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Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

Tableau de bord

  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 10 mai 2007 17:25

    @ fatmat

    La grandeur d’un pays est d’avoir la capacité de s’imposer une autocritique. Agoravox le démontre bien. Pour aimer, il faut connaître et approfondir. J’aime la France depuis plus de quarante ans. Sans coup férir. Elle m’a imposé beaucoup de déceptions. Elle m’a procuré beaucoup de joies. J’habite près des États-Unis. J’ai plus visité l’Europe que les États-Unis. j’ai visité plus souvent Paris et Caen que Washington. C’est un choix. Je l’assume.

    Le Canada et le Québec viennent d’élire deux gouvernements minoritaires. La population canadienne et québécoise a sévèrement tancé des gouvernements qui se sont montré arrogants, autocrates et peu portés sur l’écoute publique. Par manque de jugement et de discernement ? Peut-être.

    Cela n’est pas un obstacle pour apprécier la qualité de vivre dans les deux pays.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 10 mai 2007 16:47

    Pour la curiosité de la chose

    Comme le rapporte Marianne2007 : « Invités par Nicolas Voisin, les blogueurs citoyens apportent depuis hier soir leurs excuses sur Dailymotion pour les résultats du second tour de la présidentielle. « C’est pas la France ce résultat ! » se désole l’auteur de Nuesblog dans les locaux de France 24. « Les Français ont choisi l’homme du Kärcher et de la racaille », commente Christophe Grébert. Quant à Europeus, il livre une vision baroque de la soirée électorale dans un clip à l’ambiance sonore déroutante. Un groupe encore ouvert pour recevoir tous les grands pardons de la blogosphère anti-Sarkozy ».

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 10 mai 2007 15:04

    Les relations sans complexes (décomplexées) entre le milieu politique et celui des affaires ne doivent pas s’établir sans une élémentaire prudence d’éthique politique. Si un premier ministre s’était permis, au Canada ou au Québec, la même liberté, en acceptant des privilèges d’amis en affaires, le geste aurait pu être interprété sous l’angle d’un lobbying, lequel est encadré par une loi tant au fédéral qu’au provincial. Il ne faut jamais oublier qu’un premier ministre a le pouvoir d’interférer, par la fiscalité ou autrement, dans les affaires par des lois ou des législations déléguées (règlements) qui peuvent avoir des incidences directes sur la conduite des entreprises. A mon avis, au lendemain de sa victoire, monsieur Sarkozy a montré une grande imprudence et une absence momentanée de perspicacité en acceptant un cadeau aussi ostentatoire, cela même de la part d’un ami de longue date. Vous vous souvenez de cet incroyable Pierre Dac ? Il écrivait tout bonnement : « La véritable modestie consiste toujours à ne jamais se prendre pour moins ni plus que ce qu’on estime qu’on croit qu’on vaut ni pour plus ni moins que ce qu’on évalue qu’on vaut qu’on croit ».

    A propos de relations décomplexées, de politique décomplexée, puis-je vous recommander la lecture du blog d’un excellent blogueur qui s’est amusé à analyser cette expression : décomplexée.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 9 mai 2007 19:30

    La composition du cabinet ministériel du président de la République passera-t-elle par Londres ? Le Financial Time, dans un petit paragraphe, en révèle beaucoup :

    « Although he has yet to announce the appointment and Mr Sarkozy’s spokesman said no final decision had been made, the president-elect confided his plan to Tony Blair by telephone on Sunday night, according to British government sources. During the conversation with the British prime minister, who had called to congratulate the winner of Sunday’s presidential elections, Mr Sarkozy said : "Why don’t you say a few words to the next prime minister of France ?" At this point, Mr Sarkozy handed his mobile phone to Mr Fillon, who spoke with Mr Blair for a few minutes, according to the sources ».

    Au cours de sa conversation avec Tony Blair, le futur président de la République, monsieur Sarkozy, a invité ce dernier à discuter avec son premier ministre ... « Why don’t you say a few words to the next prime minister of France ? » Il a alors tendu le combiné à « monsieur François Fillon, the mastermind of his election victory and former education minister ».

    Il serait intéressant de connaître si des communications ont été échangées ou poursuivies depuis Malte avec Londres.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 9 mai 2007 12:19

    En complément d’information, un excellent dossier offert par l’Agence France-Presse, Berlin, Cyberpresse Montréal, Armées.com, Canada,Expansion.com

    La France

    En France, le porte-parole de Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand s’est félicité d’une « victoire claire », quand Jean-Louis Borloo, ministre de la cohésion sociale, la jugeait « belle parce que sans ambiguïté ». Le Premier ministre Dominique de Villepin y est allé de son mot se déclarant « réjoui ». Ancien chef du gouvernement et candidat au perchoir de l’Assemblée nationale, Alain Juppé a rappelé que l’obligation qui incombe désormais au nouveau Président est de « rassembler ». François Fillon, probable Premier ministre de Nicolas Sarkozy s’il était conforté dans les urnes lors des élections législatives à venir, a avancé que le futur gouvernement « incarnera l’ouverture » et devrait comprendre des centristes ainsi que des « hommes et femmes de gauche ».

