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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Derniers commentaires



  • easy easy 13 février 2009 20:55

    Ah ban oui, dommage Olivier !
    Moi aussi j’aurais eu plaisir à boire un verre avec toi pour arroser ce travail de groupe
     
      ;o)

    C’est tout l’intérêt de ce genre de forum, de favoriser les contributions, la réflexion collective.
    Un premier audacieux se lance et pose déjà ce qu’il voit sur un sujet donné. Les autres lisent, ça leur parle, ça les inspire et ils renchérissent comme ils peuvent. En finale, tout est dit.



  • easy easy 13 février 2009 15:58

    Puisqu’il n’y a pas de porte de sortie, j’en viens à oser émettre une proposition complètement folle.

    Puisque ton analyse est plutôt juste, puisque c’est disons l’esprit rentier qui nous aura conduit dans cette impasse, pourquoi ne pas réserver le droit de gouverner, le droit de vote qu’aux seuls jeunes ?

    Le principe selon lequel seule une classe d’âge ou seule une caste ou seul un sexe pouvait dirigier une Nation a toujours prévalu. Et à l’heure actuelle, en notre pays, il prévaut toujours.

    Mais quelles que soient les nuances, ce principe aura, partout sur la planète, favorisé les vieux, ceux qui ont leur passé derrière et qui n’auraient, comme préoccupation envers la jeunesse, plus que celle qui concernerait leur seule descendance.
     
    Rien ne serait plus renversant que d’édicter une règle évinçant du pouvoir régalien tous ceux qui auraient dépassé les 40 ans, par exemple.
    Ce serait tellement renversant que nous ne parvenons même pas à imaginer que des djeuns puissent gouverner correctement.

    Il nous faut vérfier dans l’Histoire pour constater qu’il y a eu énormément de gens qui se sont montrés très talentueux avant leurs 40 ans et nous convaincre qu’une Assemblée de jeunes peut gouverner avec bon sens.




  • easy easy 13 février 2009 15:21

     

    Merci à Olivier d’attirer notre attention sur ce fait.

    S’exposer soi-même bêtement c’est une chose.
    Exposer bêtement ses relations -avec des intentions plus ou moins saines- c’est autre chose.

    Dans tous les cas et en dépit de ce qu’en disent ici les "Calmez-vous, ya pas le feu au lac !" nous savons l’Homme suffisamment diabolique pour qu’il lui vienne à l’idée d’utiliser toutes les infos qui traînent à des fins non avouables. Nous le savons et nous prenons tous un certain nombre de précautions. Nous ne sommes pas totalement naïfs.

    Par ailleurs, si Internet pullule d’infos bidons, si chacun en vient petit à petit à s’en rendre compte, peu importe. Ce ne sera plus la réalité des info qui comptera mais seulement le fait que de tels gestes de mise au pilori existent et sont indiscutables


    Une inscription "Sale Juif" sur une vitrine constitue trois infos principales :
    La première c’est que le commerçant est un sale Juif.
    Concernant cette info, chacun peut y opposer sa part de doute, surtout sur le qualificatif "sale" Ca c’est donc la partie la plus fragile de l’inscription (et son auteur le sait)
    La seconde c’est que ce commerçant est haï. Cette inscription atteste qu’il y a au moins un groupe de gens qui le hait, qui lui veut du mal et qui appelle la masse à ressentir cette haine. Et ça c’est une info véritable que la conscience individuelle ne peut pas dénier, face à laquelle il n’y a pas de doute possible (et son auteur le sait). 
    La troisième c’est que cette inscription reste visible, des jours durant, sans que personne ne s’insurge. C’est là encore une vérité irréductible : chacun des badauds a soit approuvé, soit pris peur du groupe délateur (et son auteur le sait très bien)
    En quelques fractions de temps et à cause de cette passivité, l’auteur ou le groupuscule qui avait commencé par médire en cachette, a la preuve formelle qu’il peut désormais agir en plein jour et à visage découvert.

    Et c’est la fin des haricots pour le cloué.


