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Mmarvinbear

Mmarvinbear

Sympathisant socialiste tendance coup-de-pied-au-cul. Ennemi du politiquement correct, de la bienséance et du "bon goût qui doit plaire à tous". Ce que vous aimez sans y réfléchir, je le vomis. Ce que vous détestez sans savoir pourquoi, je le défends.
Véritable zoo à moi seul, je suis issu d'une expérience génétique réussie visant à combiner la puissance du taureau, la rugueur et la pilosité de l'ours, la perversité naturelle du porc, et la mauvaise foi humaine.
Empêcheur patenté de propagander en rond.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/05/2009
  • Modérateur depuis le 19/09/2009
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Derniers commentaires



  • Mmarvinbear Mmarvinbear 16 janvier 2018 19:41

    ah si l’UE pouvait réitérer le coup ukrainien, et gratter sur la plaie irlandaise pour remettre le chaos au goût du jour ?


    Euh en Ukraine ce sont des troupes russes qui occupent une partie du territoire.

    Pas européennes.


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 16 janvier 2018 19:39

    @Emohtaryp

    L’Angleterre se porte à merveille plus que jamais. bientôt bien loin de la dictature ue....

    Pas vraiment : la Livre a perdu 10 % de sa valeur, ce qui a un impact important sur la consommation des ménages car l’agriculture britannique est loin d’être capable de garnir les tables anglaises. Les londoniens s’en sont aperçu à Noel : en moyenne le prix des denrées est monté de 12 %.

    Les perspectives de croissance ont été revues à la baisse : 1,8 points de prévu pour 2018 au lieu de 2,2, et pour 2019 la base est estimée à 1,3 % au lieu de 1,7, et ce avant toute négociation sérieuse sur les relations commerciales.

    Londres a d’ors et déjà perdu les sièges d’institutions européennes et les emplois directs et indirects qui en découlaient.

    La City voit ses principales banques partir pour Dublin, Paris ou Francfort : les estimations les plus réalistes font état d’une perte de 180 milliards de livres de chiffre d’affaire à terme.

    Si Boeing et Peugeot ont confirmé l’établissement et le maintien d’usines, tous les autres projets sont gelés ou annulés.

    Et vous vous souvenez des « pigeons » ? Ces patrons français partis à Londres pour profiter des largesses fiscales anglaises ?

    Eh bien ils sont presque tous revenus en France !

    Parmi les raisons invoquées, ils citent le Brexit et leur impossibilité de recruter du personnel sur place à cause des nouvelles lois qui en découlent.

    Enfin, les PME anglaises font face à une crise du recrutement : la baisse de la Livre a dissuadé les immigrés de venir ou de rester car ce n’est plus rentable pour eux d’être en Angleterre à cause des taux de change.

    Le pays manque de serveurs, de récolteurs, mais aussi d’infirmières, des professions qui bénéficiaient de l’immigration saisonnière ou non mais le flot qui se tarit laisse des centaines de milliers de postes vacants, postes dont les britanniques pur souche ne veulent pas.

    Et c’est juste le début car pour le moment l’économie anglaise bénéficie encore des liens avec le continents car le Brexit est acté mais pas encore appliqué.

    Cela augure de la suite...



  • Mmarvinbear Mmarvinbear 16 janvier 2018 19:05

    @Et hop !

    Ils n’ont pas du tout combattu à mort, ils se sont enfui, et Churchill a refusé d’engager son aviation pour appuyer l’armée française.

    Le rembarquement de Dunkerque était la seule option viable après que le front des Ardennes ait été percé par les blindés allemands et que les armées alliées aient été coupées en deux par le coup de faux.

    Il fallait faire le choix entre récupérer les hommes et les engager dans un combat inégal et incertain. La capitulation belge a rendu l’option du combat impossible à tenir.

    Dès lors, Churchill avait compris que s’il ne gardait pas la RAF intacte, il laissait l’ Angleterre à la merci d’un débarquement allemand. Une fois la décision de rembarquer prise, engager la RAF sur le continent n’avait plus de sens.


    C’est lui qui a été le premier résistant, obtenant un cessez-le feu extrêmement favorable, et luttant ensuite pied-à-pied pour résister aux exigences allemandes.

    Pétain n’a jamais résisté. Les français n’ont jamais pu discuter du moindre article de l’armistice de 1940, tout comme les allemands n’ont pas pu discuter de celui de 1918.

    Par la suite, il a toujours obéi et accepté les exigences des nazis, allant parfois au delà de leurs désirs avec par exemple le statut des Juifs que Pétain a signé sans sourciller dès octobre 1940.

    Et quand les nazis ont réclamé les juifs allemands réfugiés en France, Pétain les leur a donné, ansi que les Français, ansi que leurs femmes et leurs enfants.


