelque part comme on dit.

    ecce homo

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv