Cinq minutes avant la catastrophe, n’importe quel scientifique japonais aurait bien sûr affirmé que les installations étaient sûr à cent pour cent !
Ma foi, l’agressivité des écologistes est bien timide. Je suppose que
c’est une plaisanterie ? Que peut elle faire contre la pensée dominante
et les cars de C.R.S. En fait, les écologistes ont toujours été adepte
de l’action non-violente, même si parfois, pour faire entendre leur
voix, il a bien fallu qu’ils escaladent les barrières.
Pour contrer
une pensée dérangeante
- On peut pratiquer l’ostracisme, ne pas en
parler.
C’est ce qu’on fait les médias et les politiques pendant de
longues années.
-On peut la caricaturer, lui opposer une pensée
raisonnable, progressiste, qui serait la seule voix possible du
progrès.( quelques grandes voix scientifiques ou paraissant tel, genre
Claude Allègre, font toujours bien dans le décor).
-On peut s’en
moquer, la présenter comme un non-sens, un truc de demeurés, une secte
plus ou moins sympathique, folklorique, un clan de gardiens de moutons
loufoques perdus dans les Cévennes ( métier que je respecte d’ailleurs),
mais dont les agissements sectaires peuvent s’avérer dangereuse.
-On
peut la pourfendre en utilisant une avalanche de chiffres, des statistiques, tout un
tas de données pseudo-scientifiques propres à endormir le badaud.
-On
peut faire semblant de s’offusquer, faire semblant de vouloir la
convaincre de revenir dans le droit chemin. Attitude paternaliste
destinée en fait encore une fois au public.
C’est a peu les méthodes qu’on a employer vis à vis des anti-colonialistes, des féministes, ect...
Néanmoins
la pensée fait son chemin. L’écologie est sortie du bois où l’on tentait de la contenir. Sur la défensive, la pensée dominante devient de plus en plus agressive.
Le dernier truc infâme, c’est de dire que les
écologistes sautent sur l’occasion pour faire leur pelote.
C’est oublier que ce n’est pas une affaire de boutiquiers, mais de militants convaincus. Mais le politique projette son âme dans celui qu’il veut combattre.
Qui peut
être dupe ? Les ficelles sont trop grosses. S’il faut parler
d’opportunisme, c’est bien de la part plutôt du gouvernement, qui
profite de l’occasion pour déclarer que la filière française, soit
disant plus sûre, devrait y trouver son compte.
Monsieur Lemitre, au
moins avouez vous que votre jugement est lié à vos intérêts. Vous dites
en quelque sorte que vous avez la pensée de votre portefeuille, si je vous ai bien lu.
Les choses sont donc claires.
Quand à votre titre, je le trouve de bien mauvais gout.
L’essentiel en effet est de penser aux enfants.
Et de les sortir de ce bain nauséeux.
Penser à leur avenir. Ne pas leur léguer un monde mort
C’est une pensée directrice qui devrait nous éviter bien des erreurs.
Nous nous trouvons là dans la sphère du religieux. Un de ces inquisiteurs menaçant du bucher ceux qui refusaient d’admettre que la terre était plate, comme la pensée de l’époque l’exigeait.
Si j’entends bien, il faudrait vivre dans les arbres et manger des racines pour avoir droit le dire son avis sur les types qui attaquent les forêts à la tronçonneuse !
Bien sûr, une révolution de ce type ne pourrait s’accompagner que d’une remise en cause totale de notre système de vie et de production. Halte à l’obsolescence programmée des machines. Développement d solaire...Arrêt de ce gaspillage invraisemblable au niveau de l’éclairage. Relocalisation de l’emploi... Finalement, ce serait plus exaltant que frustrant.
Un obèse a du mal à supporter le jugement du médecin, la remise en cause de sa façon de vivre, mais au bout du compte il finit par reconnaitre qu’il a gagné au change.
« Ca devait arriver ! Depuis le temps qu’on faisait le con, ça nous pendait au bout du nez ! »
Ce soir, le commissaire européen à l’énergie, Günther Oettinger, en siège à Bruxelles a parlé d’apocalypse, à propos des événements au Japon.
Le pays du soleil levant tourne de l’œil.
Apocalypse, dit d’un ton martial, et dans la langue de Goethe, c’est pire que tout ! Ca vous fait frissonner l’échine de haut en bas !
