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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • easy easy 11 décembre 2008 16:10

    Je trouve qu’un débat sur la pureté ou sur l’innocence est indispensable et je remercie Homme Libre d’en proposer une des portes d’entrée.possibles.
    Ce texte d’introduction - considérons le comme tel car il y a énormément à débattre autour- diagonalise parfaitement ma vision sur le sujet. Mais il va si vite, il est si expéditif qu’il ne permet peut-être pas à ceux qui seraient loin de cette vision de la comprendre et encore moins d’en percevoir les richesses et les énormes potentialités.
    J’espère la venue des premiers contradicteurs éventuels pour développer.
    Et si par hasard il n’y en avait pas, si persone ici ne trouve à redire à cette assertion, j’en serais le premier étonné. Etonné de voir que nous serions d’accord sur cette vision tout en pratiquant une attitude puriste ou innocentiste à la mode de "C’est pas moi m’sieur, c’est l’autre"

    Car si nous, Français, comptons tout de même parmi les plus volontaires pour nous auto-désigner comme responsables ou co responsables des maux dont souffre le Monde, nous ne le faisons que très rarement à titre individuel. C’est toujours le 4X4 de l’autre qui pue et qui tue.

    Accepter son impureté collective est relativement faisable car cela ne nous exclut pas de manière absolue, en tous cas pas de notre groupe d’agissants. Alors qu’accepter notre impureté individuelle nous isole totalement, du moins tant que les Autres n’en font pas autant. Or, l’isolement total est certainement ce que nous redoutons le plus puisqu’il conduit très vite à l’idéation suicidaire.

    La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme -une de nos principales références morales- contient un je-ne-sais-quoi d’implicite et de dogmatique à la fois selon lequel, en vertu du fait qu’’on adhèrerait à cette charte, on relèverait automatiquement de la pureté ou plus largement du Bien. En un seul concept, on pose d’abord que la coagulation est une grande chose, ensuite qu’adhérer à cette charte est purificateur, enfin que la déclamer est indispensable. Du coup, chacun à sa manière et quand ça le sert, affirme la soutenir et bien rares sont ceux qui ne s’en sont jamais réclamés (Le Napoléon prisonnier y avait fait appel et même Robert Mubabé s’appuie dessus pour renvoyer Nicolas Sarkozy dans ses buts)
     
    Alors qu’à mon sens, quand bien même on appliquerait entièrement les termes de cette charte à titre individuel, on ne serait au mieux que sur le chemin d’une amélioration.

    Cheminer, explorer, tenter, essayer, n’est pas arriver.

    Dans nos attitudes, nous témoignons trop souvent d’une arrogance qui donne à penser que nous nous considérons sinon comme parvenus à la vertu, du moins comme cheminant sur la seule voie vertueuse possible.
    Laquelle vertu aurait été soit maintenue en nous par préservation soigneuse d’une pureté originelle, soit obtenue au prix d’un laborieux et méritoire travail de purification.
    Pourquoi pas.
    Mais alors pour quelle mystérieuse raison, notre purification doit-elle nécessairement passer par notre travaillage, notre torturage, notre incendiage ou notre éliminage d’autrui ?
    Pourquoi n’est-il possible de prétendre à la vertu qu’en dénonçant explicitement ou implicitement autrui, qu’en culpabilisant un autre ?

    La pomme est-elle devenue la patate chaude ?

    Notre quête de pureté personnelle, à nous Français (car je ne prendrais pas le risque de prétendre le phénomène universel) n’est-elle que le prétexte idéal pour assouvir notre désir d’emprise ou de supériorité sur autrui sans en avoir l’air ? 

    Sommes-nous d’irréductibles stratèges ayant fait de leur pure innocence l’argument le plus accompli ?




  • easy easy 10 décembre 2008 09:37

    A Hieronymus,

    4) l’apocalypse ayant declenche les guerres juives ?
    la franchement cela me parait hors de propos, aller voir ds un texte au sens aussi hermetique, esoterique et symbolique, un manifeste politique, c’est une hypothese a laquelle je n’ai jamais pense et que j’ecarterais d’emblee

    Plus bas dans cette file, il y a Lisa Sion qui prouve, dans son antépénultième paragraphe, qu’un texte prophétique, ésotérique, obscur, nostradamusien, peut très bien avoir un impact sur les faits dans la mesure où il est auto-réalisateur pour tous ceux qui seraient un peu supersticieux. Il voit -et il n’est pas le seul en ce cas- une relation très claire entre les faits annoncés dans l’Apocalypse et ce qui se passe sous ses pieds à l’heure actuelle. Dans cette foi, il est probable que ses choix politiques s’en ressentiront. 

