@moderatus Votre vision géopolitique est bien naïve. Les USA ont d’abord fait le deuil de leurs guerres post 11 septembre qui se sont révélées être un fiasco monumental. Ils ont décidé d’infléchir toute leur politique étrangère vers le Pacifique contre la Chine en particulier dans le cadre d’une lutte essentiellement économico-diplomatique. L’Europe n’était plus un sujet pour eux et ils n’attendaient d’elle qu’un soutien contre l’expansionnisme chinois, d’ailleurs l’OTAN n’avait plus rien à voir avec sa puissance au temps de l’URSS. La Russie n’était plus qu’une puissance régionale certes nucléaire et impérialiste sur ses marges mais en voie d’intégration économique dans l’Europe. Tout cela a volé en éclat avec l’invasion de l’Ukraine. Sa résistance à l’invasion a changé la donne. Pour les USA, s’opposer à Poutine c’est empêcher la formation d’un axe sino-russe qui ne peut que compliquer la tâche dans le Pacifique. C’est aussi s’opposer à la déstabilisation de l’Europe sa principale alliée. Il n’est pas du tout certain qu’une victoire des républicains aux prochaines élections change la donne à moins qu’ils versent dans un isolationnisme intégral ce qui est peu probable.
Cet article écrit par un fidèle soutien de Zemmour fait de Zelensky un fou qui nous emmènerait vers une troisième guerre mondiale voulue ou presque par les américains. Les russes sont à peine cités si ce n’est comme aimables soutiens aux populations du Donbass depuis 2014.
Nier à ce point la réalité des faits devient du grand art. L’auteur reçoit pour cet exploit les félicitations de Garev, le perroquet du Kremlin.
On est toujours dans le même narratif pro-russe. C’est la faute aux USA, les européens sont des imbéciles, l’Ukraine est manipulée, il aurait fallu laisser faire les russes.
Il vous est tout simplement impossible d’imaginer qu’un voisin de l’ex URSS ait envie d’échapper à l’emprise impérialiste russe. Cela a pourtant déjà été exprimé par les pays baltes, la Pologne, l’ex Tchécoslovaquie, la Roumanie, la Bulgarie et même la Hongrie dès les années 90.
Les voisins de la Russie savent beaucoup mieux que vous ce que signifie l’attitude de la Russie avec les « pays frères ».
Pour l’Europe le choix est soit d’avoir une puissance militaire agressive et hostile à ses portes qui peut décider de grignoter ses marges et mener de continuelles opérations de déstabilisation dans un contexte de tension permanente ou de s’opposer frontalement en aidant l’Ukraine afin d’affaiblir l’impérialisme russe en attendant des jours meilleurs.
Dans les deux cas les relations avec la Russie seront mauvaises pour longtemps mais sa capacité de nuisance sera réduite. Laisser la Russie faire ce qu’elle veut serait une catastrophe pour les ukrainiens mais aussi pour l’Europe.
@Lynwec Vous allez avoir du mal à faire pleurer les chaumières avec ces deux zozos qui en disent long sur vos valeurs politiques. Le premier est un ancien gendarme complètement azimuté qui n’a rien trouvé de mieux que de battre monnaie (le « franc libre ») qui l’a conduit en détention provisoire pour escroquerie après avoir arnaqué 4000 crétins pour un montant de 1.3 millions d’euros. Dans son combat contre le « satanisme de l’élite mondiale » il affirmait que les non vaccinés n’avaient plus le droit de vote... La seconde s’est fait remarquer par une pancarte antisémite lors d’une manifestation contre le passe sanitaire. Elle a pris 6 mois avec sursis. On a les martyres qu’on peut, les vôtres sont ridicules. En démocratie ces gens sont logiquement réprimés car la monnaie est un monopole d’Etat et l’antisémitisme puni par la loi.
@Rémi Mondine On connait la réponse à votre question. Si un journaliste exhibait un drapeau russe sur le plateau il serait mis à pied et probablement licencié pour faute lourde par son employeur et c’est tout. Rien à voir avec cette femme qui si elle n’était pas partie encourait huit ans de prison, était surveillée par le FSB et menacée ou intimidée en permanence par les services de l’Etat alors même que sa notoriété mondiale lui assurait une relative protection. C’est là toute la différence entre un Etat de droit et une dictature.