J’ose pas dire « ça vous irradie !.. »
Les centrales nucléaires explosent les unes après les autres, comme dans un ces mauvais films américains de série B.
Et l’on attend toujours le super héros. Mais le pauvre Stallone est aussi désemparé que les autres. Il n’y a même de méchants saboteurs à qui envoyer des uppercuts, avant d’escalader le mur de la centrale, et de jeter une brouette de ciment prompt pour colmater la brèche.
L’apocalypse ! Révisez vos prières ! Interrogation écrite du bon dieu qui va bientôt arriver au volant de sa navette. Nous voici rendus au dernier chapitre de la bible.
Pour ma part je préfère le cantique des cantiques, cette page d’amour incandescente, magique, d’union charnelle et spirituelle, si belle qu’on voudrait s’allonger et l’écouter indéfiniment, avec l’être aimé à ses cotés, dérivant vers la voie lactée.
Ou alors sur une pelouse bien verte, avec des papillons tournant autour de nos peaux moites, et des abeilles s’enivrant de nos nectars.
Dieu que la vie est belle sans centrale atomique, juste avec la fusée de nos corps !
Il parait qu’il y a quelques américains assez cons pour se féliciter de ce qui arrivent aux japs. « Ils n’avaient pas qu’à bombarder Pearl Harbour. Bien fait pour eux ! »
Au rayon de la haine et de la bêtise, pas de problème, l’homme est toujours en pleine forme !
Si au moins, l’ange qui va sonner de la trompette jouait aussi bien que Miles Davis.
Mais rien n’est moins sûr.
Tout compte on voudrait bien continuer encore un moment.
On espère que ça ne sera pas trop grave. Qu’une rustine ou deux feront l’affaire !
Peut-être après tout parvient-on à vivre avec un masque à gaz.
Le plus difficile, alors, ça doit être de se laver les dents.
…………………..
Albert Camus serait bien peiné de voir sa parole récupéré de si piètre façon !
Quand à Pascal, le pauvre. Il serait bien surpris de se trouver dans cette galère qui prend l’eau.
Il y a des gens qui feraient mieux de lire des romans policiers, ou de la bande dessinée, plutôt que de s’attaquer aux grands auteurs.
Ce n’est pas la peine de vouloir mettre des chaussures pointure 45, quand on chausse un petit 38.
A vrai dire je ne comprend pas trop le sens de cet article. Qu’est ce que c’est que cette posture romantique où nous regarderions les courageux japonais expirer héroïquement sur leur rocher ?
De pareils propos étaient tenus lors de la grande boucherie de 14, pour faire taire les opposants. Il s’agissait d’exalter les héros, surtout pas de critiquer le système qui les envoyait à la mort.
Il faudrait donc une union sacrée !
Surtout pas demander des comptes, tirer des enseignements, remettre surtout en cause le lobby. Que je sache, ce n’est pas d’aujourd’hui que les écologistes déplorent et s’opposent au nucléaire.
"Ces écologistes usent des mêmes méthodes démagogiques que ces
charognards partisans de la peine de mort sautant sur les crimes
abominables perpétrés pour faire des sondages qui exigent aussitôt son
rétablissement par référendum immédiat, surtout quand la victime est un
enfant."
S’agit-il là du billet d’un humoriste ?
Inutile de chercher à polémiquer à un tel niveau de bêtise.
Je voudrais en rire. Mais cela me navre.
Heureusement les réactions d’intelligence des internautes me réchauffent le cœur.
Arrêter ! Vous allez réussir à me culpabiliser et me convaincre que mon vélo ne fonctionnerait pas sans l’énergie atomique.
Quand à nos fameux mégalithes, en Bretagne, soi-disant pleins de radium ( comme quoi, hein, les centrales sont donc naturelles...), les femmes en mal d’enfants venaient autrefois s’y frotter le ventre.
Il n’est pas sûr que les centrales bénéficient d’une même conception du sacré.
Il faudrait demander leur avis aux japonaises.
Ma foi, je me souviens d’avoir participé à pas mal de manifestations antinucléaires dans les années 70. Je me souviens de la méga manifestation contre le super phénix de Malville en 77 : Cent mille manifestants, un mort, des blessés....
.Je ne support e pas trop de me retrouver dans le même sac que tous ces décideurs.