    Autrefois sans doute plus qu’aujourd’hui, on pratiquait le texte prophétique dans un objectif politique. Et il était très volontairement hermétique pour permettre tous les rapprochements à faire lorsque nécessaire.





  • easy easy 10 décembre 2008 03:36

    Cher Proto,


    ".......... et je ne sais pourquoi cela me procure une grande frustration".

    Moi aussi je peux ressentir cette grande frustration.

    Je l’explique par notre désir de pouvoir.
     
    Lorsque nous voyons ou croyons voir, dans les groupes d’influence, dans les réunions des Maîtres du Monde, une somme d’intelligences produisant une intelligence collective, une plus value collective leur offrant un pouvoir considérable sur nous, nous en éprouvons de l’envie voire de la jalousie. Et si ce sentiment n’est pas proprement résolu, nous ressentons ensuite de la frustration, de la colère et de l’amertume (en attendant notre dépression) 
    C’est cela que nous exprimons sur AV à longueur de complaintes et de procès ; avec notre ami Bernard Dugué en demi d’ouverture.

    Comme nous ne pourrions espérer une collaboration, un lobbying, une entente, aussi profitable qu’en essayant de coaguler nos meilleurs sur ce genre de forum et comme, finalement, ça ne nous procure que le pouvoir de protester mais aucun pouvoir d’agir, nous restons frustrés. Notre frustration ne serait donc pas née d’ici, elle aurait son origine ailleurs et ce lieu ne serait que l’endroit où elle nous sauterait au yeux.

     
    La question de la langue ?
    Comme je pratique une langue extrême orientale, je peux dire que le français est conçu, ou répond au besoin qu’a l’Occidental d’analyser. Comme si Aristote nous avait convaincus primo que la vérité était intéressante voire indispensable à connaître et deuxio qu’elle se cache dans le plus petit, dans l’atomisation. Nous n’avons donc cessé de disséquer pour trouver le secret de la matière. Pendant qu’en Orient, on a pendant longtemps préféré traiter les choses de façon globale.
    Là-bas même quand on subdivise, on s’arrête avant de désunir le noir du blanc.

    Ici on creuse, là-bas on embrasse.
    Ici on fouille, là-bas on touille.

    Il peut résulter de ces deux approches, davantage de procès-scientisé donc plus d’agressivité permanente ou inutile dans l’une que dans l’autre.


    Mais en corollaire, je vois autre chose que sert cette langue française. Comme l’allemand, elle favorise énormément la création. Puisant à discrétion dans plusieurs chaudrons linguistiques pour poser ses radicaux, elle invente cent mots par jour rien que dans les labos de chimie. On dirait une langue inventée par des gens désirant tutoyer Dieu.
    Et le tutoyant effectivement.
    Du coup, dans cette course à la place divine, il n’est pas étonnant qu’on y joue systématiquement des coudes et du dénigrement. Le bassin méditerranéen aura été l’endroit du Monde où l’on se sera le plus affronté sur la question de Dieu.
    Alors ici, sur le parvis du Panthéon, en bons Occidentaux, nous nous chamaillons pour La Place divine à laquelle, en vertu des principes d’égalité qui nous montent à la tête, chacun de nous pense avoir droit
     smiley

    Cela dit, je force largement le trait. Personne n’est assez fou pour espérer vraiment que d’un forum ouvert à tous vents, on puisse retirer une cohésion offrant le pouvoir puisque le pouvoir a besoin de secret. Notre frustration est donc déjà bue, notre heure de coq est passée. Ici nous n’exprimerions plus que le chant du cygne.

    Et puis, passé un certain âge, on a souvent fait le deuil de ses ambitions et de son Très Haut Siège. Humilié ou résigné ou assagi, on ne papote plus que pour le seul plaisir du papotage, de personne à personne.
     smiley





  • easy easy 9 décembre 2008 23:11

    Cher Proto,

    Alors là vous allez loin cher Dugué, si les auteurs et commentateurs pouvaient oeuvrer comme la technologie du « Cloud Computing » au lieu d’asséner chacun sa petite vérité pour « corriger » la vision du citoyen lambda, on aurait une réelle plus-value à l’instar des projets « Open Source ». 

