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Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

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  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
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Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 23 avril 2007 13:13

    @ Shawford

    J’ai fait paraître une opinion rédigée dans un style qui m’est propre, si cela m’est encore permis sur Agoravox.

    Je ne me serais pas permis en contrepartie d’écrire ceci : « Ainsi, les allusions à des abus probablement sexuels dont il aurait été la victime, et qui auraient donc causés son besoin de revanche apparaissent-elles au jour, certes maladroitement comme des non-dits mais exprimés dans ces »plus« ou ces »pas assez" scandaleux.

    Rien ne permet de fonder l’acte de Cho Seung-Hui sur des abus probablement sexuels dont il aurait été la victime car cela n’a pas été démontré ni sans ses écrits, ni dans sa pièces de théâtre, ni dans les témoignages de ceux ou de celles qui l’ont côtoyé. Si je devais faire erreur, comme je l’ai déjà fait, je présenterai mes excuses au lecteur citoyen d’Agoravox.

    La rigueur en matière d’interprétation de l’histoire de l’art - reprochée à certains rédacteurs d’Agoravox - devrait aussi s’appliquer à l’interprétation du présent.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 23 avril 2007 10:47

    A l’auteur, permettez-moi ce complément d’information :

    Sur la référence au drame de Columbine, voici comment le DenverPost rapporte l’information, en citant Cho Seung-Hui lui-même : «  I didn’t have to do it. I could have left. I could have fled," he says. "But now I am no longer running. If not for me, for my children and my brothers and sisters that you (expletive). I did it for them." He also refers to "martyrs like Eric and Dylan" - a reference to the teenage killers in the Columbine High massacre ».

    Sur les abus sexuels dont Cho Seung-Hui aurait été victime, voici comment le Bostan Heral rapporte l’information : « Cho, an English major, produced such disturbing creative writing that a professor referred him to counseling. MacFarlane, a former playwriting classmate of Cho’s, now an employee of AOL, wrote on a news blog thatWhen we read Cho’s plays, it was like something out of a nightmare.” One play, titled “Richard McBeef,” depicts an angry adolescent who believes his stepfather murdered his biological father. It is laced with references to sexual abuse. In it, a chain saw-wielding mom has a temper that flairs on a whim ».

    Cho Seung-Hui a écrit une pièce de théâtre : « Richard McBeef » dans laquelle un adolescent psychotique croit que son beau-père a assassiné son père biologique. Dans cette pièce, Cho Seung-Hui établit des références à des abus sexuels. En a-t-il été victime personnellement ? MacFarlane auquel l’article du Boston Hérald fait mention décrit en ces termes « Richard McBeef » : « lorsque nous avons lu cette pièce, c’était comme un vrai cauchemar ». 

    Jonathan Littell, Prix Goncourt et Grand Prix de l’Académie française 2006, propose, au quotidien Le Monde, cette analyse des deux pièces de théâtre écrites par Cho Seung-Hui : « La directrice du département d’anglais de l’université, à la lecture de ses pièces, en fut tellement bouleversée qu’elle les signala à ses supérieurs et à la police, qui répondirent, à son désespoir, qu’ils "ne pouvaient rien faire". Or Cho Seung-hui, avec ses moyens insignifiants, malhabiles, disait beaucoup en ces quelques pages : la terreur abjecte de l’adolescent aux contours flous, terreur qui assaille le corps de toute part, qui revient comme merde, vieillesse, obésité, et hantise de la sodomie, qui est figurée sous la forme de la bouffe qui étouffe (enfoncée dans la bouche du beau-père haï, une barre de céréales à la banane, belle métonymie), de l’interdit opposé au jeu (trois fugueurs, mineurs, se retrouvent dans un casino d’où ils seront expulsés après avoir gagné), d’une mère passive et violée, de l’angoisse de l’inceste (clairement présenté ici comme le fantasme ravageur de l’adolescent, qui cherche par tous les moyens à provoquer le geste meurtrier qui le tuera). »

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 23 avril 2007 10:19

    Analyse fine sur un sujet complexe.

    Première remarque : l’auteur a délaissé le sensationnalisme pour proposer des observations justes.

    Deuxième remarque : le lien de cause à effet entre les événements de Virginie et le contrôle des armes est abordé rapidement avec des questions à-propos, évitant une diabolisation de l’Amérique.

    Voilà donc en conclusion une analyse qui évite le spectacle et qui va droit au but.

    Quelle tristesse de lire des actualités de type spectacle : « Plusieurs milliers de visiteurs se sont bousculés samedi dans les allées des dizaines de salons et foires aux armes à feu organisés aux États-Unis. Les affaires continuent malgré la tragédie de Virginia Tech. "Les affaires sont deux fois meilleures aujourd’hui, à cause de la tragédie de Virginia Tech", confie Mike Detty, un armurier. "S’il y a une fusillade ou quoi que ce soit qui implique des armes, les prix flambent car la demande monte en flèche", explique-t-il ».

    Merci.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 21 avril 2007 12:27

    Slashbin

    Je ne peux laisser sous silence ce commentaire : Bref, je ne demande qu’une gestion de bon père de famille, et si vous me demandez si je suis favorable à l’enregistrement des armes de poings, ma réponse est oui, mais les interdire totalement ne résoudra pas le problème comme le prouve le cas anglais.

    Nulle part vous n’avez démontré les effets positifs d’un contrôle partiel des armes, ou les effets pervers d’un contrôle complet des armes. Rien n’est binaire, monsieur. Il faut avoir le courage de démontrer rigoureusement des affirmations aussi graves. Il faut effectivement réagir en bon père de famille.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 21 avril 2007 01:51

    Carlo

    Amicalement est-ce que vous ne croyez pas qu’une réponse ponctuelle de votre part aux multiples demandes, il y a trois semaines, ou il y a une semaine, n’aurait pas apaisé et reassuré les intervenants qui soutiennent Agoravox ? Voyez-en l’effet aujourd’hui.

    Sans rancune.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)

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