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Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

Tableau de bord

  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
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Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 11 mai 2007 10:57

    J’ai côtoyé la politique au Québec pendant plus de trente ans. Ce que j’ai appris est simple : le pouvoir est souvent paralysé par les conjonctures de toutes sortes. Que ce soit l’économie qui bloque des réformes en raisons d’absence d’argent neuf (nouvelles liquidités), que ce soit le social qui bloque (les intérêts particuliers plus forts que l’intérêt collectif paralysant des développements majeurs), que ce soit des facteurs externes qui interfèrent radicalement dans la gestion de l’État (au Québec, la libre circulation des échanges commerciaux qui compromet des secteurs sensibles comme la culture), le pouvoir politique n’a rarement les mains libres pour mener à termes les grandes réformes. Il y aura toujours quelque part un abandon de ces réformes tant les levées de boucliers et les montées aux barricades feront vaciller le pouvoir. Le pouvoir n’a jamais été le garant des promesses électorales.

    La réforme des moeurs électorales ou du mode de scrutin, par exemple, est une promesse qui se prend avant une élection et qui est rejetée froidement aux oubliettes après une élection. Quel gouvernement voudrait, une fois élu, changer la donne ?

    Si les grandes réformes ne sont pas réalisées la première année, à un rythme d’enfer, bon vent mauvais temps, elles sombreront dans les méandres de la contestation des uns, de l’appui des autres, et au milieu de la plus belle indifférence de la majorité.

    N’oublions pas ce beau mot de Gaulle : L’autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans l’éloignement." Le pouvoir éloigne de sa base le corps politique car il la fâcheuse manie d’oublier ses racines jusqu’à la veille d’une réélection.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 11 mai 2007 10:39

    Excellente petite tricherie. L’homme est un ’gaz parfait’. Il investit tout l’espace qui lui est offert (la preuve) et cela sans y être invité dans une nature tout à fait hostile. Bien évidemment, tu as piqué ma curiosité. Pour un dérivatif jubilatoire, c’est réussi. Pourquoi faudrait-il, qu’en temps d’élections, l’humour soit suspecte ou interdite ? Agora a raté une belle occasion, je crois. Une petite polissonnerie détend et égaie... Castigat ridendo mores.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 10 mai 2007 22:53

    Ce livre a connu au Québec un gros succès de librairie. Il a fait l’objet de plusieurs articles dans nos quotidiens puisqu’il s’inscrivait dans une réflexion difficile qu’ont dû s’imposer les Montréalais après le drame du College Dawson (Un jeune homme s’y est introduit pour tirer à balles perdues sur les étudiants et étudiantes) : « Dans ce roman, Kevin, le personnage principal, comme la plupart des vrais auteurs de massacre, notamment ceux de Columbine, prépare très soigneusement sa tuerie. Il a décidé qu’il allait abattre ses victimes dans le gymnase dont il fermerait les portes avec... une chaîne. Page 455 (mais aussi pages 452 et 453) : Kevin a glissé la chaîne autour des poignées intérieures de la double porte, a passé le cadenas dans les mailles de la chaîne, l’a verrouillé, voilà, simple comme bonjour... C’était la première fois qu’un tueur de campus - il y en a eu plus d’une douzaine au cours des 10 dernières années, la première fois, dans ce roman, qu’un tueur pensait à fermer les portes du lieu du massacre avec une chaîne  » (Pierre Foglia, La Presse, Fiction et réalité).

    Il est particulièrement triste de lire une critique lapidaire sans que l’auteur de celle-ci n’en ait lu une seule ligne.

    Excellente critique du livre.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 10 mai 2007 22:40

    Sur les présidentielles françaises qui viennent de se terminer, permettez-moi deux commentaires :

    a) j’ai évité d’intervenir étant un étranger de la France. Cela ne m’a empêché de suivre avec assiduité les débats et tendances qui ont accompagné cette campagne. Mon premier commentaire consiste à dire que la campagne a été démesurément longue. Et les législatives qui viennent à grands pas.

    b) Mon deuxième commentaire vise cette tendance à déconcentrer l’organisation politique en faveur des régions (ou départements). Cela se voit en Amérique. Cela se voit au Canada. Cela se voit au Québec. Organiser des débats dans les régions est salutaire. Ces débats, organisés par les partis politiques, ont un intérêt : rapprocher les candidats de la population non seulement par leur indice de popularité mais également par leur capacité de véhiculer des idées.

    Excellent article.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 10 mai 2007 22:32

    Voici un article de fraîcheur. Après la lourdeur des propos des derniers mois, il serait odieux que cet article reste sans l’ombre d’un commentaire. Il y a quelque chose en commun entre la polyvalente Bruxelles et ma ville d’adoption, Montréal : le pluralisme culturel. Nous avons également en commun de gérer un bilinguisme sans coup férir. Ma visite à Bruxelles n’a donné que d’excellents souvenirs. Je tenais à vous l’exprimer. Un commentaire vaut mieux qu’un silence d’indifférence.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)

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