Cela ressemble un peu à cette logique économique où l’on veut nous faire payer la note, quand c’est la déconfiture. D’un seul coup, nous voilà tous redevenus citoyens, tenus de se tenir main dans la main, puisque tout cela fut le fruit d’une décision collective. Belle manipulation.
A vrai dire, on ne me fera pas peur avec une bougie et un cheval de trait.
Quand à l’ordinateur, pas de problème non plus. Je veux bien le rendre, de même que le portable, si on me permet de vivre un peu mieux, sans avoir à me prendre la tête avec ce qui se passe de l’autre coté de la planète.
Le cheval et la bougie. Bonne idée pour mettre sur un futur drapeau. Gandhi avait utilisé le rouet pour enrayer la machine totalitaire Britannique.
Bien sûr, il était considéré comme un illuminé, un pauvre fou.
Il arrive pourtant que la bonne machine du progrès fasse des tête à queue, et que ce l’on considérait comme ringard, se retrouve en tête de proue
Ces symboles du passé me sont en fait bien plus sympathique que ces cranes d’œufs qui pontifient, et manipulent.
Ceci est un billet de réaction à Imhotep, pas à l’auteur de l’article, que j’apprécie
Vous maniez t les sophismes et les
contre-vérités à la pelle.
S’agit-’il là d’un billet humoristique ?
L’idéologie atomique est du même tenant que
son alter égo économique.
Même quand survient la pire catastrophe ,
elle continue à émettre ses contre vérités.
Oser comparer les accidents
automobiles et les morts dus à l’exploitation du charbon aux risques
insensés liés aux centrales relèvent non pas de la supercherie, mais de
la bouffonnerie.
Arrive un moment où l’on est désarmé devant tant de
bêtise, et la pugnacité indécrotable de tant de docteurs Folamour...
Les
morts liés à Tchernobyl ne seront jamais comptabilisés. La morbidité
est cachée, les cancers mettent un certain temps à apparaitre. Du reste,
et c’est le plus grave, les conséquences sont globales, affectent tous
les pays, et pas seulement un bassin minier. Le vivant est menacé, les
aberrations génétiques apparaissent, des territoires immenses deviennent
interdits.
L’homme n’avait pas le droit de mettre cette épée de Damoclès au-dessus du vivant.
En
voulant jouer aux apprentis sorciers, et en se mettant à l’égal des
dieux, il est à craindre que le commissaire européen allemand à
l’énergie n’est pas malheureusement raison quand il a parlé
d’apocalypse.
Nous n’avons qu’une terre. Sa vie n’est pas menacée par
ceux qui se télescopent en voiture le week-end ! . On ne peut pas se
permettre par contre une catastrophe nucléaire tous les vingt ans.
Dans
son idéologie, la centrale nucléaire est une perversion, à peu près de
même acabit que la bombe du même nom. D’un seul coup elle conditionne
la survie de l’homme à sa compétence à maitriser une technique. L’idée
est déjà insupportable. Les faits sont accablants.
Le discours "Vous
voulez vous éclairer à la bougie !" ne tient pas. On n’utilise pas un
lance flamme pour allumer sa cigarette. Il fallait et il faut encore
privilégier les solutions alternatives. Mais évidemment ça coince. Un
état jacobin veut tout maitriser, et surtout garder en main le robinet à
finances et à intérêt. Rien d’étonnant au fond, d’entendre ce discours
réactionnaire, typique du centralisme hexagonal.
On voit là un fait d’histoire, plutôt qu’une réflexion, les valets reprenant les chaussures de leur maitre.
Mais
j’ai bien peur qu’on soit dans une impasse ; Les conséquences de cette
catastrophe semblent incommensurables : pollution des continent,
déplacement des populations, accroissement vertigineux du prix des
matières premières, de la nourriture....
Le démantèlement du parc
sera une autre histoire. La frilosité pour fermer les vieilles centrales
semblent lié au cout exorbitant, et à des technique non maitrisés. Pour
mémoire, la centrale de Brennilis, en Bretagne, qui avait été
construite de façon expérimentale, n’est toujours pas démantelée. Le
processus a été maintes fois arrêté au vu des difficultés.
Bon, j’arrête. Inutile de chercher à convaincre les gens raisonnables.
Pour les autres, il n’y a rien à faire. Si ce ’n’est que de s’en garder.
Capitalistes et pornographes se contrefoutent bien de la morale.
Mieux, leur jouissance s’élabore dans la transgression, et dans la recherche de la domination.
