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Jason

Jason

80 ans, retraité. Du temps pour continuer à découvrir le monde. Vie active passée dans le technique, l’enseignement supérieur et l’industrie. Le tout (près de 40 ans) dans deux pays étrangers. Je redécouvre l’Hexagone.
 Sceptique et éclectique j'apprécie ce qui est écrit clairement et me soucie peu des fautes d'orthographe pourvu que la compréhension n'en souffre pas. J'aime l'humour, le badinage, bref une certaine élégance dans l'expression, mais attention aux précieux et aux pédants. Ecrire pour tous reste un exercice difficile.

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  • Premier article le 08/11/2006
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Derniers commentaires



  • Jason Jason 26 janvier 2008 09:44

    Désolé, correction : il fallait lire Mitterrand, et , plus loin...... 80.000.000 € de subventions.....

    Merci

    Encors faudrait-il que la correction soit placée au bon endroit.



  • Jason Jason 26 janvier 2008 09:31

    Comme d’habitude, mon billet a été mal placé. Le revoilà :

     

     

    J’aime bien l’allure de M. Attali. Son calme, ses tons de prélat fatigué égrenant ses patenôtres et se faisant le porte-parole de ses 43 assistants qui vont aider la France à se remettre dans le droit chemin. Oui, je ne le cacherai pas, le bonhomme me plait, tout en rondeur et en idées novatrices. Mitterand était notre Tonton à tous, maintenant nous avons le révérend Attali, que je serais prêt a appeler le Père Attali.

    Hier soir, il avait pris son bâton de pélerin pour expliquer sur une chaîne de télévision, du ton recueilli qui convient, que le port du Havre n’arrivait pas à la cheville de celui de Singapour. Pensez, Singapour fait transiter par ses quais 30.000.000 de conteneurs par an alors que notre Havre n’en passait que 3.000.000. Une misère quoi ! Et d’expliquer que, vous comprenez, les mouvements sociaux, et autres interruptions de travail décourageaient les armateurs de venir se faire décharger dans l’Hexagone.

    Le message, pour moi devenait clair. Le retard français reposait principalement dans les différences de salaire. Il suffirait donc, pour que tout s’arrange de payer les dockers français au tarif chinois pour que tout aille mieux ! Elémentaire, mon cher. Il faudra se soumettre ou périr. Dixit le bon Père. Lequel, dans l’onction qui est la sienne aurait pu dire autre chose : exigeons une concurrence équilibrée, luttons pour le progrès social mondial, demandons à ce que les dockers de Singapour aient des salaires alignés sur les salaires européens, et non l’inverse. C’eut étélà une proposition authentiquement socialiste. Mais non, le fataliste, c’est lui. La réalité mondiale n’est pas une fatalité, le commerce inéquitable n’étant pas une fatalité. Nous avons bel et bien affaire à un social-démocrate, un pseudo-socialiste à la Blair et Schröder qui suivent la voie de la facilité en levant les yeux au ciel pour dire au’il est trop tard.

    Nokia, après avoir encaissé 80.000.000 € en Allemagne va délocaliser ses activités en Roumanie. Elle invite ses emploés à les suivre. Au salaire roumain. On s’insurge un petit peu en Allemagne, mais on laissera faire. Les temps sont ainsi. Et ça recommencera.

    Au XIXéme siècle, le travail des enfants devint interdit. Non parce que les patrons avaient le coeur tendre, mais parce qu’il n’y avait plus d’ouvriers, tant la mortalité infantile était forte. Que fait l’Europe aujourd’hui ? Pour stimuler la croissance, donner du pouvoir d’achat, elle importe de nombreux produits de "l’étranger". Sans se soucier qu’en Inde 60.000.000d’enfants sosnt obligés de travailler pour vivre, sans parler d’autres pays. Nous avons tout simplement exporté le travail des enfants !!! Une population vit sur les dos des autres par politicien et capitalistes interposés. Et de cela, M. le bon Père Attali le socialiste n’en parle pas.

