Pascal L

@Octave Lebel
Il n’y a aucune difficulté à comprendre la différence entre les Evangiles de la tradition des apôtres et les Evangiles apocryphes. Les premiers sont attestés dès le premier siècle et la distribution des noms de ces Evangiles correspond à la distribution trouvée par les archéologues sur les tombes du premier siècle. Les apocryphes ne peuvent pas être antérieurs à la fin du 2ème siècle et la distribution des noms ne correspond pas... Des textes du 2ème siècle attestent qu’aucun apocryphe n’existait à cette époque. Les apocryphes ont été écrits pour soutenir des hérésies. Il est clair que l’amour de Dieu pour l’humanité n’était pas encore accepté, comme il n’est toujours pas accepté par une bonne partie de l’humanité. Le principe est simple : si Dieu est amour, il ne peut que nous avoir fait libre et en conséquence responsable de nos actes. C’est cette responsabilité que le monde fuit. l’humanité préfère un Dieu puissant qui décide à note place, voire pas de Dieu du tout. Ainsi nous ne pouvons pas nous rapprocher nos actes les plus vils ou rien au-dessus de nous ne peut nous les reprocher. 
Ainsi va l’humanité, avec ses guerres, ses coups bas, sa frénésie de pouvoir et de profits. 
Si Dieu ne punit pas les hommes de leur vivant, on peut avoir l’impression que rien ne pourra nous arriver ensuite mais personne n’est revenu de la mort et nous ne savons pas ce qui se passera ensuite. Jésus nous a prévenu et l’humanité se bande les yeux. Jésus, les chrétiens sont des milliers à l’avoir déjà rencontré ; ceux-là peuvent attester de son existence et en conséquence de la justesse de son enseignement et il est le seul Dieu qui puisse être rencontré. De toutes façons, personne ne vous obligera à croire en lui car Dieu vous a fait libre, mais si jamais il existe, pensez que vous devrez peut-être un jour assumer devant lui ce que vous êtes. Si vous voulez savoir dès aujourd’hui, demandez-lui de vous démontrer son existence. Il vous répondra si vous êtes prêt à accepter son amour mais attendez-vous à être surpris car Dieu n’est jamais là où nous voulons qu’il soit. C’est la différence entre un Dieu qui EST et un dieu créé par l’homme.

@Octave Lebel
Je ne peux qu’être d’accord avec vous, Mais pour étudier l’histoire, y compris celle des religions, il faut encore enlever les filtres et réécritures imposés par toutes les formes de pouvoir pour se justifier ou imposer une forme d’unité. Le Coran, c’est deux siècles de réécritures par les scribes au services des califes avec un virage à 90° lors du passage des Omeyyades aux Abbassides. L’Ancien Testament contient les réécritures provoquées par les rois d’Israël. Seule, l’authenticité des Evangiles est confirmée par les historiens malgré les tentatives de prise de contrôle par le pouvoir : Constantin, la commande au XVIIème siècle, le protestantisme, le gallicanisme ou le concordat... Le christianisme reste la seule religion permettant de rencontrer Dieu pour savoir. Ne me croyez pas, tentez l’expérience ! André Frossard, pourtant biberonné au marxisme disait à ce sujet : « J’ai rencontré Dieu comme on rencontre un platane. C’est un fait, point final ! »

@L’apostilleur
Ce qui fait le chrétien, c’est la présence vivante de Jésus et de l’Esprit-Saint. Le fait que beaucoup aient quitté l’Eglise fait que cet cette présence devient plus visible. Dieu n’a que faire de ceux qui ne veulent pas le rencontrer mais ne laissera jamais tomber ceux qui le prient. Même lorsqu’il accepte le martyr de quelques-uns, il sait par avance que ce sacrifice en conduira plusieurs vers la conversion. C’est ce qui s’est toujours passé dans l’histoire. Depuis 2000 ans les périodes de crise précèdent les périodes de renouveau. Actuellement, il ne faut pas trop compter sur l’orthodoxie russe car elle est beaucoup trop compromise avec Poutine et pas assez avec Jésus. La puissance de Dieu est dans son amour et pas dans ses armes. C’est déjà pour cette raison que Jésus a été condamné à mort et nous voyons bien ce que le christianisme est devenu grâce à cet amour de Dieu malgré le fait que l’homme préfère un Dieu puissant et pas un Dieu qui aime. Le seul Dieu que j’ai rencontré jusqu’à présent est un Dieu d’amour et personne n’a jamais rencontré un Dieu qui montre sa puissance. A la fin c’est tout de même Dieu qui gagne.

@Decouz
« Al-Ghaffar » le tout pardonnant, un des 99 noms d’Allah (n° 64). Il faut savoir que ce pardon n’est donné qu’à des musulmans et selon la discrétion d’Allah. Le Coran indique bien que les juifs et les chrétiens iront en enfer, c’est la preuve que ce pardon ne leur sera jamais donné. Déjà que lorsque l’on interroge un musulman, il ne sait pas s’il sera sauvé car Allah conduit qui il veut vers le paradis ou l’enfer.
Heureusement pour nous, la miséricorde du Dieu des chrétiens est absolue. Le salut ne dépend que de ce que nous sommes, quelle que soit notre religion. Il suffit d’accepter de se laisser aimer par Dieu mais n’oublions pas que l’amour de Dieu implique notre liberté et en conséquence notre responsabilité personnelle. C’est cette responsabilité que refusent les musulmans qui préfèrent un Dieu puissant qui fasse d’eux des esclaves. Ainsi, ils peuvent se pardonner leurs actes les plus vils car ils n’en sont pas responsables. Inch Allah !

@Opposition contrôlée
Le pardon n’a de sens que s’il est réciproque. Il faut pardonner et demander pardon et c’est impossible pour les musulmans et les juifs car cette notion n’est que chrétienne. Il ne faut pas oublier que pour l’islam, selon la tradition, les juifs doivent être exterminés et les Frères Musulmans que nous avons chez nous sont sur la même longueur d’onde que le Hamas. Il sont prêt à prolonger cette guerre chez nous. Pour l’instant, ils se tiennent calme car ils espèrent gagner légalement les élections avec Mélanchon.