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Taverne

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Simple citoyen, je ne n'adhère à aucun parti. 
Je suis juriste et, par passion : poète, philosophe et auteur de textes de chansons.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 26/08/2010
  • Modérateur depuis le 28/10/2010
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Derniers commentaires



  • Taverne Taverne 7 octobre 2021 13:19

    @alinea

    « Il ne sert à rien de demander ça à un chef  ! »

    Vous avez raison et c’est plutôt un chef d’orchestre qu’il nous faudrait, ainsi qu’une démocratie saine, c’est-à-dire une démocratie qui puisse trouver d’autres voies d’expression que le complotisme et le dénigrement car c’est faute d’avoir voix au chapitre et à cause des défauts nombreux de la démocratie que les citoyens s’abêtissent par ces chemins-là.

    Et que fait l’autre ? Il renforce la démocratie ? Non, il crée une commission de lutte contre l’expression...Il n’a rien compris. D’ailleurs un professeur vient d’en démissionner à cause de son passé sulfureux. Cela ne commence pas bien.



  • Taverne Taverne 7 octobre 2021 12:15

    « L’homme est né libre, et partout il est dans les fers. Tel se croit le maître des autres, qui ne laisse pas d’être plus esclave qu’eux. » (Rousseau, premières ligne du Contrat social)

    Les fers, je pense, ce sont le joug et le licol. Le joug c’est le pouvoir qui pèse sur nous avec ses règles et injonctions, le licol c’est la société de consommation qui nous tient par le cou toujours.

    Nous sommes aujourd’hui sans boussole sûre. Certains désespérés suivent le joueur de flûte au ton dogmatique qui les berce de chimères et qui a pris la précaution de briser sa boussole pour qu’elle n’indique plus qu’une unique direction (chacun y verra, selon son goût et ses affinités, telle ou telle personnalité de la politique…).

    Ils le suivent par besoin de vérité consolante fût-ce au prix de la vérité humaine et de la vérité de la nature. Certains joueurs de pipeau activent la peur (du virus ou de l’étranger) pour parvenir à leurs fins. Les insensés qui se jettent dans leur sillage tomberont de haut et on espère pour eux que ce sera sur le cul et pas sur la tête, car les fous sont légion en cette époque troublée. On en trouve même chez les docteurs et les scientifiques, pour ceux d’entre eux qui veulent chasser toute inquiétude en hygiénisant la société : vaccin (doses à gogo !), masque, confinement, le tout à la fois parfois !

    Les êtres sensés ne chassent pas l’inquiétude car ils savent qu’elle est partie prenante de la liberté condition sine qua non dont elle ne peut se séparer jamais. C’est là notre lot et il faut le prendre comme il est car nous sommes que ce que nous sommes...

    L’inquiétude sauve, l’insouciance vous conduit droit au danger.

    On voit de des mieux-disants médiatiques qui parlent fort, encore que mieux-disant soit un terme impropre car ils ne proposent pas mieux : ils crient plus fort seulement. Si c’est « faute de mieux » que l’on suit une chimère alors mieux vaut faire une pause et un pas de côté pour penser par soi-même avant de s’engager à la légère.

    Ce qui effraie l’imagination ne doit pas effrayer la raison car c’est de la raison dont dépend notre salut et nous en aurons besoin pour vivre et pour sortir des épreuves.

    Je cite de nouveau Rousseau pour finir :

    « Je me dis enfin ; me laisserai-je éternellement ballotter par les sophismes des mieux disants, dont je ne suis pas même sûr que les opinions qu’ils prêchent et qu’ils ont tant d’ardeur à faire adopter aux autres soient bien les leurs à eux-mêmes ? Leurs passions, qui gouvernent leur doctrine, leur intérêt de faire croire ceci ou cela, rendent impossible à pénétrer ce qu’ils croient eux-mêmes. Peut-on chercher de la bonne foi dans des chefs de parti ? Leur philosophie est pour les autres ; il m’en faudrait une pour moi. Cherchons-la de toutes mes forces tandis qu’il est temps encore, afin d’avoir une règle fixe de conduite pour le reste de mes jours. » (« Rêveries d’un promeneur solitaire » de Rousseau, troisième promenade) 



  • Taverne Taverne 7 octobre 2021 11:27

    @Mélusine ou la Robe de Saphir.

    C’est au pied du mur qu’on voit le maçon. Ce proverbe est d’une sagesse éprouvée.



  • Taverne Taverne 7 octobre 2021 10:59

    Pardon pour les quelques erreurs comme « se limite à une liste limitée ». J’ai beau me relire je tape toujours comme un manche et ce défaut ne disparaît pas. Retenez donc la substantifique moelle et passez s’il-vous-plaît sur mes maladresses humaines.



  • Taverne Taverne 7 octobre 2021 10:56

    L’absence d’espoir conduit les égarés et les inquiets à se bercer d’illusions. Mais le propre des illusions est de vous bercer avant de nous laisser choir finalement et cela se fait toujours dans la douleur. C’est la pire des voies. Alors quelle est la meilleure voie, me direz-vous ? La voie de l’inquiétude utile...

    Il faut vivre avec l’inquiétude, comme avec le virus…

    L’inquiétude est la règle, la quiétude est l’exception. Quant à la quiétude, elle est réservée aux moments rares et se limite à une liste limitée de choses bien déterminées (par exemple : vous avez la certitude d’avoir un toit, un revenu régulier, des soins, des loisirs…). La quiétude n’est pas le lot commun ni le lot du quotidien. Tout le monde n’est pas Matthieu Ricard, mais tout le monde peut boire un Ricard et profiter d’un moment de quiétude.

    Comme pour le cholestérol, il y a la « bonne » et la « mauvaise » inquiétude.

    La bonne inquiétude est la conscience d’alerte dont la fonction vitale vous maintient sain et sauf (plus ou moins évidemment). Il faut être sain (à savoir : être créatif et non destructif) et il faut être sauf (hors emprise de quelque tribun, gourou, média ou réseau social). La liberté ne pourra jamais se défaire d’une certaine inquiétude.

    La mauvaise inquiétude est celle qui ne vous est pas nécessaire et qui est soit infondée soit exagérée. Actuellement, il y a lieu d’être objectivement inquiet du devenir de notre pays. Mais un chose est sûre, ce ne sont pas des illusions qui nous sauveront...

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