    Ce qui m’intéresse dans le rapport Attali, ce n’est pas ce qu’il dit, c’est ce qu’il ne dit pas. Miserere nobis. Ayez pitié de nous.

     



  • Jason Jason 26 janvier 2008 09:29

     

     

     

    J’aime bien l’allure de M. Attali. Son calme, ses tons de prélat fatigué égrenant ses patenôtres et se faisant le porte-parole de ses 43 assistants qui vont aider la France à se remettre dans le droit chemin du travail et de la vertu. Oui, je ne le cacherai pas, le bonhomme me plait, tout en rondeur et en idées novatrices. Mitterand était notre Tonton à tous, maintenant nous avons le révérend Attali, que je serais prêt a appeler le Père Attali.

    Hier soir, il avait pris son bâton de pélerin pour expliquer sur une chaîne de télévision, du ton recueilli qui convient, que le port du Havre n’arrivait pas à la cheville de celui de Singapour. Pensez, Singapour fait transiter par ses quais 30.000.000 de conteneurs par an alors que notre Havre n’en passait que 3.000.000. Une misère quoi ! Et d’expliquer que, vous comprenez, les mouvements sociaux, et autres interruptions de travail décourageaient les armateurs de venir se faire décharger dans l’Hexagone.

    Le message, pour moi devenait clair. Le retard français reposait principalement dans les différences de salaire. Il suffirait donc, pour que tout s’arrange de payer les dockers français au tarif chinois pour que tout aille mieux ! Elémentaire, mon cher. Il faudra se soumettre ou périr. Dixit le bon Père. Lequel, dans l’onction qui est la sienne aurait pu dire autre chose : exigeons une concurrence équilibrée, luttons pour le progrès social mondial, demandons à ce que les dockers de Singapour aient des salaires alignés sur les salaires européens, et non l’inverse. C’eut été là une proposition authentiquement socialiste. Mais non, le fataliste, c’est lui. La réalité mondiale n’est pas une fatalité, le commerce inéquitable n’étant pas une fatalité. Nous avons bel et bien affaire à un social-démocrate, un pseudo-socialiste à la Blair et Schröder qui suivent la voie de la facilité en levant les yeux au ciel pour dire au’il est trop tard.

    Nokia, après avoir encaissé 80.000.000 € en Allemagne va délocaliser ses activités en Roumanie. Elle invite ses employés à les suivre. Au salaire roumain. On s’insurge un petit peu en Allemagne, mais on laissera faire. Les temps sont ainsi. Et ça recommencera.

    Au XIXéme siècle, le travail des enfants devint interdit. Non parce que les patrons avaient le coeur tendre, mais parce qu’il n’y avait plus d’ouvriers, tant la mortalité infantile était forte. Que fait l’Europe aujourd’hui ? Pour stimuler la croissance, donner du pouvoir d’achat, elle importe de nombreux produits de "l’étranger". Sans se soucier qu’en Inde 60.000.000 d’enfants sont obligés de travailler pour vivre, sans parler d’autres pays. Nous avons tout simplement exporté le travail des enfants !!! Une population vit sur les dos des autres par politiciens et capitalistes interposés. Et de cela, M. le bon Père Attali le socialiste n’en parle pas.

    Ce qui m’intéresse dans le rapport Attali, ce n’est pas ce qu’il dit, c’est ce qu’il ne dit pas. Miserere nobis. Ayez pitié de nous.

     



  • Jason Jason 25 janvier 2008 15:42

     

    Soyons honnête, je n’ai pas lu ledit rapport et je n’ai pas l’intention de le lire de A àZ. Je ne connais que ce qui a transpiré par les médias (télé, radio, 1 ou 2 journaux, un peu d’internet). J’ai entendu pêle-mêle parler de la suppression des départements, projet qui va passer à la trappe, trop compliqué, trop de monde (il y a 500.000 élus en France) et trop de pouvoirs incrustés, avec un attachement des gens à leur commune, et que sais-je encore. Aussi de la transformation de l’ ordre des pharmaciens (qui ont, soi dit en passant, supprimé les herboristeries en ’45, parce que ça leur faisait ombrage) qui bichonnent un pactole jalousement gardé. Je sais, ils donnent des conseils, mais les font payer trop cher. Et au vu de toutes les cochonneries qu’on peut acheter sur la toile, les pharmaciens ne pèsent pas le poids. Exit un monopole.

