« Macron n’aime pas la France », avec Onfray on est vraiment dans la degré zéro de l’analyse politique. C’est amusant de voir qu’il est devenu un chouchou de la droite réac avec un rond de serviette permanent au Figaro alors qu’il passait il y a encore 20 ans pour un gauchiste mangeur de curés, recyclant la philosophie épicurienne, prônant l’éducation populaire, s’insurgeant des inégalités. Ce compilateur prolifique qui pond plusieurs bouquins par an sur tous les sujets (qu’il maîtrise rarement) bénéficie aujourd’hui à droite de l’aura du grand sage.
Pour en venir au sujet de l’article, Macron qui entame son dernier mandat vient de commettre une énorme faute politique. Imposer une telle réforme à une population fatiguée par 3 années de Covid, au pouvoir d’achat rongé par l’inflation dans le contexte inquiétant de la guerre en Ukraine est bien peu perspicace. Pratiquer la verticalité du pouvoir, se mettre à dos tous les syndicats et les corps intermédiaires alors qu’il s’est fait élire en 2017 avec un discours prônant la concertation et le compromis en rupture avec les pratiques présidentielles de la Vème République est un non sens. De ce point de vue Macron ne fait pas mieux que ses prédécesseurs qui ont imposé les multiples réformes des retraites depuis bientôt 30 ans en mettant à chaque fois des millions de citoyens dans la rue.
@Gorg Vous n’êtes peut-être ni pro russe ni pro ukrainien ni pro américain mais vous reprenez à la virgule près le discours poutinien sur Maidan qui voit dans ce mouvement une simple manipulation des « occidentaux ». Que cela vous plaise ou non c’est un fait. Vous avez le droit d’évaluer une situation comme vous le voulez tout comme j’ai le droit de ne pas être d’accord avec vous. Cela ne fait pas de moi un « crétin » ni vous une perle d’intelligence. Maidan est issu d’un mouvement profond de la société ukrainienne qui a abouti à l’exil du président pro russe en place. Les démocraties ont regardé ce mouvement avec sympathie mais ne l’ont pas provoqué. En revanche, côté russe on y a vu le signe d’une provocation car pour Poutine tout ce qui se rapproche d’une idée européenne de la démocratie est perçu comme une attaque contre son régime. Les pays d’Europe centrale qui étaient contrôlés par l’URSS se sont détournés immédiatement de la Russie après 1990 pour aller vers l’UE et l’OTAN. L’Ukraine beaucoup plus russophone et dépendante de la Russie était lentement en train de prendre ce chemin avec Maidan mais notez qu’à l’époque son adhésion à l’UE restait très hypothétique, on parlait de plusieurs décennies tant le pays restait très loin des critères de l’UE qui n’est par ailleurs pas pressée de s’élargir. Quant à l’OTAN, il n’en était pas question. Poutine aura réussi l’exploit de brouiller les ukrainiens avec la Russie définitivement et d’accélérer leur intégration à un rythme que personne n’imaginait il y a seulement un an. Bel exploit ! Ce fiasco s’explique par la culture politique russe qui atteint à mon sens ses limites et augure de difficultés internes à venir.
@Lynwec Et puis surtout vérifier n’est pas dans votre culture.
Vous noterez par ailleurs que répondre pauvre cloche à quelqu’un qui vous traite de salopard et qualifie vos commentaires de déjections n’est pas la plus grande des violences. Comme d’habitude vous pérorez. Je n’ai jamais prétendu donner des leçons de savoir vivre et si je devais le faire j’éviterais de vous demander des conseils..
@Gorg Non, ce ne sont pas les faits, c’est votre interprétation qui est d’ailleurs celle du Kremlin et contrairement à ce que vous dites elle est très idéologique.