• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

Tableau de bord

  • Premier article le 08/11/2006
  • Modérateur depuis le 03/09/2011
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 13 3483 265
1 mois 0 14 0
5 jours 0 3 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 441 238 203
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Jason Jason 27 janvier 2008 20:04

    Deux ou trois de mes commentaires sont soit mal placés ou soit effacés, je vous quitte. Continuez sans moi a vous envoyer des tartes à la crème idéologiques. Ciao



  • Jason Jason 26 janvier 2008 17:55

     

    @ Marianne,

     Je rebondis sur votre intervention, plus large et plus généreuse que la mienne, plus haut. A propos de la flexsécurité qui assurera "souplesse pour mettre fin au contrat de travail contre sécurisation assurée par la rémunération du "chercheur d’emploi" et formation et aide pour retrouver un emploi", j’ai deux objections. La première c’est la déresponsabilisation de l’entrepreneur vis à vis de ses employés. L’employeur se défausse de l’aspect social de son activité, et cela encore plus qu’auparavant. Il ne fait que des affaires, ne manie que des chiffres, et cela va s’amplifier. Deuxièmement, la formation ne le regarde déjà pas (ou presque) puisqu’il recrute très souvent des employés ayant des formations bien au-delà de ce dont il a vraiment besoin. Il ne paie pas, pourquoi se gêner ? C’est le bambin dans le magasin de jouets, c’est "la société" qui paie. Profits privés, pertes publiques.

    J’entendais l’autre jour le DRH de Carrefour parlant de recruter (la carotte) si le nombre de grandes surfaces augmentait en France. Si j’ai bonne mémoire il disait "nous allons recruter 300 cadres et directeurs de magasins." Et d’ajouter, pour diriger un magasin il faut un Bac plus cinq. Bah, voyons... Cela me rappelle une annonce des Dernières Nouvelles d’Alsace en 81 dans laquelle, dans un jargon ignoblement racoleur, on promettait à un diplômé d’école supérieure de commerce de "s’éclater comme chef de rayon fruits et légumes". Authentique.

    Quand prendra fin le pillage des ressources de la communauté par les employeurs, au nom du marché du travail, qui n’est pas un marché, mais une contrainte (ce n’est pas la même chose !) ? Un réel progrès serait de faire participer (financièrement, éthiquement, socialement) les entreprises dans les coûts réels de la formation. Un bac plus cinq, c’est quand même 17 ans d’études ! Cela représente quoi, pour l’entreprise ? Rien puisqu’elle peut jeter cette ressource coûteuse pour la communauté à la poubelle, au moindre caprice.

    Exit la Flexsécurité. Ou vive la flexsécurité ? Qu’en pensez-vous ? Progrès ou recul ?

     



  • Jason Jason 26 janvier 2008 14:07

    Article intéressant à propos duquel je me permettrais de placer quelques lieux communs.

    La croissance exponentielle du nombre de messages de toute nature transforme l’univers de l’information en une immense chambre d’échos confus dotée d’un niveau de bruit de fond qui érode le sens de l’information pertinente et utile. Résultat : beaucoup de bruit (non-significant/relevant level) noyant le sens de l’information. Cela a pour effet de produire un sens aigü de l’urgence de la part du récepteur et de lui retirer une partie du temps nécessaire à la prise de décision réfléchie. Très utile pour le Marketing "splash" et le "buy now".

    Si internet permet de comparer utilement les prix, il ne permet toujours pas, en aval, du côté du consommateur, de faire valoir son expérience individuelle. La loi l’interdit sous peine de poursuites. Internet fonctionne souvent à sens unique pour des sites qui "crachent" leur info, mis sont inaccessisbles au public.

    Par ailleurs internet véhicule toutes sortes d’infos très utiles, accessibles 24h/24, et directement chez soi. Mais il reste, malgré les efforts dont peut témoigner ce site, très en dessous de ce qu’il pourrait être en termes d’expression du consommateur ou du citoyen.

    La technologie devance, une fois de plus, la culture.