    Ce n’est donc pas le fait que sur le Net on puisse lire que Martine aime se faire peloter dans le bus qui comptera, mais le fait indéniable que quelqu’un lui veut du mal et que cette médisance est lisible, non sanctionnée, permise, pérenne et librement active.
    On est bien dans ce que dénonce Olivier : il y a une claire invitation à la délation tranquille, nonobstant la véracité des choses dénoncées.

    Tout cela n’est pas sans me rappeler ce que Georges Devereux avait découvert (très jeune)
    Quand un thérapeute est face à un patient, quand il observe disons l’histoire ou les moeurs ou la psychologie de ce patient, ce qui compte finalement ce n’est plus tant cet objectif premier mais tout simplement ce qui se passe là, en temps réel, entre le patient (ou l’observé) et le thérapeute (ou l’observateur)
    Ce qui compte c’est le transfert et le contre-transfert. Tout le reste, tout ce que raconte le patient sur son passé, n’est plus que le support qui permet la "conversation" et le "jeu éclairant" entre observateur et observé.


    Alors dans cette histoire de face book, ce qui compte au fond c’e n’est pas ce qui y est raconté mais ce que nous déduisons du fait qu’on y répande autrui sans égards, sans délicatesse, sans respect. (Sans respect tant pour les personnes citées certes mais aussi pour le lecteur anonyme, pour le badaud, pour l’Homme)

    Et pour l’instant, sauf sursauts des Olivier, ce qu’on en retient c’est que l’Homme est mauvais
    Ou du moins que le mauvais, que le non-urbain est toujours émergeant, dominant, opérationnel ou efficace.
    Ce qui n’est encore qu’une preuve de plus, s’il en fallait encore...........




  • easy easy 12 février 2009 21:40

    A Alternaïf,

    Je ne pense pas qu’il soit grave de faire trop long sur ce sujet.

    "Etre adulte, c’est ..." dis-tu.
    Certes.

    Et si on ne parivent pas à être adulte, en tous cas si on l’est sur mille plans sauf sur celui-là. Ou si on l’est même sur celui-là avec tous les jeunes sauf avec ...une personne en particulier pour laquelle ... on donnerait sa vie.
    Si donc on est resté enfant ou immature quelque part et que ça risque d’affecter quelqu’un, tu crois qu’on va spontanément se pointer chez un psy pour en guérir ? (Alors que c’est un amour, une passion qui porte)
    C’est guérisssable ? Vraiment ? On peut deveir adulte simplement en passant chez un psy ou avec des comprimés ?

    Et puis d’abord, est-ce qu’on en est conscient qu’on est immature ? 
    Alors qu’à quelques jours près avant ou après ses 18 ans, on le serait ou on ne le serait pas !
    On n’est pas adulte si on craque pour une 17 ans et on est adulte si on craque pour une 18 ans.

    Ah !

    Et si la législation passe l’âge de la majorité sexuelle à 14 ou 24 ans, ce seront alors les nouveaux seuils qui détermineront qui est resté immature, qui est devenu adulte ?

    Dis-moi, quand on sert de chair à canon à 18 ans, on vérifie si on est devenu vraiment adulte ou non ?
    Quand on nous donne un permis de conduire, on vérifie qu’on est vraiment adulte ou non ?

    Tout ça fait que je persiste à dire qu’il serait très intéressant que le NON vienne de l’enfant. Personne ne résiste à un NON ferme, aussi ferme que "NON, 2+2 ne font pas 5 !"

    Nous sommes sur le seuil du moment où l’enfant de 4 ans peut dire "NON, pas de fessée, c’est interdit"
    A condition évidemment qu’on le lui ait dit à l’école. Et jamais personne ne forcera ce "NON" là (ce qui n’ira pas sans poser quelques problèmes à la Police m’enfin matraquer ou tazer ne sera pas interdit donc...

    Alors pourquoi l’école n’inculquerait-elle pas le "NON pas de sexe avant les 18 ans" aux mômes dès la maternelle ?

    Si la réponse à cette question n’est pas facile, c’est qu’il y a des tas de problèmes, des tas de paradoxes à régler avant et je n’en ai listé qu’une petite partie.