Bravo pour cette mise au point !
Le 11 Septembre sera bientôt juste comparé à un petit accident de l’histoire à coté de ce séisme sans précédent.
A
l’heure présente, on s’attache juste au présent, tétanisés. Les
euphémismes font florès pour tenter de masquer la réalité des choses.
On
parle de « fissure » pour une faille de huit mètres sur la paroi
d’enceinte.
Maintenant le tsunami dérive dans le ciel, au gré des vents, au petit malheur la chance.
A
peine un de ces réprésentants du lobby nucléaire est-il monté au front,
tachant de rassurer la population, assurant qu’on maitrise les choses,
qu’une information catastrophique le fait déglutir et s’éponger le
front.
D’accord, ça ne sert à rien de dire « on vous l’avait dit », on
est bien tous dans la même galère. La globalisation ne sera pas
seulement économique.
Le malheur sera lui aussi global.
Il n’y a
plus de nouveau monde, d’iles où se cacher, de continent vierge où l’on
pourra recommencer notre exploitation des ressources, en se moquant des
conséquences.
A force de repousser sans cesse la frontière, on a fait le tour du monde.
Tout
de même éreintant d’entendre hier soir Allègre, face à Cohn-Bendit,
certifier que le France maitrise à fond le problème, que l’on a rien à
craindre, contrairement aux pays voisins, car la France ne serait pas sur
une zone sismique. ( pour information, le Morbihan, où j’habite, et qui n’était absolument noté comme une zone à risque potentiel, a connu un tremblement de terre de magnitude 5,4 en 1982 !)
Incroyable d’entendre de pareilles âneries, non
démenties par Cohn-Bendit, qui ne doit pas connaitre son sujet à fond,
car le bassin rhodanien est une zone reconnue à risque, bien que
sous-évaluée.
Sur France 5, Yves Calvi à invité une brochette
d’atomistes convaincus. Un seul écologiste pour tenter de modérer
l’’idéologie toujours dominante, à peine déstabilisé. L’un d’’eux défend
le nucléaire en comparant le nombre de morts dus à la silicose,
oubliant que le nombre d’irradiés et de victimes ne peut être
comptabilisés, les pathologies étant souterraines, et devenant morbides
sur plusieurs années. Du reste, au- delà de l’homme, c’est tout le monde
vivant qui sera affecté ( aberrations génétique, surfaces impropres à
tout mode de vie.....)
Il y a vingt cinq ans, le ministres se
relayaient pour nous persuader que la france serait épargnée par le
nuage radio actif, et qu’on pouvait bouffer les salades, et boire du
lait sans risque. Fatal aveuglement, ou intérêts économiques bien
compris ?
Les Japonais pensaient qu’aucune lame ne dépasserait les
huit mètres. Ce sont les même lois de la probalité qui poussent parfois
un type à appuyer un pistolet sur sa temple, à ce fameux jeu de la
roulette russe (une seule balle dans une barillet de huit loges)
Cette
culture qui s’en remet à la statistique et aux risques niés, car
rentrant dans des probalités infimes, est maintenant à l’agonie.
Enfin, on pourrait le croire, comme on a cru que le krach économique déboucherait sur un nouveau monde.
Les prédateurs sont toujours aux commandes, encore un peu plus goinfres, toujours plus obèses.
Ah oui, c’est vrai, l’économie.
Des robots continuent d’émettre des ordres de vente et d’achat, sur des temps plus courts que le battement d’aile d’un papillon.
Ils peuvent très bien continuer à fonctionner dans un monde sans papillons, sans hommes.
J’veux bien prendre le risque d’être renversé par une bagnole
Mais pas par un char d’assaut !.......
Depuis le tremblement de terre de Lisbonne en 1755, et ses répercutions, autant que par les commentaires qu’il entraina que par ses conséquences ( remise en question du rôle et de la présence de dieu par voltaire) chaque événement de ce type nous ramène à notre pauvre impuissance, et à des choses plus obscures, indéfinissables, quasi animales. Cela nous fait relativiser un temps nos petits problèmes, nos querelles ridicules. Toutes ces maisons et ces trains emportés comme fétus de paille nous laissent abasourdis, tétanisés par la réalité brute et sauvage de la vie, par l’absurdité du destin.
Survient la satisfaction d’avoir été épargnés, d’avoir été du bon coté de barrière.