    Combien de Juifs a sauvé De Gaulle ? Et Churchill ?

    76 000 juifs ont été arrêtés et déportés par la police et la gendarmerie française de Pétain. 2 500 ont survécu.


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 16 janvier 2018 14:53

    Avec Tatcher, le Royaume-Uni avait sa dame de fer.

    Avec May, le Royaume-Uni a sa dame de paille.

    Plus le temps avance et plus il est évident que le Brexit est la pire décision prise par le peuple anglais, sous l’influence d’une tribu politique qui n’avait que ce cheval de bataille pour exister électoralement et médiatiquement parlant.

    Tout comme le FN en France ou la FI, les partisans du Brexit ne voulaient qu’avoir un référendum, le perdre et passer la décennie suivante à s’en lamenter et en réclamer un nouveau. Pas le gagner et devoir assumer les responsabilités du pouvoir.

    Il faut voir le demi-sourire qu’ils arboraient le soir du référendum quand les premiers sondages donnaient le « non » vainqueur.

    Mais dans la nuit, les résultats ont montré que les sondages avaient manqué leur cible. Les partisans du « non » s’étaient en partie abstenus, convaincus que les campagnes n’oseraient pas se tirer une balle dans la tempe, ce qu’elles ont fait, pensant que le Royaume-Uni était toujours un glorieux Empire pouvant vivre par lui-même.

    Plus grave qu’une sortie de l’Union, l’unité du pays est désormais menacée. L’Angleterre a voté la sortie, de même que le Pays de Galles, mais pas l’Ecosse ni l’Irlande du Nord ou Gibraltar.

    Et ni les écossais, ni les nord-irlandais ne veulent perdre les bénéfices d’une appartenance à l’union.

    Et l’ UE a été claire : une fois l’abonnement résilié, hors de question de continuer à regarder les chaînes gratuitement.

    L’assurance d’un frontière « light » entre les Irlandes risque de ne pas suffire : on peut s’attendre à ce que le Brexit se termine par la réunification de l’ Ile si l’Ulster confirme sa volonté de rester dans l’Union.

    Pour l’ Ecosse, c’est plus délicat : même si le pays votait sa partition du Royaume-Uni, l’ UE ne le considèrerait pas pour autant comme faisant encore partie du club. L’Ecosse indépendante devrait faire une demande d’adhésion périlleuse car l’ Espagne, qui n’a pas envie de voir la Catalogne avoir de mauvaises idées supplémentaires, voterait sans doute contre son adhésion.

    Une échappatoire pourrait être trouvée : en 1991, la réunification allemande a fait adhérer de fait l’ex-RDA à l’Union sans autres procédures. L’ Ecosse pourrait annoncer sa volonté de s’unir avec l’Irlande usant de ce précédent et former une république gaélique : les deux nations ont une histoire et une langue communes. La politique demande parfois un peu d’imagination...

    Gibraltar a aussi fait part de sa volonté de rester dans l’Union. Sans pour autant rejoindre l’Espagne, la colonie pourrait user d’un même subterfuge en s’adossant à Malte par exemple.


    Londres a déjà perdu les sièges d’instances européennes qui s’y trouvaient, ainsi que les emplois qui y étaient rattachés.

    Les citoyens anglais ont déjà pu apprécier les conséquences de leur choix avec un renchérissement de 10 % du cout de la vie, conséquence de la baisse de la Livre.

    Cela ne constitue qu’un premier pas : Londres va perdre son « passeport européen », ce qui retirera aux banques et aux autres établissement financiers qui y ont leurs sièges les avantages à commercer avec le continent.

    A terme, il est estimé que la City va perdre plus d’un tiers de ses emplois et des milliards de chiffre d’affaire au profit de Dublin, Paris et Francfort.

    Les anglais ont beaucoup perdu déjà et vont perdre plus encore.

    Quand aux gains annoncés, ils seront minimes car les partisans du Brexit ont eux-même reconnu avoir largement menti sur les bénéfices attendus.

    Les temps s’annoncent brumeux sur la Tamise.




  • Mmarvinbear Mmarvinbear 16 janvier 2018 10:06

    @diogène

    La Belgique actuelle est une construction artificielle. Elle est née de la volonté anglaise de ne pas laisser à la France une chance d’annexer la région francophone du royaume des Pays-Bas qui s’était révoltée contre les dirigeants néerlandais.

    « Anvers est un pistolet braqué sur le coeur de l’ Angleterre. »

    Même la proposition de faire d’Anvers une principauté indépendante avec un prince anglais à sa tête n’a pas suffit à Talleyrand pour convaincre le Royaume-Uni de laisser Bruxelles devenir française.
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