    Nonobstant ces difficultés, tentons tout de même l’expérience. Inculquons dans quelques écoles le "NON pas de sexe avant mes 18 ans, c’est interdit" pour voir ce que ça peut donner. C’est facile à mettre en place et si les innombrables paradoxes sont levés (peut-être par les protagonistes eux-mêmes) on parviendra à un résultat formidable en terme de chute des abus.

    L’amour est bien trop une affaire à deux, une affaire partagée pour la laisser entre les mains d’un seul protagoniste (qui doit absolument être adulte sinon ouile...)
    Il faut que l’enfant ; l’ado soit porteur de sa part de "NON"
    Il faut cesser de le laisser en état de non-droit, non-dit, où tous les pères Noël sont possibles.









  • easy easy 12 février 2009 21:06
    Annie a écrit « Quant à l’interdiction légale de fesser, il s’agit d’une mesure non applicable et donc d’un débat superflu »  

    Je crois, au contraire, que si une loi d’interdiction passe, tout enfant fessé pourra porter plainte contre ses parents et bien sots sont les parents qui s’imaginent que jamais leur ange ne les traînera en Justice.

    N’oubliez jamais que les Khmers Rouges ont aisément pu convaincre des enfants de dénoncer, torturer et tuer leurs parents. Besoin d’intégration dans le groupe au pouvoir oblige.
     
     
    Depuis qu’on a lancé l’idée que les châtiments corporels n’étaient pas la panacée et surtout depuis que des exemples terribles nous ont été mis sous les yeux, il nous est évident qu’en venir à fesser est perçu comme un échec parental. Car il est sûr qu’avant d’en venir là, le parent fautif aura d’abord tout essayé dans la douceur, dans les explications, dans la pédagogie, etc.
     
    Alors échec de la voie diplomatique oui.
    Et alors ?
    Et alors rien
    Car partout, en tout autre domaine, la voie diplomatique échoue bien souvent.

    Il se trouve que la spécificité de la relation parentale c’est qu’elle est obligatoire.
    On peut toujours tourner le dos à une entreprise qui n’a pas accepté de compromis avec nous, on peut même divorcer de son conjoint mais on ne peut pas quitter ses gosses récalcitrants.
    Il est même possible de dire que plus on aura démontré aux enfants qu’en aucun cas on ne les abandonnera, plus ils auront tendance à pousser très loin leur vérification de cette affirmation.
    La fessée est certes un échec mais il faut vivre avec. Et ce concept d’échec avéré ne colle pas bien avec la mode actuelle qui veut que l’on s’entende toujours très bien avec ses enfants (Alors qu’il est bien plus admis que, passé la lune de miel, on ne s’entende plus trop avec son conjoint)
    Etre un conjoint parfait passerait bientôt pour être ringard alors que passer pour un parent médiocre voue aux gémonies. Echouer à plaire aux gosses est synonyme d’autoritarime (Oh la la que c’est mal perçu l’autoritarisme ! Pourtant, on a choisi un chef qui se pose là, mais bon c’est tout notre paradoxe)
    Être autoritaire à la maison, c’est monstrueux.
    Non seulement il faut se montrer pédagogue, diplomate à l’écoute des enfants mais il faut encore être capable de leur prodiguer leur lot de caresses et de gestes tendres. Et cela tout en leur garantissant que jamais on ne les abandonnera. Et bien pour retenir un gamin qui tient à commettre une bêtise histoire de se tester, de vivre une transgression quelconque, sans en venir à frapper, il faut….en fait céder. Il faut « le laisser faire sa propre expérience » comme on dit pour se dédouaner du problème qui s’est produit, forcément produit. Il ne nous reste alors plus qu’à ramasser les morceaux.
     
    Je trouve qu’il est bon qu’on discute sur les forums de fessée ou pas la fessée. Je trouve qu’il suffit largement qu’il en soit ainsi.
     