    Un peu plus tôt, la première à réagir à la victoire de Nicolas Sarkozy fût sa rivale malheureuse. Aussitôt après l’annonce des résultats, comme c’est l’usage, Ségolène Royal a souhaité bonne chance au nouveau Président élu. Avant de déclarer à l’adresse de son camp : « quelque chose s’est levé qui ne s’arrêtera pas. J’assumerai la responsabilité qui m’incombe désormais ». Au parti socialiste pourtant, les couteaux n’auront pas été longs à s’aiguiser, Dominique Strauss-Kahn souhaitant tirer le premier les leçons de la défaite. L’ancien ministre de l’économie a estimé que « c’est au premier tour que le PS [avait] perdu », faute de s’être « renouvelé », et se déclarant « disponible » pour le faire. L’ancien Premier ministre Laurent Fabius jugeait lui aussi que « le drapeau de la gauche était à terre ». Mais il a souhaité pour le relever, pour sa part, « une gauche décomplexée qui assume ses valeurs ». Le premier secrétaire du PS, François Hollande a rappelé l’échéance des législatives à venir, déclarant que « la gauche doit être à la hauteur, se rassembler, s’ouvrir, s’élargir, se remettre en question ».

    Le président de l’UDF, François Bayrou a affirmé ne vouloir ménager « aucun effort pour faire naître les contre-pouvoir libres, indépendants et constructifs dont la France a besoin ». Au nom du FN, Marine Le Pen ironisait en saluant Nicolas Sarkozy « l’illusionniste » qui aurait réussi à « faire croire qu’il incarnait la rupture alors qu’il était sortant ». Marie-Goerges Buffet pour le parti communiste a dénoncé en la victoire de Nicolas Sarkozy « une véritable catastrophe politique », alors qu’olivier Besancenot, candidat de la LCR, a appelé à « la construction de résistances sociales et démocratiques ». Les partenaires sociaux se sont également fait entendre. Par la voix de sa présidente Laurence Parisot, le Medef a déclaré vouloir « contribuer avec responsabilité et enthousiasme » à la « réussite » du mandat du nouveau Président. La CFTC a félicité Nicolas Sarkozy pour son élection tout en le mettant en garde contre « la précipitation ». Force Ouvrière de son côté a souhaité avertir le Président élu des risques « d’un passage en force sur les dossiers sociaux ».

    Le Monde

    La presse internationale réagit aussi vivement à cette élection, avec moins d’enthousiasme diplomatique. Tandis que la presse anglo-saxonne vante les mérites d’un modèle libéral et la défaite de la gauche française, le journal londonien The Independent met en garde contre le bras de fer qui se prépare face aux partenaires sociaux. Comme lui, les journaux africains s’inquiètent. Pas seulement sur les nouvelles lois sur l’immigration, mais aussi parce que le personnage effraye. Le nouvel Horizon de Dakar titrait hier "un pyromane à l’Élysée". L’ensemble de la presse internationale analyse le caractère fort et parfois inquiétant de Nicolas Sarkozy. Tous attendent les élections législatives, pour voir la politique du nouveau chef d’État français enfin en marche.

    Le président George W. Bush, qui avait personnellement félicité M. Sarkozy dès dimanche soir, « espère constamment des relations étroites avec la France », a déclaré lundi son porte-parole Tony Snow. « Nous savons qu’il y aura des sujets de désaccord mais, d’un autre côté, il y a certainement de réelles chances de travailler ensemble sur un vaste éventail de questions », a-t-il dit.

    La chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays préside l’Union européenne (UE), a indiqué avoir téléphoné lundi matin à M. Sarkozy pour le féliciter après « sa formidable victoire ». « Nous nous sommes entretenus du fait que nous allons poursuivre la coopération franco-allemande, l’intensifier », a expliqué Mme Merkel.

    Dans sa première déclaration dimanche soir à l’issue du scrutin, le futur président français avait assuré ses partenaires de son engagement en faveur de la construction européenne.

    « J’ai toute confiance en Nicolas Sarkozy, dont je connais les convictions (...) pour exercer un rôle moteur dans la résolution de la question institutionnelle et la consolidation de l’Europe politique », a déclaré le président de la Commission européenne, le libéral José Barroso.

    L’avenir du traité constitutionnel européen a été évoqué lundi avec M. Sarkozy par le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker qui a fait savoir être convenu avec le futur président qu’un « déblocage de la situation » s’imposait.

    Le travailliste Tony Blair, premier ministre britannique sur le départ après dix ans au pouvoir, a déclaré voir en M. Sarkozy un « leader fort » dont l’élection représente une « fantastique opportunité » pour « forger un bon partenariat entre la Grande-Bretagne et la France ».

    Tout en félicitant le président élu, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a dit souhaiter que celui-ci change de discours à l’égard de la Turquie, candidate à l’adhésion à l’UE contre laquelle M. Sarkozy s’est clairement prononcé.