Que nous refoulons bien vite, comme ces miasmes qui nous agitent parfois l’intestin.
Nous compensons notre culpabilité par une compassion de bon aloi.
Puis, au delà des mots, nous rêvons tout à coup à cette véritable communauté humaine qu’il faudrait réaliser, et qui se révèle tout à coup..
L’aide massive des uns et des autres.
Le partage des richesses.
De vrais économies solidaires, et non prédatrices.
Il semble bien qu’on ne s’en sortira pas sans ça. Car c’est sous nos pieds demain que la terre tremblera. Les failles sismiques se moquent bien de nos pauvres frontières, de nos querelles de religion et de clocher, et nous font réaliser que la terre n’est qu’un organisme global, et que l’on ferait bien de s’en apercevoir au plus vite.
Indécence total : Les chroniqueurs radio parlant d’emblée de la chute de bourse à Tokyo !
Comme si la chute de ces pauvres milliards plus ou moins factice pouvaient tuer des gens !
Juste un rectificatif. Quand je parle de Hess et de sa rubrique à France inter, il s’agit évidemment des années 90
Bon article. Pas d’accord vraiment avec l’impertinence supposé des nouveaux humoristes, qui évitent sagement les sujets qui fâchent, tout en se donnant un mal de chien pour tacher de paraitre irrévérencieux. L’exercice est difficile, mais encouragé par les journalistes du plateau, qui font semblant eux aussi de se lâcher, et rient aux blagues laborieuses ( alors que la consigne était de ne pas rire, quand les anciens humoristes sévissaient). Il y en dans cette radio qu’on écoute plus que par habitude un raidissement, un oubli de ses valeurs passées. Même s’il n’y pas l’image, le malaise s’insinue au delà des ondes. Les matinales, c’est comme ces soirées dont on ne sait pas vraiment pourquoi elles sont ratées, sans même avoir envie de pousser une fois de plus l’analyse. Et l’on se dit que voilà une relation qui s’étiole.
Jean Luc Hess a sans doute au mieux géré sa carrière. Je me souviens que je l’appréciais beaucoup dans les années 70. Ce petit coté cabotin, et cette légère manie de la brosse à reluire, je ne lui en tenais pas rigueur, tant il était tempéré par la bonne tenue de son émission. Et cette voix qui vous charmait.
Force est de constater combien il s’est fourvoyé. Mégalomanie, arrivisme ? Je me souviens cette façon de s’approprier le siège du speaker le 11 Septembre 2001, sous prétexte qu’il était le « spécialiste » des états-Unis. Il avait un ton tranchant, une analyse radicale. Il remettait vertement à leur place les auditeurs qui osaient donner un avis nuancé, oubliant par là sa mission, qui était de distribuer la parole sans prendre position. Ce jour là j’avais découvert un nouveau Hess, pendant Jykell du gentil mister Hide. Et le reste ne m’a pas vraiment surpris !
Il arrive que le nombre de réactions soit inversement proportionnel à l’intérêt d’un article, dont on se demande s’il n’a pas été écrit par pure provocation, et s’il ne devrait pas se trouver dans la rubrique « parodie ». Leur quantité inflationniste, parfois, c’est comme le PIB d’un pays, qui fait rentrer tout l’activité économique liée à une catastrophe. D’où les rapports finalement entre littérature, journalisme et économie. Et l’intéret, en écrivant, d’être provocateur, à défaut d’être pertinent, afin d’enclencher la réaction.
Comme si la Bretagne n’avait pas eu assez de Bécassine, des marées noires et maintenant vertes. Mais celles-ci n’ont pas droit de photos. D’ailleurs, c’est vrai, il n’y a pas d’algues vertes en Bretagne.
Sinon ça se saurait, en en parlerait plus que de cette Marine Le Pen avec son filet à écrevisses pour ramasser les émigrés par grande marée.
Tout cela nous fait du tort alors que la Bretagne vote à gauche et ne ramasse que les bigorneaux. Moi, je vous le dis, c’est sûr, dame ! Cette marinière nous fera du tort, et même aux petits gars de l’équipe de France qui ont changé leur maillot bleu pour un maillot à rayures bleus et blancs, les pauvres pioupious innocents.
Mais c’est comme de mettre une chemise noire dans les années trente !
Les petits gars de Saint-Etienne avec leur maillot vert avaient trente ans d’avance.
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