    Car comme il a déjà été dit ici, les pouvoirs publics se mêlent bien trop de nos vies privées (Ou alors autant annoncer tout de suite que les parents ne sont plus responsables de leur progéniture, qu’ils sont tous automatiquement placés sous tutelle de l’Etat, en ce cas d’accord)
     
    Depuis quand date cette intrusion de l’Etat dans le cercle privé ?
    A mon sens, c’est la psychanalyse qui a créé une nouvelle Autorité et bien des gens cherchant à s’en saisir « Va te faire soigner ! » il n’est pas du tout étonnant que l’Etat aussi soit friand de cette voie pour nous dominer.
     
    Ne perdons pas de vue que -depuis Ferry- les parents ne ratent pas une occasion d’adresser des reproches à l’Etat au sujet de l’EN. Alors il est logique qu’en juste monnaie de la pièce, l’Etat ait envie de se placer en donneur de leçon sur des chapitres les plus privés.
    « Nous n’avons pas su leur apprendre l’orthographe ? OK, mais vous, vous allez faire un séjour en prison pour avoir frappé votre cancre"
     

     
    Oui un nouveau pouvoir est né au début du 20 ème siècle, c’est le pouvoir psy. Et il est incroyablement proche de la Justice puisque les psy sont automatiquement consultés par les juges pour savoir si bla bli bla blo, séquelles, dangerosité,…Bref, tout compte fait, les psys ont le pouvoir suprême. Ils peuvent, en quelques mots bien choisis faire d’une idole un monstre à jeter aux chiens ; faire d’un père empêtré, un pervers manipulateur et, pire que tout, ils peuvent décréter l’incurabilité d’un individu.
     
    A l’heure où, plus que jamais, chacun essaye de se faire une place au soleil, il est intéressant d’embrasser la profession de psy. De là, on a la haute main sur beaucoup de jugements. De là-haut, on peut tranquillement lancer que les parents qui mettent des fessées sont des monstres (le mot n’est pas dit mais c’est bien ce que cela veut dire)
     
    Je crois donc que le fait que leurs sermons soient distillés sur tous les forums suffit amplement et qu’il faut que nous restions à en discuter entre parents, il faut que nous sentions ce problème encore discutable. Il ne faut pas qu’une réponse dogmatique y soit apportée.
     
    D’autant qu’une loi d’interdiction poserait le problème du traitement de tous les cas passés ou « en cours »
    Tels enfants qui comprendraient et accepteraient aujourd’hui en bonne intelligence les fessées reçues, seraient du jour au lendemain, désorientés et considérés comme complices s’ils ne dénonçaient pas leurs parents devenus potentiellement bourreaux.

    Quant aux parents qui avaient fessé, ils rougiront de honte lorsqu’ils entendront des verdicts sévères à l’encontre des bourreaux actuels. 
    Bonjour l’ambiance dans les familles. Bin ça va donner du boulot aux psys (et aux juges)

     
    Tanguy pose déjà d’énormes problèmes. La responsabilité des parents envers leurs enfants (même s’il existe aussi un devoir d’assistance aux parents indigents qui est imposé aux enfants) est devenue folle et conduit réellement, à des situations ubuesques dont le film Tanguy ne montre qu’une partie et sous des aspects comiques. La réalité est souvent bien plus dramatique.

    Sous Henri IV, Julien (21 ans) et Marguerite (17 ans) avaient été décapités pour avoir eu une relation incestueuse. Il n’était venu à personne l’idée de fouetter les parents. Non, Toute la responsabilité de cette relation interdite revenait aux seuls enfants.
     
    Et bien aujourd’hui c’est exactement l’inverse qui se passerait.
    On « exécuterait » leurs parents au motif qu’ils auront très mal élevé leurs gosses. Et les psys sauront très bien argumenter en ce sens.

     
    Avant ses 18 ans, l’enfant est saint, martyr et prince à la fois. Passés ses 18 ans, s’il devient parent à son tour, il ne peut plus être que monstre, bourreau et coupable.
    Je ne dis pas qu’en Justice les procès aboutissent à des jugements aussi manichéens mais tout est en place, en tous cas dans les Lois et les procédures d’Instructions (garde-à-vue, placement des enfants, déchéance parentale, isolement, etc), pour qu’il en soit ainsi.

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