    Le chef de l’État irakien Jalal Talabani a félicité son « cher ami » Nicolas Sarkozy, pour avoir « conquis la confiance du peuple français », et exprimé l’espoir qu’il aidera « le peuple irakien dans sa lutte contre le terrorisme et pour la démocratie ».

    Le président palestinien Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas ont souhaité que M. Sarkozy oeuvre à une reprise de l’aide internationale directe au gouvernement d’union palestinien.

    De son côté, le premier ministre israélien Ehud Olmert a souhaité au président élu, « au nom du peuple d’Israël », de réussir dans son mandat. Dès dimanche, M. Olmert s’était déclaré « convaincu » que les relations entre Israël et la France allaient « se développer et se resserrer durant son mandat ».

    Le roi Abdallah II de Jordanie a exprimé « sa confiance dans le fait que la France, sous la présidence de M. Sarkozy, poursuivrait son rôle vital en faveur de la paix et de la stabilité dans le monde ».

    Le chef de l’État libanais Émile Lahoud, dont les relations étaient très tendues avec le président sortant Jacques Chirac, a exprimé sa « conviction » que le mandat de M. Sarkozy « témoignera du renouvellement et de l’intensification des relations bilatérales ».

    Le Hezbollah libanais a souhaité une politique française plus équilibrée et « moins alignée sur une partie au Liban », tandis que le président syrien Bachar al-Assad a souhaité le développement des relations franco-syriennes, en crise depuis l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri.

    Le président bulgare Guéorgui Parvanov a remercié M. Sarkozy pour son soutien « ferme et catégorique » aux infirmières bulgares « injustement condamnées » à mort en Libye, une affaire évoquée dimanche soir par le futur président dans un discours.

    Le message de félicitations du chef de l’État polonais Lech Kaczynski était accompagné d’une invitation de M. Sarkozy en Pologne, destinée à favoriser le « développement des relations franco-polonaises, en particulier sur le forum européen ».

    Quant à l’ancien président polonais et chef historique du syndicat Solidarité, Lech Walesa, il a dit espérer que les « racines est-européennes » de M. Sarkozy « feraient qu’il comprendrait mieux les besoins de cette partie de l’Europe ».

    Pour le président roumain Traian Basescu, l’action future de Nicolas Sarkozy servira « l’ambition d’une Europe forte et active, unie dans la richesse de sa propre diversité ».

    À Moscou, Konstantin Kossatchev, chef de la commission des Affaires étrangères de la chambre des députés, a estimé que l’élection de dimanche n’aurait pas d’effet négatif sur les relations franco-russes en dépit des critiques de Nicolas Sarkozy sur la politique du Kremlin en Tchétchénie. Le premier vice-président de la Douma Oleg Morozov (Russie Unie) estime qu’avec l’élection de Nicolas Sarkozy au poste de président de la république, la politique étrangère de la France sera plus pro-américaine et moins indépendante. Au cours d’un entretien avec des journalistes, Oleg Morozov a également souligné qu’il ne prévoyait pas de détérioration des relations russo-françaises, en raison notamment de l’extrême pragmatisme de Nicolas Sarkozy qui, selon M.Morozov, devrait s’efforcer de raisonnablement équilibrer la balance.

    En Asie, le président chinois Hu Jintao a dit vouloir poursuivre avec M. Sarkozy un partenariat stratégique franco-chinois, tandis que le premier ministre conservateur japonais Shinzo Abe a souhaité une « ère nouvelle » entre Tokyo et Paris.

    Le président afghan Hamid Karzai a souhaité que l’avènement de M. Sarkozy marque un renforcement des relations bilatérales. « La France est le meilleur ami de l’Afghanistan et a apporté des contributions importantes à la sécurité et à la reconstruction en Afghanistan depuis cinq ans », a dit M. Karzai.

    Les rebelles armés talibans, qui détiennent en Afghanistan un otage français, ont demandé au prochain gouvernement français de retirer ses troupes et se sont dits prêts à reporter de nouveau leur ultimatum si des négociations étaient engagées.

    Jörg Haider, dirigeant autrichien d’extrême droite, s’est félicité de l’élection de Nicolas Sarkozy, estimant que celui-ci s’inspirait de son « modèle ». « C’est une ironie de l’histoire que les Français élisent maintenant leur Jörg Haider et une satisfaction que le +Napoléon de poche+ Jacques Chirac appartienne désormais du passé », a-t-il déclaré.

    Le chef du gouvernement italien de centre-gauche, Romano Prodi, a assuré « aimer beaucoup le caractère » de M. Sarkozy avec lequel « il est possible de discuter d’une manière ouverte et claire ». « Et si l’Europe vient au centre (des préoccupations) de la France, alors le lien entre l’Italie et la France, qui a toujours été très bon, sera encore plus fort », a-t-il ajouté.

    Alan Garcia, président social-démocrate du Pérou et dirigeant de l’Internationale socialiste, a relevé que M. Sarkozy avait effectué un travail de fond autour des questions de sécurité, estimant que c’était « ce qui lui a permis d’arriver à la présidence ».

    Pierre R.

    Montréal (Québec)

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