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Taverne

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Simple citoyen, je ne n'adhère à aucun parti. 
Je suis juriste et, par passion : poète, philosophe et auteur de textes de chansons.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 26/08/2010
  • Modérateur depuis le 28/10/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Taverne Taverne 11 octobre 2022 16:56

    @Clark Kent

    Chuck Berry a « co-inventé » (et non inventé) le rock’n’roll avec :

    Rosetta Tharpe, 
    Hank Williams (dont le « Move it on over » a inspiré Bill Haley),
    Roy Brown et son « Good rockin’ tonight » dès 1947
    et même  allez !  Glenn Miller d’une certaine manière. 
    Puis sont venus Jackie Wilson et Roy Orbison et, synthèse des deux : Elvis, co inventeur également.



  • Taverne Taverne 11 octobre 2022 15:18

    @Clark Kent

    Cette citation de Paul Valery renvoie à l’idée de servitude volontaire développée par Etienne de la Boétie : comment se fait-il que les hommes soient à ce point obéissants qu’ils acceptent d’aller se faire tuer pour rien à la guerre ? Voilà un bien grand mystère.



  • Taverne Taverne 11 octobre 2022 14:54

    Je résumerai par cette trilogie : 

    Il faut un esprit de méthode (le bon sens), un esprit de profondeur (la conscience) et un esprit en lien physique avec le Vivant (la pensée).



  • Taverne Taverne 11 octobre 2022 14:46

    « L’homme est un animal social » est une citation attribuée à Aristote.

    J’en retiens surtout l’idée suivante : l’homme est resté un animal (confirmé plus tard par « l’homme est un loup pour l’homme »).

    Mais seul l’homme est bête car il est le seul à se faire la guerre (et, au sein de l’espèce : c’est plus l’homme que la femme).

    La bêtise, à vrai dire, est le propre de l’homme et l’on peut dire qu’il ne se prive pas d’en faire le plus large usage. 

    L’homme est censé être sensé dit Descartes en résumé : le bon sens est bien partagé mais nous en faisons mauvais usage. Le bon sens ne serait ainsi qu’un outil, en quelque sorte. Alors Descartes s’interroge sur ce qu’il y a de plus essentiel que ce simple outil : il y a la conscience.

    Le propre de la conscience est de douter. Elle peut douter au point de douter de sa propre existence (expérience du cogito). Dès lors, sachant cela, des esprits pervers s’emploient à convaincre des individus ou des peuples qu’ils n’existent pas après s’être eux-mêmes convaincus de l’inexistence de ces autres sur le plan humain (« ce sont des barbares, des nazies, des terroristes » : le vocabulaire varie selon les époques).

    Après le bon sens et la conscience, de quoi serait-il question ? Ah oui, la pensée. Ici, d’autres philosophes (Montaigne, Spinoza) ont bien expliqué que notre pensée est formée par les informations physiques que nous recevons. L’origine du bien et du mal même en découle : est bien ce qui nous réjouit, mal ce qui nous répulse. Puis, inversion chrétienne : est mal ce qui nous réjouit. Mais le lien avec les sensations primaires demeure dans la définition du bien et du mal.

    Cette pensée, ainsi forgée par les informations physiques du corps, doit être réexaminée à l’aune de la conscience et du bon sens cartésien.

    L’insensé est celui qui ne met pas en oeuvre ces trois dons de la nature : la pensée, la conscience et le bon sens.



  • Taverne Taverne 11 octobre 2022 14:07

    Merci pour cet article n’est point bête du tout.

    « Qu’est-ce que la guerre ? » est la question à se poser avant celle de l’art de la guerre. Vous y répondez par la citation de Von Clauzewitz : « La guerre est la continuation de la politique, par d’autres moyens ». 

    Peut-on prolonger la définition donnée ?

    Je dirai que oui. Von Clauzewitz parle de politique. Il évoque donc, sans le nommer, l’Etat et son gouvernement.

    D’où : qu’est-ce que l’Etat ?

    L’Etat repose sur trois éléments : le territoire, la population, le gouvernement. Les enjeux sont de ces trois ordres mais souvent brouillés parce que l’art de la guerre est celui de la manipulation. Donc, un état peut claironner un objectif et en poursuivre un autre tout différent. Par exemple, un état capitaliste se targuera de défendre des valeurs universelles et luttera pour ses intérêts économiques. 

    Je ne résoudrai pas l’équation ; je donne seulement ces pistes. Chacun tentera de la résoudre de son point de vue car en démocratie on ne doit pas penser pour l’autre ni à la place de l’autre. 

    « par d’autres moyens »

    Ce second terme de la définition de la guerre ne traite plus du pourquoi mais du comment. La réponse qu’on tentera d’y donnera viendra qualifier la guerre de « noble » ou de « sale ». Cette question est encore plus vaste que la première et on peut vite trébucher à cause de nos préjugés, la morale nous dictant souvent que l’ennemi fait une guerre sale et l’allié une guerre noble.

    Je me dis : Soyons toujours du côté de celui qui est attaqué mais ne soyons ni borné ni aveugle.

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