    Reste les notaires, les architectes, les arpenteurs, et peut-être l’ordre des rempailleurs de chaises, et quelques autres ordres, vestiges de l’Ancien Régime, dont on pourrait se passer, au grand soulagement des usagers. Par contre je n’ai rien entendu sur les chambres de commerces, les tribunaux de commerce aux pratiques d’un autre âge, ainsi que sur les liquidateurs judiciaires, les huissiers (qui continuent à acheter leur charge comme sous Louis XIV), les avoués, et les greffiers.

    Le raccourcissement des délais de paiement rencontrés par les PME serait le bienvenu. Davantage de taxis à Paris, tant mieux !

    Moins de contraintes dans le commerce ? Voire. Dans la petite ville où j’habite, qui compte environ 7.000 habitants il n’y a pas moins de 4 grandes surfaces et deux discounters. Il est vrai qu’avec les communes avoisinantes on doit frôler les 20.000 habitants. Mais pour acheter une chemise il faut aller dans une grande ville à 40 Km. La raison de cette situation : loyers exorbitants dans la rue principale qui ne regroupe que des commerces de niche, très chers. Libérer le commerce, c’est plus vite dit que fait. Les baux commerciaux se paient toujours au prix fort. Liberté du commerce, certains se frottent déjà les mains.

    La réforme de la CSG et de la TVA frappera plus sensiblement les bas revenus.

    Ces 316 propositions semblent constituées d’un mélange de mesures immédiatement applicables, et d’autres demandant une mise en oeuvre à plus long terme. Dans tous les cas de figure, les intermédiaires de tous poils, les lobbyistes et autres conseillers vont s’activer (et cela sans doute jusqu’à Bruxelles) pour faire capoter certains projets ou conseiller de faire le dos rond jusqu’à ce que l’orage passe. Je me demande si M. Attali n’a jamais rien dit sur les lobbies ?

    Je n’ai pas entendu parler d’un échéancier ou de catégories d’actions, et comment les gérer dans le temps. Cela reste à découvrir.

    Dernière remarque d’ordre encore plus général. Personne n’aime les changements. C’est la chose la plus difficile à mettre en oeuvre. Par quelles institutions tout cela (ou ce qui en restera après filtrage) va devoir passer ? Attendons de prochaines élections, il ne nous reste que ça.



  • Jason Jason 17 janvier 2008 11:17

     

    Bonjour citoyenne de La Belle Province. Votre article est très solidement documenté, très "scholarly", fait rarissime sur Agoravox. C’est un des rares que je conserverai pour m’y référer de temps en temps.

    Merci

    Des questions, et de taillle, subsistent cependant. Que feront les meilleures résolutions, les analyses les plus fines, les vues les plus pénétrantes, face au maëlstrom de la finance mondiale, des poids économiques, donc politiques de plus en plus énormes de la Chine, de l’Inde, du Brésil, et bien sûr, des USA ? A cela s’ajoutent les problèmes de croissance démographique, de la rareté annoncée des ressources naturelles, des changements climatiques, etc. Y a t’il une réponse quelque part dans les textes que vous citez ?

    Je vais donc m’y plonger avec une attention accrue.

    Il ne faut pas sous estimer non plus la capacité du capital à s’introduire dans toutes les formes (ou presque) des activités humaines, sa formidable faculté d’adaptation à toutes situations, soit sociales, politiques, économiques, etc. Redessiner le capital mondial et son emprise sur la planète me paraît impossible aujourd’hui.

    Donc, le comment passer des idées à l’action, c’est ce qui me préoccuppe le plus.

    Cordialement

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