  • Jason Jason 26 janvier 2008 12:59

    Bonjour, Bernard Dugué,

    Je rebondis sur votre dernière expression, alternative de civilisation. Un journaliste demandait un jour à Gandhi ce qu’il pensait de la civilisation occidentale. Le Sage lui répondit :"Ce serait une bonne idée". 

    Je me permets de joindre avec un peu de retard un billet où je dis tout le bien que je pense de notre très civilisé expert ès-sociétés et de ses idées (déjà publié sur une autre page) :

     J’aime bien l’allure de M. Attali. Son calme, ses tons de prélat fatigué égrenant ses patenôtres et se faisant le porte-parole de ses 43 assistants qui vont aider la France à se remettre dans le droit chemin du travail et de la vertu. Oui, je ne le cacherai pas, le bonhomme me plait, tout en rondeur et en idées novatrices. Mitterrand était notre Tonton à tous, maintenant nous avons le révérend Attali, que je serais prêt a appeler le Père Attali.

    Hier soir (25 janvier), il avait pris son bâton de pélerin pour expliquer sur une chaîne de télévision, du ton recueilli qui convient, que le port du Havre n’arrivait pas à la cheville de celui de Singapour. Pensez, Singapour fait transiter par ses quais 30.000.000 de conteneurs par an alors que notre Havre n’en passait que 3.000.000. Une misère quoi ! Et d’expliquer que, vous comprenez, les mouvements sociaux, et autres interruptions de travail décourageaient les armateurs de venir se faire décharger dans l’Hexagone.

    Le message, pour moi devenait clair. Le retard français reposait principalement dans les différences de salaire. Il suffirait donc, pour que tout s’arrange de payer les dockers français au tarif chinois pour que tout aille mieux ! Elémentaire, mon cher. Il faudra se soumettre ou périr. Dixit le bon Père. Lequel, dans l’onction qui est la sienne aurait pu dire autre chose : exigeons une concurrence équilibrée, luttons pour le progrès social mondial, demandons à ce que les dockers de Singapour aient des salaires alignés sur les salaires européens, et non l’inverse. C’eut été là une proposition authentiquement socialiste. Mais non, le fataliste, c’est lui. La réalité mondiale n’est pas une fatalité, le commerce inéquitable n’étant pas une fatalité. Nous avons bel et bien affaire à un social-démocrate, un pseudo-socialiste à la Blair et Schröder qui suivent la voie de la facilité en levant les yeux au ciel pour dire au’il est trop tard.

    Nokia, après avoir encaissé 80.000.000 € de subventions en Allemagne va délocaliser ses activités en Roumanie. Elle invite ses employés à les suivre. Au salaire roumain. On s’insurge un petit peu en Allemagne, mais on laissera faire. Les temps sont ainsi. Et ça recommencera. Concurrence oblige, arme imparable des financiers.

    Au XIXéme siècle, le travail des enfants devint interdit. Non parce que les patrons avaient le coeur tendre, mais parce qu’il n’y avait plus d’ouvriers, tant la mortalité infantile était forte. Que fait l’Europe aujourd’hui ? Pour stimuler la croissance, donner du pouvoir d’achat, elle importe de nombreux produits de "l’étranger". Sans se soucier qu’en Inde 60.000.000 d’enfants sont obligés de travailler pour vivre, sans parler d’autres pays. Nous avons tout simplement exporté le travail des enfants !!! Une population vit sur les dos des autres par politiciens et capitalistes interposés. Et de cela, M. le bon Père Attali le socialiste n’en parle pas.

    Ce qui m’intéresse dans le rapport Attali, ce n’est pas ce qu’il dit, c’est ce qu’il ne dit pas. Miserere nobis. Ayez pitié de nous.

     



  • Jason Jason 26 janvier 2008 10:53

    Il s’agit certainement d’une très belle exposition. Mais, habitant au sud de Dijon, il me faudrait, par le train entre 6h30 et 8h30 pour m’y rendre ; sans parler du retour ! Le mécénat ne consiste pas seulement à aider les acquisitions des musées, mais aussi à aider les gens à les voir. Un petit coup de pouce de la part de la SNCF serait le bienvenu.

    Merci pour l’info.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv