S’il y a aujourd’hui une chose qui est bien en décroissance, c’est le nombre des militants des partis politiques, qui ont adhéré à leur église parce qu’ils ont décidé de croire à son dogme.
La Cour des Comptes n’est pas la seule institution républicaine qui a été corrompu par une idéologie politique, on pourrait y ajouter la Justice, l’Education Nationale, la Presse traditionnelle.
Cette corruption qui autrefois était passée sous silence est désormais dénoncée au grand jour, et débattue librement.
Avoir demandé son avis à Madame Badinter sur une affaire qui concerne sa copine Anne Sinclair et son copain Dominique Strauss Kahn est presque comique.
C’est une petite clique qui défend son chef de file, celui qu’elle avait désigné d’avance pour aller toucher le gros lot et entrer à l’Elysée.
Elisabeth Badinter ne pourrait pas même être juré dans le procès qui opposera peut-être un jour Tristane Banon à DSK, ou N.Diallo à DSK, car elle serait récusée par la Défense !!
Le rapport de l’équipe médical de l’hopital Saint Luke Roosevelt à New York, où la plaignante avait été transporté après les faits rapportés par la soubrette et les constatations faites dans la chambre par les enquêteurs ne laissent guère de place au doute :
Un rapport sexuel s’est bien déroulé dans la chambre et les traces de violence constatées sur la victime évoquent fortement un rapport forcé.
La campagne de presse en cours, tant aux USA qu’en France pour tenter de faire croire à une affaire de prostitution hôtelière (dans un Sofitel à New York !!!) et pour pousser le procureur à abandonner l’affaire est donc en train d’échouer.
D’ailleurs le New York Times vient de faire paraître un article qui indique clairement qu’après les constatations faites sur place à l’hôtel par les enquêteurs ceux-ci avaient d’excellentes raisons d’aller chercher DSK à l’aéroport et de l’extraire de l’avion pour l’emmener au poste et l’interroger.
Il y avaient bel et bien des traces de spermes appartenant à DSK, l’analyse de l’ADN est formelle, partout étalés dans la chambre, y compris sur les vêtements de la plaignante, et les traces relevées sur le corps de la victime par l’équipe de l’hôpital où elle avait été transporté après les faits, suggèrent fortement un rapport forcé.
Le New York Times conclue son article en soulignant que les mensonges ou contradictions dans les déclarations de la victime concernant des points secondaires, voire même complètement étrangers à l’affaire qui s’est déroulée dans la chambre, ne peuvent pas sauver DSK d’une accusation de viol caractérisé, contre laquelle il devra trouver des moyens de se défendre plus convaincants que ceux qui consistent à dire qu’elle est une immigré en situation irrégulière appartenant à un soi-disant réseau de prostitution guinéen !