    Le cloud computing c’est la mise en réseau de moyens et ressources. C’est le potager ; le jardin ; la basse-cour ; la jungle aussi, mais ce n’est pas encore le restaurant.
    Il revient encore à chacun d’imaginer ; de choisir ; de tester et d’essayer une recette en rassemblant les produits de sa cueillette et de sa chasse. (Ici, à part quelques sédentaires, on veut bien passer pour cultivé mais on n’a pas trop l’esprit cultivateur)

    Tu fais bien d’évoquer cet aspect du bidule Proto.
    Chacun y va de sa petite vérité mais la synthèse d’un topic n’est jamais faite par personne. AV apparaît alors comme une banque interactive où sont juxtaposés et rangés des milliers de Lego de contrebande, peu compatibles entre eux, se repoussant, se méprisant, s’assemblant parfois et d’où il ne ressort jamais aucun objet fini.

    Nous sommes toujours paradoxaux. Nous semblons rechercher constamment les synthèses (ayant démontré qu’elles succèdent à une bonne analyse) et ne désirer donc que du produit fini, livré avec belle plus-value.
    Nous écoutons le journal très synthétique du 20h, nous cherchons à savoir ce que pensent les critiques d’un film, d’un restaurant, d’un livre. Mais curieusement, à peine avons-nous avalé une synthèse, qu’elle est digérée intégrée et nous nous demandons déjà s’il ne serait pas plus enrichissant voire indispensable d’en dénicher une autre, encore plus valable.
    Nous semblons vouloir collecter des produits finis que sont les synthèses et finalement, nous ne faisons qu’en superposer. En fait, ça reste encore et toujours à nous de métaboliser...les synthèses englouties.

    C’est en nous que commence le merveilllllleuuuux travail individuel qui fait notre singularité
    Agora Vox n’est qu’une épicerie (j’aurais bien dit "banque" pour faire plus "important" mais en ce moment....) avec des rayons : idéothèque, critiquothèque, synthésothèque, disputothèque, etc.
    Mais la plus value que nous pouvons tirer de sa fréquentation tient aux possibilités de l’athanor en constante mutation qui est est encore et toujours en chacun de nous.
    AV semble être un chaudron dans lequel nous puisons tous, mais nous ne dégustons certainement pas la même soupe.

    On ne se réalise qu’en ajoutant soi-même de la valeur, croit-on, à l’existant.











  • easy easy 9 décembre 2008 22:15

    ""Agoravox représente un moyen de garder l’esprit libre du blog tout en bénéficiant d’une ouverture plus large et d’appartenir à une famille ouverte, une communauté de rédacteurs livrant leurs infos et leur sentiment sur l’actualité""

    d’appartenir à une famille ouverte

    Plutôt que nous faire un topo sur ce que nous exprimons déjà tous les jours de manière implicite au sujet de notre place individuelle et collective dans l’univers médiatique, il serait intéressant qu’un drogué tel que Dugué nous dise comment il situe son ActiVisme dans sa vie privée.

    La famille nucléaire serait-elle trop limitée, le chat trop beau mais trop silencieux ?
    Pourquoi avons-nous besoin d’horizons si larges, d’une forêt si grande, de tant d’infinis alors que nos jambes sont si courtes ?
    Pourquoi sommes-nous si gourmands, si insatiables ?
    Pourquoi il y aurait moins de femmes que d’hommes sur AV ?
    Sur quoi est-il pris ce temps AVique ?
    Notre ActiVisme est-il un exutoire, un défouloir, un entraînement, un tremplin, un prétexte, un repère ; un remplissage, une assurance, autre chose encore ?
    Que ramenons-nous de nos expéditions AViques dans notre foyer ?
    A qui profite le crime ?
    AV tiendrait-il lieu de dieu, mettons de père, à qui parler ?
    Pourquoi avons-nous besoin d’appartenir à une communauté qui se choisit, qui est fraction de la communauté globale de fait ?
    Quelle est la place de l’élitisme ou de "l’importance" dans tout ça ?
    Quelle est la place du narcissisme, de la patience, du travail, de l’altruisme, de l’urgence, de l’aigreur, de la colère, de la vengeance, de la revanche dans cet agoravisme ?





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